Thomas Müller (football)

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Thomas Müller
Image illustrative de l’article Thomas Müller (football)
Thomas Müller à l'entraînement avec le Bayern Munich en 2019.
Situation actuelle
Équipe Bayern Munich
Numéro 25
Biographie
Nationalité Allemande
Naissance (34 ans)
Weilheim in Oberbayern, Bavière, Allemagne de l'Ouest
Taille 1,85 m (6 1)[1]
Poste Milieu offensif / Attaquant / Ailier
Pied fort Droit
Parcours junior
Années Club
1993-2000 TSV Pähl
2000-2004 Bayern Munich
2004-2006 Bayern Munich U17
2006-2008 Bayern Munich U19 0530(26)
2008-2009 Bayern Munich II 0350(16)
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
2008- Bayern Munich 698 (239)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
2004-2005 Allemagne -16 ans 006 0(0)
2007 Allemagne -19 ans 001 0(0)
2008 Allemagne -20 ans 001 0(1)
2009 Allemagne espoirs 006 0(1)
2010- Allemagne 1280(45)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour :

Thomas Müller (prononcé en allemand : [ˈtoːmas ˈmʏlɐ]), né le à Weilheim in Oberbayern en Allemagne, est un footballeur international allemand qui évolue au poste de milieu offensif, d'attaquant ou d'ailier droit au Bayern Munich.

En tant qu'espoir allemand, Müller s'est particulièrement révélé lors de la saison 2009-2010 au sein du Bayern Munich et en équipe d'Allemagne en s'imposant comme titulaire alors qu'il était pratiquement inconnu du grand public. Cette saison-là, il remporte le Championnat d'Allemagne, la Coupe d'Allemagne et dispute la finale de la Ligue des champions de l'UEFA. Il remporte également le Trophée Bravo du meilleur jeune joueur européen de l'année.

Lors de la Coupe du monde 2010, si l'Allemagne occupe la troisième place, Thomas Müller, à peine âgé de 20 ans, termine à la fois meilleur buteur, meilleur passeur et meilleur espoir de la compétition.

Durant la Coupe du monde 2014 organisée au Brésil, il marque cinq buts et permet à l'équipe d'Allemagne de remporter sa quatrième Coupe du monde en venant à bout de l'Argentine en finale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Thomas Müller nait le à Weilheim in Oberbayern, situé à une cinquantaine de kilomètres de Munich, en Bavière. Fils de Gerhard et Klaudia Müller[2], il a un frère nommé Simon et une sœur nommée Anne. Décrit comme « très gentil » et simple, Müller passe une enfance tranquille[2]. Tôt, il commence à jouer au TSV Pähl en 1993, âgé de trois ans[2]. Il y fait toutes ses classes et montre l'étendue de son potentiel. Lors d'une saison où son club inscrit 160 buts, le jeune attaquant en marque cent et commence à attirer l'attention[3].

Il est finalement repéré par la cellule de recrutement du plus titré des clubs allemands, le Bayern Munich, où il signe en 2000, à l'âge de 10 ans et intègre le centre de formation[3].

Premiers pas bavarois et star mondiale inattendue (2008-2010)[modifier | modifier le code]

En , Thomas Müller est intégré à l'équipe réserve du club bavarois et fait ses débuts en Regionalliga Sud, soit l'équivalent de la 3e division. L'ancien sélectionneur national alors entraîneur du Bayern Munich, Jürgen Klinsmann, l'appelle dans l'équipe première. Il fait ses débuts professionnels le à l'âge de 18 ans, lors du match comptant pour la première journée de la Bundesliga et opposant le Bayern Munich au Hambourg SV à l'Allianz-Arena.

Mais c'est surtout dans l'équipe de Regionalliga Sud qu'il s'illustre en 2008-2009 en marquant 15 buts en 32 rencontres. Le , lors du huitième de finale retour de la Ligue des champions contre le Sporting Clube de Portugal, il entre à la 72e minute et marque à la 90e minute le dernier but du match, son premier en professionnel[4].

