Thomas Bruce (2e comte d'Ailesbury)

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Thomas Bruce
Fonctions
Lord-lieutenant du Bedfordshire
-
Membre du Parlement anglais de 1685-1687
Wiltshire (d)
Membre du Parlement d'Angleterre (1681)
Marlborough (d)
Membre du Parlement d'Angleterre (1680-1681)
Marlborough (d)
Membre du Parlement d'Angleterre (1679)
Marlborough (d)
Membre du Parlement d'Angleterre
Titre de noblesse
Comte d'Ailesbury (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Activité
Famille
Père
Mère
Diana Grey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Diana Bruce (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Elizabeth Seymour (d) (à partir de )
Charlotte d'Argenteau, comtesse d'Esneux (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Robert Bruce, Lord Bruce (d)
Charles Bruce
Elizabeth Brudenell (en)
Marie Bruce (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Parlement de l'Exclusion Bill (en)
Parlement de l'Habeas Corpus (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de détention
Blason
La Fontaine de Minerve au Grand Sablon à Bruxelles, offerte en reconnaissance aux Bruxellois par volonté testamentaire de Thomas Bruce, et accomplie par son héritier John Bruce en 1751.
Le blason de Thomas Bruce, Lord Elgin, que l'on peut voir sur la fontaine de Minerve au Grand sablon à Bruxelles.

Thomas Bruce né le et décédé à Bruxelles le , 2e comte d'Ailesbury et 3e comte d'Elgin, est un aristocrate jacobite et un mémorialiste anglais[1].

Biographie

Carrière

Il est le cinquième fils, mais premier survivant de Robert Bruce (1626-1685), 1er comte d'Ailesbury, et de Diana († 1689), fille d'Henry Grey (1er comte de Stamford) (v.1599-1673) [1].

Après l’embarquement du prince d’Orange pou l’Angleterre, il fut l’un des cinq pairs d’Angleterre qui restèrent fidèles à leur souverain Jacques II et, lors de la Glorieuse Révolution de 1688, il accompagna le 18 décembre son roi jusqu’à Rochester lorsque celui-ci s’enfuit de Londres.

Plus tard, en 1695, Thomas Bruce, devenu Lord Elgin, fut accusé d’avoir conspiré pour remettre Jacques II sur le trône, et il fut emprisonné à la Tour de Londres. Toutefois, il put échapper à la mort et dû partir du royaume.

Il alla s’installer à Bruxelles où il reçut une hospitalité agréable et qui lui sauva la vie (hospitium jucundum et salubre) comme il fut inscrit[2] sur la Fontaine de Minerve, œuvre du sculpteur Jacques Bergé, qu’il offrit en reconnaissance aux Bruxellois qui n’ont pas oublié son nom.

Ce fut son héritier, John Bruce, dont le lien familial[3] n'est pas précisé sur le monument qui se chargea de le faire ériger en 1751[4].

Le mémorialiste

Il a écrit des Mémoires qui ne furent publiés qu’en 1890, mais qui donnent un tableau très vivant de ce qu’il a vécu et de ceux qu’il a côtoyé.

Famille et descendance

Il épousa, en premières noces, le 30 octobre 1676, Lady Elizabeth Seymour (1656-1697), qui mourut en couches en 1697[1]. Elle était fille de Henry Seymour, Lord Beauchamp, et sœur et cohéritière de William Seymour († 1671), 3e duc de Somerset[1]. Ils eurent trois enfants :

  • Robert Bruce (1679-1685) ;
  • Charles Bruce (1682-1747), 3e comte d'Ailesbury et 4e comte d'Elgin ;
  • Honorable Elizabeth Bruce (1689-1745), qui épousa George Brudenell, 3e comte de Cardigan (dont descendance).

En secondes noces, à l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg de Bruxelles le 27 avril 1700, il épouse Charlotte Jacqueline d'Argenteau (1679-1710), comtesse d'Esneux[1]. Elle est une héritière flamande[1], fille de Louis Conrad d'Argenteau, comte d'Esneux, et de Marie de Locquenghien d'une famille des Lignages de Bruxelles. Ils eurent une fille :

  • Marie Thérèse Bruce (1704-1736), qui épousa le prince Maximilien de Hornes[1].

Non identifié

  • John (Joannes) Bruce, dont le lien de parenté n'est pas connu, fut à Bruxelles son héritier et son exécuteur testamentaire, selon l'inscription qu'il a fait mettre sur le Fontaine de Minerve.

Voir aussi

Notes et références

  1. a b c d e f et g Victor Stater, « Bruce, Thomas, second earl of Ailesbury (1656–1741) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, édition en ligne, septembre 2011.
  2. Thomas Bruce/Comes Ailesb(uriensis) M(agnae) Britanniae par /Hospitio apud Bruxellas XL annis/Usus jucundo et salubri,/De suo poni testamento jussit/Anno MDCCXL..
  3. Le lien de parenté de celui-ci avec Thomas Bruce n'est pas précisé et pose question. Thomas Bruce n'eut que deux fils, Robert Bruce(1679-1685), mort enfant, et Charles Bruce, 4e comte Elgin (1682-1747) déjà décédé en 1751 et n'ayant pas de John parmi ses enfants.
  4. Undecim vero post annis/Pace ubique terrarum firmata/Joannes Bruce haeres erigi curavit,/Francisco Lotharingo Rom(anum) imperium/Et Maria Theresia Caroli VI f(ilia)/Regna paterna fortiter vindicata/Feliciter et gloriose tenentibus/Carolo Lothar(ingo) Belgii gubernatore.

Bibliographie

  • Thomas Bruce, Earl of Ailesbury, Memoirs, édité par W.E. Buckley, London, 1890.

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