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Thomas Mann

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Thomas Mann
Thomas Mann en 1937.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Kilchberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Paul Thomas MannVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Période d'activité
Père
Heinrich Mann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Julia Mann (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Heinrich Mann
Julia Löhr (d)
Carla Mann (d)
Viktor Mann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Katia Mann (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Thomas Mann House (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Membre de
Influencé par
Distinctions
Prix Nobel de littérature ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Thomas-Mann-Archiv (d)[1]
Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits (YCGL MSS 5, 8,5 pied linéaires)
Thomas-Mann-Archiv (d)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation
Œuvres principales
signature de Thomas Mann
Signature

Thomas Mann (né le à Lübeck et mort le à Zurich) est un écrivain allemand, lauréat du prix Nobel de littérature en 1929. Il est l'une des figures les plus éminentes de la littérature européenne de la première moitié du XXe siècle et est considéré comme un grand écrivain moderne de la décadence bourgeoise et de la défense de la démocratie.

Son premier roman, Les Buddenbrook, paru en 1901, est suivi de nouvelles et d'histoires telles que Tonio Kröger, Tristan (de) ou La Mort à Venise. Le roman La Montagne magique, publié en 1924 , avec lequel il poursuit la tradition du Bildungsroman européen, montre tout son art créatif : le narrateur maintient une distance sceptique et ironique par rapport aux autres personnages[3], les thèmes typiques reviennent comme leitmotivs, et sa syntaxe est complexe et exigeante. Ces caractéristiques sont également présentes dans ses œuvres suivantes, parmi lesquelles la nouvelle Mario et le Magicien, la tétralogie Joseph et ses frères, et l'ouvrage tardif Le Docteur Faustus qui méritent une mention particulière.

Ses essais et déclarations sur les questions politiques, sociales et culturelles contemporaines reçoivent également une large attention. Bien qu'il soit initialement sceptique quant à la démocratie occidentale, il devient au début des années 1920 un défenseur convaincu de la république de Weimar. Après l'arrivée au pouvoir des Nazis, il émigre en Suisse en 1933, puis aux États-Unis en 1938, où il acquiert la citoyenneté en 1944. De 1952 à sa mort, il vit de nouveau en Suisse.

Thomas Mann est issu de la respectable famille patricienne et marchande Mann de Lübeck. Son frère aîné, Heinrich Mann, et quatre de ses six enfants, Erika, Klaus, Golo et Monika, sont également écrivains.

Thomas Mann naît le à Lübeck dans une riche famille patricienne de négociants en grains. Son père, Thomas Johann Heinrich Mann, consul des Pays-Bas dès 1864, est élu au Sénat de la ville de Lübeck en 1877 ; sa mère, née Julia da Silva-Bruhns, originaire du Brésil, est issue d'une famille de commerçants germano-brésilienne. En mai 1890, la maison de commerce fête son centenaire, mais le le sénateur Mann décède à l'âge de 51 ans, laissant un testament qui prévoit la dissolution de la maison de commerce. Les études de Thomas Mann, d'abord dans une école privée puis au Katharineum, ne sont guère brillantes. En 1892, la mère de Thomas Mann s'installe à Munich, où il la rejoint en 1894.

Dès 1892, il écrit quelques textes en prose et des articles pour le magazine Der Frühlingssturm (« la Tempête du printemps ») qu'il coédite. En 1894, retrouvant sa mère, ses frères et ses sœurs à Munich, il travaille pour une société d'assurances. Il abandonne cette profession en 1895 pour parachever sa formation intellectuelle et devenir écrivain libre. Il fait paraître l'un de ses premiers récits dans la revue Die Gesellschaft, et quelques articles dans la revue Das zwanzigste Jahrhundert dirigée par son frère Heinrich Mann. Il se familiarise avec les pensées de Schopenhauer et Nietzsche, découvre les théories freudiennes naissantes, puis étudie les œuvres littéraires de Goethe, Schiller, Lessing, Dostoïevski, Tchekhov, Fontane, ainsi que la musique de Richard Wagner. Tous sont pour lui des modèles et il leur consacre plus tard de nombreux articles ou essais. Thomas Mann a une passion pour la musique qui transparait dans plusieurs de ses œuvres (dont La Montagne Magique ou Buddenbrooks) : il joue du violon, et il révèle à sa famille que s'il n'avait pas été écrivain, il aurait voulu être chef d'orchestre[4]. Il découvre l'Italie avec son frère Heinrich de juillet à octobre 1895, puis durant l'automne 1896.