Lors de la saison suivante, Louis van Gaal, le nouvel entraîneur du Bayern Munich intègre de nombreux jeunes du centre de formation au groupe professionnel : Diego Contento, Holger Badstuber et Thomas Müller. Ce dernier s'illustre dès le début de la saison en signant un doublé contre le Borussia Dortmund et contre le Maccabi Haifa en Ligue des champions. Ses performances suscitent l'intérêt des médias. Au point même que Joachim Löw, le sélectionneur de l'équipe d'Allemagne déclare en que Müller pourrait être retenu pour la Coupe du monde 2010[5]. Quelques semaines plus tard, Joachim Löw le sélectionne pour un match amical face à la Côte d'Ivoire, mais le match est annulé. Müller dispute son premier match international le . Pour l'anecdote, invité à la conférence de presse d'après-match aux côtés du sélectionneur argentin, Diego Maradona, il provoque malgré lui la colère de ce dernier, outré de se retrouver en conférence de presse à côté d'un « ramasseur de balle »[6]. Maradona avoue plus tard qu'il ne savait pas que Müller était un joueur.

Müller boucle sa première saison avec le Bayern Munich en remportant la Bundesliga et la Coupe d'Allemagne, inscrivant 13 buts, dont un triplé contre le VfL Bochum lors du match décisif pour la victoire finale en championnat[7],[8]. Le Bayern Munich réussit aussi à se qualifier pour la finale de la Ligue des champions contre l'Inter Milan. Néanmoins, il n'arrive pas à s'imposer face au club lombard entraîné par José Mourinho qui s'impose 2 à 0 au Stade Santiago Bernabéu de Madrid[9].

Müller est retenu par Joachim Löw pour la Coupe du monde en Afrique du Sud. Il porte le numéro 13 qui était celui du capitaine de la Mannschaft, Michael Ballack forfait pour le tournoi, et celui d'un autre Müller, Gerd Müller, l'une des légendes du football allemand. C'est lors du premier match de la compétition, le , qu'il inscrit son premier but international - et son premier but en Coupe du monde - contre l'Australie (victoire 4-0). En huitièmes de finale, il marque un doublé et la Nationalmannschaft se qualifie pour les quarts de finale aux dépens de l'Angleterre[10]. Ses performances, malgré son jeune âge et son inexpérience, lui valent le surnom du « nouveau Klose »[11]. Le , lors des quarts de finale face à l'Argentine, il marque son quatrième but de la compétition et le 200e de l'histoire de l'Allemagne en Coupe du monde. L'Allemagne l'emporte sur le score de 4-0 avec un doublé de Klose et se qualifie ainsi pour les demi-finales. Müller prend cependant un carton jaune et est suspendu pour la demi-finale[12] où son équipe perd contre l'Espagne sur le score de 1-0. Lors de la petite finale, le jeune attaquant marque son cinquième but contre l'Uruguay pour une victoire allemande 3-2. Il est par ailleurs élu « homme du match » et « meilleur espoir de la Coupe du monde 2010 » dès le lendemain. Il est aussi meilleur buteur à la fin de la compétition, totalisant 5 buts en compagnie de Villa, Sneijder et Forlán, mais ayant effectué trois passes décisives, il est sacré meilleur buteur[13].

Adaptation au Bayern (2010-2012)[modifier | modifier le code]

En , Thomas Müller prolonge jusqu'en 2015 son contrat avec son club[14]. Sous la houlette de l'entraîneur néerlandais, Louis van Gaal, il se voit donner sa chance à de nombreuses reprises durant l'année 2010, allant même jusqu'à devenir un titulaire régulier de l'effectif bavarois. Mais avec ce choix et celui de repositionner Philipp Lahm en tant qu'arrière droit, l'entraîneur batave essuie les critiques régulières du président Uli Hoeness, qui pense que Müller est encore à l'époque trop tendre pour faire partie des cadres du Bayern Munich[15].

Lors des deux saisons suivantes, Thomas Müller s'impose comme l'un des joueurs-clés de l'équipe[16]. Cependant, ces deux saisons sont vierges de titres pour le Bayern. Même si son temps de jeu est quelque peu réduit lors de la saison 2011-2012 au profit de Toni Kroos, il s'illustre en marquant de la tête le seul but du Bayern en finale de la Ligue des champions 2012. Néanmoins, ce but n'empêche pas la défaite des Bavarois face à Chelsea aux tirs au but.

