Thomas Fairland

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Thomas Fairland
Naissance
Décès
(49 ans)
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Fratrie
William Fairland (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Thomas Fairland, né à Londres en 1804 et mort en , est un lithographe, graveur et portraitiste britannique. Il se fait connaître en gravant d'après Edwin Landseer et William Henry Hunt[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Astonishment, lithographie d'après William Henry Hunt (vers les années 1870)
The Poacher's confederate, lithographie d'après Charles Hancock (avant 1852)

Thomas Fairland montre tôt un intérêt pour le dessin et pratique d'après nature au Kensington Gardens. Il étudie à la Royal Academy où il a Johann Heinrich Füssli comme professeur, et obtient une médaille d'argent pour un dessin d'Hercules qui sied encore[N 1] dans le hall d'entrée[2],[1].

Il s'intéresse ensuite à la gravure et devient l'élève de Charles Warren[N 2], mais est finalement plus attiré par l'art de la lithographie, procédé avec lequel il produit des œuvres de qualité ; à noter notamment The Recruit; or Who'll serve the King? ; The Village Champion et Left Leg Foremost d'après des œuvres originales de Robert Farrier (en) ; The Poacher's Confederate d'après Charles Hancock, The Rat-Catcher d'après Alexander Cooper ; et d'autres de nature similaire, dont une série intitulée The Sportsman's Exhibition. A Series of Heads of the principal British Sporting Dogs, d'après des images d'Edwin Landseer, Cooper et Hancock[2].

Un volume de Comic Sketches, d'après William Henry Hunt, publié en 1844, obtient un franc succès[2].

Son œuvre la plus importante — et, selon Lionel Henry Cust (vers 1900), « l'une des meilleures jamais réalisée en lithographie » — est le dessin de la Vierge et l'Enfant (connu en anglais sous le titre de the Rogers Madonna, de Raphaël. D'autres sujets lithographiés sont The Misers d'après Quentin Matsys ; Napoleon crossing the Alps d'après la célèbre peinture de Jacques-Louis David ; Imogene d'après Richard Westall ; ainsi que des portraits[2].

Avec le déclin de la lithographie dû à la concurrence étrangère et aux aléas de la mode, Fairland jette son dévolu sur la peinture de portraits. Il profite du mécénat de plusieurs personnages illustres, dont certains de la royauté[2],[1].

Il ne parvient cependant jamais à sortir d'une situation personnelle et familiale économiquement précaire, et après avoir longtemps lutté entre l'industrie et la maladie, il meurt de tuberculose pulmonaire en , à 49 ans[2].

Famille[modifier | modifier le code]

William Fairland, peut-être son frère, pratique également la lithographie, avec notamment The Culprit Detected d'après Farrier (1831) et The Lovers' Vigil d'après Robert Smirke. Il a aussi réalisé des sujets anatomiques[2].

Conservation[modifier | modifier le code]

La National Portrait Gallery conserve de nombreux portraits lithographiés de Fairland[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. À la date où a été écrite cette notice dans le Dictionary of National Biography, soit entre 1885 et 1900.
  2. Le Bénézit parle lui de Charles Heath (en), comme professeur de gravure[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Bénézit 1999, p. 267.
  2. a b c d e f et g Cust 1900, p. 152.
  3. (en) « Lithographies de Thomas Fairland », sur National Portrait Gallery (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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