Premières œuvres

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L'éditeur S. Fischer lui commande en mai 1897 une œuvre d'ampleur en prose : Thomas Mann commence la rédaction de son premier roman, largement inspiré de l'histoire familiale, sur la grandeur et la décadence d'une famille dans l'Allemagne au tournant du XIXe siècle : Buddenbrooks (Les Buddenbrook), qui paraît en 1901. Il fréquente à cette époque le salon de l'autrice et mécène Ida Boy-Ed. En 1903, il publie Tonio Kröger qui conte l'amour tourmenté d'un jeune homme pour deux de ses camarades de classe, Hans Hansen et Inge Holm, dont une large part est autobiographique comme en témoigne la correspondance de l'auteur.

Le , il épouse Katia Pringsheim[5], petite-fille de la féministe Hedwig Dohm.

En 1912, il publie Der Tod in Venedig (La Mort à Venise). La ville de Venise et le Grand Hôtel des Bains sur l'île du Lido, où séjourne Mann en mai-juin 1911, sont au cœur de cette nouvelle inspirée par la mort du compositeur Gustav Mahler que Mann apprend précisément le . Mais c'est aussi à Venise que meurt en 1883, Richard Wagner à qui Mann dédie un essai durant la même période. Enfin, c'est sur la plage du Lido que Mann voit se réveiller son homosexualité latente devant la beauté d'un jeune noble polonais de quatorze ans. Cette œuvre que Mann désigne comme « une tragédie » est une réflexion sur la mort, l'amour, le mal, l'art et la culture. Œuvre profondément personnelle en rupture avec le naturalisme des débuts, La Mort à Venise exprime les angoisses d'un homme aux prises avec ses démons, marqué par la maladie, la mort de ses proches (sa femme souffre d'une maladie pulmonaire et sa sœur Carla s'est suicidée l'année précédente) et par la menace de guerre qu'il perçoit dans la crise franco-allemande de 1911.

La conversion aux idées libérales

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Thomas Mann en 1932.

Un séjour en sanatorium (le Schatzalp) à Davos à partir de l'année 1912, et la catastrophe de la Grande guerre dans laquelle il est impliqué (prenant un temps parti pour l'Allemagne impériale) lui fournissent le sujet de son roman le plus célèbre, Der Zauberberg (La Montagne magique), débuté en 1913 et paru en 1924. Cette œuvre, conçue comme une relecture ironique du Bildungsroman (« roman de formation »), constitue une étape importante dans son évolution intellectuelle en ce qu'elle marque symboliquement son ralliement aux idées libérales, après une proximité avec le courant de la Révolution conservatrice symbolisée par ses Considérations d'un apolitique, ouvrage important publié en 1918[6]. Outre les considérations politiques, sociales et économiques, la structure narrative de l'ouvrage incorpore des réflexions artistiques, esthétiques, philosophiques, historiques et spirituelles et plusieurs théories littéraires. Cette vaste parabole sur la déchéance spirituelle, l'amour et la mort, avec l'Europe d'avant la Première Guerre mondiale pour toile de fond, lui vaut la renommée internationale. Mais lorsque l'Académie suédoise lui attribue le prix Nobel de littérature en 1929, c'est principalement pour Les Buddenbrook[7] publié en 1901.

Face à la montée du totalitarisme en Europe, Mann publie, l'année suivante, la nouvelle Mario et le Magicien qui évoque le danger des régimes fascistes et de la lâcheté intellectuelle.

Thomas Mann en 1949.

Dès 1933, il émigre en Suisse puis dans le Sud de la France où il demeure quelques semaines avec sa famille dans une villa à Sanary-sur-Mer[8]. Il rejoint ensuite à nouveau la Suisse et s'installe à Küsnacht, près de Zurich, afin de se tenir éloigné de la tourmente politique que connaît alors son pays. Les premiers mois du régime nazi le convainquent, après un moment d'hésitation, de ne pas retourner en Allemagne. En 1936, il est déchu de la nationalité allemande. Connaissant les œuvres de Sigmund Freud, il dira d'Hitler :

« Comme cet homme doit haïr la psychanalyse ! »

Plus généralement, il est passionné par la médecine, et ses ouvrages regorgent de descriptions symptomatiques précises (il dira du dernier des Buddenbrook « qu'il a les dents striées par la chlorose », par exemple, et La Montagne magique comporte des passages sur les maladies dont ses personnages sont atteints). Renonçant à un isolement artistique déconnecté des réalités économiques et sociales, Thomas Mann multiplie les manifestations publiques en faveur de la démocratie.