Sur le toit de l'Europe (2012-2013)[modifier | modifier le code]

La saison 2012-2013 voit le Bayern renouer avec le succès. Inscrivant 13 buts et distillant 14 passes décisives, Müller est l'un des grands artisans de la victoire en championnat. Tout aussi performant en Ligue des champions, il marque un doublé en demi-finale aller de la compétition contre le FC Barcelone et est élu homme du match. Certains sites spécialisés lui donnent une note de 9/10 pour cette prestation[17]. Au match retour, il contribue une nouvelle fois au succès 3-0 au Camp Nou en marquant le troisième but de la rencontre et les bavarois éliminent le Barça sur un score total cumulé de 7-0. Le , il remporte avec son équipe la Ligue des champions en battant le Borussia Dortmund 2-1 en finale[18].

Consécration à la Coupe du monde (2013-2014)[modifier | modifier le code]

Le bavarois entame sa saison par une défaite en Supercoupe d'Allemagne contre le rival du Borussia Dortmund. Son excellente pré-saison laisse présager le meilleur pour Müller. Il se distingue par un triplé en Coupe d'Allemagne contre le Schwarz-Weiß Rehden. Néanmoins, l'attaquant rate pour la première fois de sa carrière un penalty en début de championnat et patiente jusqu'à fin septembre pour marquer contre Wolfsburg. Il prend part à la victoire en Coupe du monde des clubs face au club marocain du Raja. En , après leur nouveau sacre en Bundesliga, Müller marque le second but de la victoire en Coupe contre Dortmund, permettant aux munichois de réaliser leur dixième doublé championnat-coupe.

Naturellement convoqué pour la Coupe du monde 2014, Müller s'illustre dès le premier match par un triplé contre le Portugal et l'Allemagne l'emporte 4-0[19],[20]. Lors de la demi-finale se jouant contre le Brésil, pays organisateur, il marque le premier but de la rencontre. La Mannschaft s'impose sur le score sans appel de 7-1, qui est l'une des pires défaites du Brésil depuis la création de l'équipe nationale. Le , il est sacré champion du monde 2014 : la Nationalmannschaft remporte la finale après prolongation sur le score de 1-0 face à l'Argentine[21]. Müller termine deuxième meilleur buteur avec cinq buts derrière le colombien James Rodriguez (6 buts) et est impliqué dans huit des 17 buts de son équipe[22]. Il terminera en 5 ème position au ballon d'or pour cette saison, (décerné le 12 Janvier 2015) un superbe résultat qui souligne son implication et sa concentration durant l'année.

Élément clef du Bayern, 2e Ligue des Champions mais déceptions avec l'équipe nationale (2014-)[modifier | modifier le code]

Après un mondial de haut vol, le Bayern souhaite prolonger Müller qui est courtisé par plusieurs écuries anglaises. Il signe une prolongation de contrat en . Le , en inscrivant un penalty en Ligue des champions contre le CSKA Moscou, il devient le meilleur buteur de l'histoire du club dans la compétition et dépasse Giovane Élber et Mario Gómez avec 24 buts. Au mois d', Müller devient le meilleur buteur allemand de l'histoire de la C1 après un but contre le FC Porto et le Bayern parvient à se hisser en demi-finale de la compétition malgré la défaite au match aller (victoire 6-1)[23]. À la fin de la rencontre, Müller se fait remarquer en prenant un microphone et en chantant en communion avec le public après la victoire décisive[24]. Le mois suivant, il atteint la barre des 300 matchs avec le Bayern, au cours desquels il a inscrit 119 buts[25]. Le , son équipe s'incline en demi-finale de Ligue des champions face au FC Barcelone malgré une victoire au match retour lors duquel le bavarois inscrit un but[26].

Müller commence la saison 2015-2016 par la Supercoupe d'Allemagne, perdue aux tirs au but contre le VfL Wolfsburg[27]. Lors de la première journée de championnat, il inscrit un doublé contre Hambourg[28]. Malgré ses bonnes performances, de nombreuses rumeurs de transfert affirment que Müller voudrait quitter Munich, notamment pour aller à Manchester United[29],[30],[31]. Le Bayern finit par obtenir sa prolongation, au prix d'une substantielle revalorisation qui jusque là était refusée sur le principe par le club phare de Bavière[32]. Le , Müller joue son 200e match en Bundesliga avec le Bayern et inscrit un doublé face au Bayer Leverkusen[33]. En Ligue des champions, il inscrit un doublé contre l'Olympiakos et totalise trente buts, devenant le premier allemand à enchaîner huit saisons en marquant au moins un but dans la compétition[34],[35]. Formant une redoutable paire d'attaque en compagnie de Robert Lewandowski, Müller devient plus décisif que les années passées en championnat et finit l'exercice avec vingt buts. Pour la quatrième fois consécutive, il remporte la Bundesliga. Le parcours en Ligue des champions s'arrête néanmoins en demi-finale contre l'Atlético Madrid. Au niveau international, Müller clôt les éliminatoires de l'Euro 2016 avec neuf réalisations et finit deuxième meilleur buteur derrière son coéquipier du Bayern, Lewandowski. Naturellement convoqué pour l'Euro, il fait figure de grand favori avec la Mannschaft, championne du monde en titre et espère briller[36]. Malgré un parcours sans faute et des performances convaincantes, les Allemands sont stoppés en demi-finale par la France, pays hôte, sur le score de 2-0. Müller, comme à l'Euro 2012, quitte la compétition sans avoir inscrit le moindre but[37].

Müller commence la saison suivante par une nouvelle victoire en Supercoupe d'Allemagne contre le Borussia, assurant par son but la victoire des siens 2-0[38]. Il réalise un triplé de passes décisives pour l'ouverture du championnat face au Werder[39],[40], mais connaît une période creuse pendant laquelle il ne trouve pas le chemin des filets en Bundesliga, devant attendre le mois de décembre pour ouvrir son compteur[41]. En manque de confiance comparé à la saison précédente, Müller reçoit de nombreuses critiques de la presse[42], mais un grand soutien de ses fans. Sous l'égide de Carlo Ancelotti, nouvel entraîneur bavarois, Müller perd peu à peu sa place de titulaire au profit d'Alcantara[43]. Depuis ses premiers pas au Bayern, le joueur n'a jamais autant été remis en question[43]. Il marque son premier but de la saison le , contre Wolfsburg, lors d'une victoire de 5-0 à l'Allianz Arena. S'il est peu efficace dans le dernier geste, l'international allemand distribue de nombreuses passes pour ses coéquipiers, ce qui lui permet de figurer au mois de mars dans le classement des meilleurs passeurs européens[44].

Sa place de titulaire est à nouveau menacée par l'arrivée de James Rodríguez (prêté par le Real Madrid) en [45]. Malgré cette concurrence, Müller dispute tout de même la plupart des matchs de la saison. De plus, Müller devient capitaine du Bayern en l'absence de Neuer (blessé au pied)[46]. Sélectionné pour la Coupe du monde 2018, il ne marque aucun but et ne délivre aucune passe décisive lors des 3 matchs de poules, qui voient l'Allemagne finir dernière de son groupe et éliminée. La saison suivante est encore plus compliquée pour Müller, puisqu'il marque moins de 10 buts et délivre moins de 10 passes décisives en Bundesliga. De plus, il reçoit un carton rouge lors du second match de poules, en Ligue des Champions face à l'Ajax Amsterdam. Il apprend également de la part du sélectionneur allemand, Joachim Löw, qu'il ne sera désormais plus sélectionné pour participer aux matchs de l'Allemagne, tout comme ses coéquipiers du Bayern, Mats Hummels et Jérôme Boateng. C'est lors de la saison 2019-2020 et l'arrivée à la tête de l'équipe de Hansi Flick que Thomas Müller retrouve un rôle prépondérant dans l'équipe, réussissant à battre son record de passe décisive en une saison. En plus de ça, il remporte pour la deuxième fois de sa carrière la Ligue des champions. Il est prolongé par son club jusqu'en 2023[47].

Lors des saisons 2020-2021 et 2021-2022, il continue de composer un duo avec Robert Lewandowski, finissant à chaque fois meilleur passeur du championnat. Le 8 mars 2022, grâce à un doublé contre le RB Salzbourg, il intègre le top 10 des meilleurs buteurs de l'histoire de la Ligue des Champions. Ses performances lui valent de faire son retour en sélection avant l'Euro 2020 (joué en 2021), compétition durant laquelle lui et l'Allemagne déçoivent.