À partir de 1938, il vit aux États-Unis, d'abord à Princeton, puis l'année suivante à Pacific Palisades en Californie. C'est là qu'il compose le complexe et fort sombre Doktor Faustus (Le Docteur Faustus), paru en 1947, qui revisite le mythe de Faust et évoque métaphoriquement l'âme de l'Allemagne à travers le portrait d'un compositeur, inspiré d'Arnold Schoenberg. Durant ces années d'exil, il retrouve certains autres exilés allemands, tels que le dramaturge et poète Bertolt Brecht (évoquant Thomas Mann à plusieurs reprises dans son journal et sa correspondance), le réalisateur Fritz Lang, ou encore le compositeur Kurt Weill. Ses nombreux "lecture tours" et ses émissions radiophoniques font partie des "exigences du jour" ("Forderungen des Tages") auxquelles il s'astreint en plein accord avec son épouse Katia. L'influence de ses deux ainés, Erika et Klaus, est également significative pour comprendre son évolution à l'égard de son ancienne patrie, dont il a perdu la nationalité. Comme Katia, il ne sera naturalisé américain qu'en 1944.

Le retour en Europe

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Tombe de Thomas Mann.

Après la guerre, il retourne régulièrement dans son pays natal, notamment en 1949 pour recevoir le Goethe-Preis à l'occasion du 200e anniversaire de la naissance du célèbre écrivain. À cette occasion, il visite les villes de Francfort-sur-le-Main et de Weimar. En mai 1950, il dédicace la traduction française de son "Doktor Faustus" chez son ami, le libraire et éditeur, Martin Flinker, quai des Orfèvres. Il prononce à la Sorbonne son célèbre discours "Mon Temps", brillante synthèse de sa pensée dans les domaines économiques et sociaux.

Il est profondément déçu par l'évolution politique des États-Unis, sous l'influence du Maccarthysme. En 1952, il retourne s'installer en Suisse et non en Allemagne, bien qu'on cite alors son nom comme possible Président de la République fédérale d'Allemagne[4].

En 1954, il est fait citoyen d'honneur de sa ville natale. En , il est nommé membre d'honneur de l'Académie des arts de la RDA[9]. Il meurt trois mois plus tard à Zurich et est enterré à Kilchberg.

Ce n'est que dans ses Notes quotidiennes du soir à n'ouvrir que vingt ans après ma mort[10], publiées - malgré son titre - dès 1955, qu'il parle ouvertement de ses attirances homosexuelles bien qu'elles soient évoquées, de manière indirecte, dans Tonio Kröger et La Mort à Venise.

Il est le frère cadet de l'auteur allemand Heinrich Mann et le père des écrivains Erika et Klaus Mann, de l'historien Golo Mann, ainsi que du musicien Michael Thomas Mann.

Prénom Naissance Décès
Erika
Klaus
Golo
Monika
Elisabeth
Michael

Thomas Mann, l'Allemagne et les Juifs

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Thomas Mann a tenu très tôt une position réservée à l'égard du régime nazi[5]. Dans son roman Le Magicien, Colm Toibin raconte comment Thomas Mann a fréquenté la communauté juive de Munich, dont les parents de son épouse Katia, étaient d’éminents représentants.

Une réflexion de plus en plus approfondie et significative se dessine dans son évolution personnelle, intellectuelle et politique, notamment face à la virulence de l'antisémitisme dans l'Allemagne de Weimar et sous le IIIe Reich. Continûment chez lui, s'esquisse un parallèle entre le destin d'Israël et celui de l'Allemagne. Le leitmotiv se porte au cœur de l'œuvre à travers les balbutiements d'une germanité mise au sommet de ses plus nobles traditions. Le débat sur le sujet est sensible au point qu'il a longtemps été tabou outre-Rhin. La première rupture de ce silence est marquée par la publication de Thomas Mann und das Deutschtum[11] et du livre de Jacques Darmaun, Thomas Mann et les Juifs[12].

Rompant peu à peu avec les formes littéraires traditionnelles, ses ouvrages comprenant romans, nouvelles et essais, font appel aux domaines des sciences humaines (histoire, philosophie, politique, analyse littéraire) pour produire une image complexe du siècle et de ses bouleversements. Son œuvre, influencée sur un plan philosophique par Arthur Schopenhauer et Friedrich Nietzsche est consacrée aux rapports entre l'individu, la société et ses institutions. Elle oppose généralement la rigueur du travail intellectuel, la spiritualité et le culte de l'action.

Cependant, Mann refuse de lier son existence à la seule décadence. Il n'a de cesse de lutter, à sa manière, comme son frère Heinrich, pour la défense des valeurs mises en péril par les différents « ismes » et les idéologies radicales. Au fil du temps, il devient une figure réellement engagée dans l'action politique et éthique. L'homme, au départ porteur de lourds préjugés venus de son pays et de son époque, sait faire face dans les moments difficiles et s'érige en représentant de la « bonne Allemagne » et de ses meilleures traditions.