En mai 2022, il renouvelle son contrat jusqu'en juin 2024, un "immense plaisir" pour lui[48].

Le , il est sélectionné par Hansi Flick pour participer à la Coupe du monde 2022[49]. Le 1er décembre 2022, à la suite de la nouvelle élimination de l'Allemagne au premier tour malgré la victoire face au Costa Rica, il laisse penser qu'il arrête la sélection[50].

Müller réalise ensuite une bonne deuxième partie de saison, où il est élu homme du match contre le PSG en Ligue des Champions, et marque un doublé lors du Klassiker. Le Bayern gagne son championnat sur le fil. Cependant, sa place de titulaire n'est plus indiscutable et les petites blessures sont de plus en plus fréquentes.

En septembre 2023, il est rappelé en sélection à la suite d'une blessure de Niclas Füllkrug[51].

En décembre 2023, il prolonge son contrat d'une saison supplémentaire avec son club de toujours jusqu'en juin 2025[52].

Style de jeu[modifier | modifier le code]

Qualifié d'inclassable, Müller est un joueur polyvalent, capable d'occuper plusieurs postes. Il est souvent positionné milieu offensif droit mais peut aussi évoluer ailier ou attaquant. Cette facilité à s'adapter au positionnement de l'entraîneur, quel que soit le schéma tactique, fait de lui un titulaire fréquent.

« Thomas Müller fait différemment : il conceptualise son rôle. Lui est le “Raumdeuter”. L’interprète de l’espace. Un lego qu’on garde dans un coin et qu’on utilise pour finir la construction de l’édifice. Peu importe l’endroit, il sera forcément utile »[53]

Christophe Kuchly, Les Cahiers du Football.

Müller possède une variété technique rare chez un joueur de son profil. Dépassant les 1,85 m, il ne se démarque pas par ses courses, relativement lentes. Néanmoins, ballon au pied, malgré sa technique anti-estéthique, il devient paradoxalement un redoutable dribbleur qui perce aisément les défenses. Finisseur, il marque de nombreux buts, même en étant reculé sur le terrain. Müller est également altruiste, distillant constamment des passes décisives.

Pas forcément élégant ou rapide, le joueur de la Mannschaft est néanmoins précieux pour son équipe. Complet et efficace, Müller sait se montrer décisif dans énormément de situation. En effet, il bonifie le jeu de ses partenaires et les place souvent dans des situations de buts.

« Étrangeté » dans le milieu du football, Müller est souvent considéré comme discret et en retrait. Son talent étant reconnu par ses pairs et la presse, il est pourtant moins exposé que des stars comme Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi[54]. Ses pairs auront toutefois reconnu ses qualités mentales et une force de caractère de très haut niveau.

Statistiques[modifier | modifier le code]

Générales[modifier | modifier le code]

Ce tableau résume les statistiques en carrière de Thomas Müller[55],[56].


|- | 2008-2009|| rowspan=16 | Drapeau de l'Allemagne Bayern Munich | Bundesliga | 4 |style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 | - |style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || C1 || 1 ||style="border-left-style:hidden"|1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 5 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 1 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 0

|- | 2009-2010 | Bundesliga | 34 |style="border-left-style:hidden"| 13 ||style="border-left-style:hidden"| 11 | 6 |style="border-left-style:hidden"| 4 ||style="border-left-style:hidden"| 2 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || C1 || 12 ||style="border-left-style:hidden"|2 ||style="border-left-style:hidden"| 3 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || 14 ||style="border-left-style:hidden"| 6 ||style="border-left-style:hidden"| 4 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 66 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 25 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 20

|- | 2010-2011 | Bundesliga | 34 |style="border-left-style:hidden"| 12 ||style="border-left-style:hidden"| 13 | 5 |style="border-left-style:hidden"| 3 ||style="border-left-style:hidden"| 2 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || C1 || 8 ||style="border-left-style:hidden"|3 ||style="border-left-style:hidden"| 4 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || 10 ||style="border-left-style:hidden"| 2 ||style="border-left-style:hidden"| 3 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 58 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 21 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 22

|- | 2011-2012 | Bundesliga | 34 |style="border-left-style:hidden"| 7 ||style="border-left-style:hidden"| 13 | 5 |style="border-left-style:hidden"| 2 ||style="border-left-style:hidden"| 4 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || C1 || 14 ||style="border-left-style:hidden"|2 ||style="border-left-style:hidden"| 3 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || 14 ||style="border-left-style:hidden"| 3 ||style="border-left-style:hidden"| 9 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 67 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 14 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 29

|- | 2012-2013 | Bundesliga | 28 |style="border-left-style:hidden"| 13 ||style="border-left-style:hidden"| 13 | 5 |style="border-left-style:hidden"| 1 ||style="border-left-style:hidden"| 2 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || C1 || 13 ||style="border-left-style:hidden"|8 ||style="border-left-style:hidden"| 2 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || 9 ||style="border-left-style:hidden"| 4 ||style="border-left-style:hidden"| 4 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 56 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 27 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 21

|- | 2013-2014 | Bundesliga | 31 |style="border-left-style:hidden"| 13 ||style="border-left-style:hidden"| 11 | 5 |style="border-left-style:hidden"| 8 ||style="border-left-style:hidden"| 2 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || C1 || 12 ||style="border-left-style:hidden"|5 ||style="border-left-style:hidden"| 1 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || 15 ||style="border-left-style:hidden"| 9 ||style="border-left-style:hidden"| 5 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 66 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 35 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 19

|- | 2014-2015 | Bundesliga | 32 |style="border-left-style:hidden"| 13 ||style="border-left-style:hidden"| 14 | 5 |style="border-left-style:hidden"| 1 ||style="border-left-style:hidden"| 1 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || C1 || 10 ||style="border-left-style:hidden"|7 ||style="border-left-style:hidden"| 3 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || 7 ||style="border-left-style:hidden"| 5 ||style="border-left-style:hidden"| 0 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 55 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 26 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 18

|- | 2015-2016 | Bundesliga | 31 |style="border-left-style:hidden"| 20 ||style="border-left-style:hidden"| 7 | 5 |style="border-left-style:hidden"| 4 ||style="border-left-style:hidden"| 3 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || C1 || 12 ||style="border-left-style:hidden"|8 ||style="border-left-style:hidden"| 3 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || 14 ||style="border-left-style:hidden"| 5 ||style="border-left-style:hidden"| 4 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 63 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 37 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 17

|- | 2016-2017 | Bundesliga | 29 |style="border-left-style:hidden"| 5 ||style="border-left-style:hidden"| 15 | 3 |style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 3 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || C1 || 9 ||style="border-left-style:hidden"|3 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || 8 ||style="border-left-style:hidden"| 5 ||style="border-left-style:hidden"| 4 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 50 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 14 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 22

|- | 2017-2018 | Bundesliga | 29 |style="border-left-style:hidden"| 8 ||style="border-left-style:hidden"| 16 | 5 |style="border-left-style:hidden"| 4 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || C1 || 10 ||style="border-left-style:hidden"|3 ||style="border-left-style:hidden"| 2 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || 9 ||style="border-left-style:hidden"| 1 ||style="border-left-style:hidden"| 3 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 54 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 16 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 21

|- | 2018-2019 | Bundesliga | 32 |style="border-left-style:hidden"| 6 ||style="border-left-style:hidden"| 12 | 6 |style="border-left-style:hidden"| 3 ||style="border-left-style:hidden"| 2 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 1 || C1 || 6 ||style="border-left-style:hidden"|0 ||style="border-left-style:hidden"| 1 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || 6 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 51 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 9 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 16

|- | 2019-2020 | Bundesliga | 33 |style="border-left-style:hidden"| 8 ||style="border-left-style:hidden"| 21 | 6 |style="border-left-style:hidden"| 2 ||style="border-left-style:hidden"| 2 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || C1 || 10 ||style="border-left-style:hidden"|4 ||style="border-left-style:hidden"| 3 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 50 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 14 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 26