Buddenbrooks (1909).
  • 1893 : Vision
  • 1894 : Gefallen
  • 1896 : Der Wille zum Glück
  • 1896 : Enttäuschung (Déception)
  • 1897 : Der Tod
  • 1897 : Der Bajazzo (Paillasse)
  • 1898 : Der kleine Herr Friedemann (Le Petit Monsieur Friedemann), (recueil de six nouvelles)
  • 1898 : Tobias Mindernickel (Tobias Mindernickel)
  • 1899 : Gerächt. Novellistische Studie
  • 1899 : Der Kleiderschrank (L'Armoire ou L'Armoire à vêtements)
  • 1900 : Luischen (Louisette)
  • 1900 : Der Weg zum Friedhof (Le Chemin du cimetière)
  • 1902 : Gladius Dei (Gladius Dei)
  • 1903 : Tristan (Tristan)
  • 1903 : Die Hungernden (Les Affamés)
  • 1903 : Das Wunderkind (L'Enfant prodige)
  • 1904 : Ein Glück (Un petit bonheur)
  • 1904 : Beim Propheten (Chez le prophète)
  • 1905 : Schwere Stunde (Heure difficile)
  • 1908 : Anekdote
  • 1909 : Das Eisenbahnunglück (L'Accident de chemin de fer)
  • 1911 : Wie Jappe und Do Escobar sich prügelten (Comment Jappe et Do Escobar se battirent)
  • 1912 : Der Tod in Venedig (La Mort à Venise)
  • 1918 : Herr und Hund (Maître et Chien)
  • 1919 : Gesang vom Kindchen. Ein Idyll
  • 1921 : Wälsungenblut (Sang réservé ou Les Enfants de Wotan)
  • 1926 : Unordnung und frühes Leid (Désordre)
  • 1930 : Mario und der Zauberer (Mario et le Magicien)
  • 1940 : Les Têtes interverties, légende hindoue (de) (Die vertauschten Köpfe)
  • 1906 : Fiorenza
  • 1954 : Luthers Hochzeit (inachevé)

Autres publications

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Correspondances

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  • Journal (1918-1921 - 1933-1939), traduit de l'allemand par Robert Simon, version française présentée et annotée par Christoph Schwerin, Gallimard,1985.
  • Journal (1940-1955), traduit de l'allemand par Robert Simon, texte établi par Peter de Mendelssohn et Inge Jens, Gallimard, 2000.

Adaptations

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Cette liste comprend des films réalisés d'après des romans ou des nouvelles de Thomas Mann.

À la télévision

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Dans la littérature

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  • Colm Tóibín (trad. Anna Gibson), Le Magicien, Grasset, , 608 p. (ISBN 9782246828259), biographie romancée de Thomas Mann. Elle met en scène la famille dans ses différentes destinations et les liens complexes qui relient Katia, l'épouse de Thomas, à la fratrie Mann.

Notes et références

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  1. « http://www.online.tma.ethz.ch/home/#/content/index »
  2. « https://tma.e-pics.ethz.ch/login/welcome.jspx » (consulté le )
  3. Der Brockhaus. Universallexikon in 20 Bänden, vol. 11, Leipzig, F. A. Brockhaus,
  4. a et b (en) Ethel E. Caro, Music and Thomas Mann, Stanford Honors Essays in Humanities, (lire en ligne), page 3.
  5. a et b 1883, Feldafing - 1980, Kilchberg.
  6. Voir sur ce point, Charles Alunni, « Une analogique du politique. La Constellation Thomas Mann », in Le passage des frontières. Autour du travail de Jacques Derrida, Colloque de Cerisy, Galilée, 1994, p. 403-414.
  7. Fiche en anglais de Thomas Mann sur le site des Prix Nobel.
  8. Paris-soir, 21 juillet 1933, « Sur la côte d'Azur. Avec les intellectuels allemands en exil », Ibid., 20 juillet 1933, photographie de Thomas Mann à Sanary-sur-Mer sur kuenste-im-exil.de.
  9. (de) « Thomas Mann Schriftsteller », sur adk.de (consulté le ).
  10. (fr) « Journal [1918-1921, 1933-1939], Thomas Mann », sur Culture et questions qui font débat (consulté le ).
  11. Thomas-Mann-Studien, 2004.
  12. Thèse d'état : Jacques Darmaun, « Thomas Mann et la question juive », Paris 10, 1985. Jacques Darmaun, Thomas Mann et les Juifs, éd. Peter Lang, 1995 (ISBN 3-906753-51-4). En allemand : Jacques Darmaun, Thomas Mann, Deutschland und die Juden, Niemeyer, Tübingen, 2003 (ISBN 3-484-65140-7).
  13. Tonio Kröger sur le site Project Gutenberg Canada.
  14. Voir sur de.wikiversity.org.

Bibliographie

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Filmographie

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Articles connexes

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Liens externes

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