|- | 2020-2021 | Bundesliga | 32 |style="border-left-style:hidden"| 11 ||style="border-left-style:hidden"| 21 | 2 |style="border-left-style:hidden"| 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || C1 || 9 ||style="border-left-style:hidden"|2 ||style="border-left-style:hidden"| 3 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || 6 ||style="border-left-style:hidden"| 1 ||style="border-left-style:hidden"| 1 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 52 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 16 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 25

|- | 2021-2022 | Bundesliga | 32 |style="border-left-style:hidden"| 8 ||style="border-left-style:hidden"| 21 | 2 |style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || C1 || 10 ||style="border-left-style:hidden"|4 ||style="border-left-style:hidden"| 4 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || 10 ||style="border-left-style:hidden"| 5 ||style="border-left-style:hidden"| 3 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 55 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 18 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 28

|- | 2022-2023 | Bundesliga | 27 |style="border-left-style:hidden"| 7 ||style="border-left-style:hidden"| 8 | 4 |style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 3 || 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || C1 || 8 ||style="border-left-style:hidden"|1 ||style="border-left-style:hidden"| 1 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || 5 ||style="border-left-style:hidden"| 0 ||style="border-left-style:hidden"| 0 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 45 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 8 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 12

|- | 2023-2024 | Bundesliga | 24 |style="border-left-style:hidden"| 2 ||style="border-left-style:hidden"| 7 | 1 |style="border-left-style:hidden"| 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || C1 || 7 ||style="border-left-style:hidden"|1 ||style="border-left-style:hidden"| 1 || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || - ||style="border-left-style:hidden"| - ||style="border-left-style:hidden"| - || 5 ||style="border-left-style:hidden"| 1 ||style="border-left-style:hidden"| 0 | style="background:#E6E6E6; font-weight:bold;"| 37 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 5 || style="background:#E6E6E6; font-weight:bold; border-left-style:hidden;"| 8 |-style="background: #F0F0F0; color:#464646; line-height:1.15;" ! scope="row" colspan=3 style="background: #F0F0F0; font-weight:normal;" | Sous-total | style="border-right-style:hidden"| 466 || 146 || style="border-left-style:hidden"| 203 || style="border-right-style:hidden"| 65 || 34 || style="border-left-style:hidden"| 26 || style="border-right-style:hidden"| 12 || 5 || style="border-left-style:hidden"| 1 || - || style="border-right-style:hidden"| 151 || 54 || style="border-left-style:hidden"| 34 || style="border-right-style:hidden"| 2 || 0 || style="border-left-style:hidden"| 0 || style="border-right-style:hidden"| 2 || 0 || style="border-left-style:hidden"| 0 || style="border-right-style:hidden"| 132 || 46 || style="border-left-style:hidden"| 40 | style="border-right-style:hidden; font-weight:bold;"| 830 || style="font-weight:bold;"| 285 || style="border-left-style:hidden; font-weight:bold;"| 304 |- style="background: #E6E6E6; font-weight: bold;" ! scope=row colspan=3 style="background: #E6E6E6;" | Total sur la carrière | style="border-right-style:hidden"| 554 || 188 || style="border-left-style:hidden"| 208 || style="border-right-style:hidden"| 65 || 34 || style="border-left-style:hidden"| 26 || style="border-right-style:hidden"| 12 || 5 || style="border-left-style:hidden"| 1 || - || style="border-right-style:hidden"| 151 || 54 || style="border-left-style:hidden"| 34 || style="border-right-style:hidden"| 2 || 0 || style="border-left-style:hidden"| 0 || style="border-right-style:hidden"| 2 || 0 || style="border-left-style:hidden"| 0 || style="border-right-style:hidden"| 134 || 47 || style="border-left-style:hidden"| 40 | style="border-right-style:hidden"| 920 || 328 || style="border-left-style:hidden"| 309 |}

  • Dans la colonne Allemagne sont également comptabilisés ses statistiques en U19, U20 et Espoirs

Buts internationaux[modifier | modifier le code]

Palmarès[modifier | modifier le code]

Palmarès collectif de Thomas Müller (33 titres)
Bayern Munich (32) Équipe d’Allemagne (1)

Distinctions personnelles[modifier | modifier le code]

Décoration et honneur[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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