Thierry Braillard

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Thierry Braillard
Illustration.
Thierry Braillard en 2020
Fonctions
Secrétaire d'État chargé des Sports

(3 ans, 1 mois et 8 jours)
Président François Hollande
Premier ministre Manuel Valls
Bernard Cazeneuve
Gouvernement Manuel Valls I et II
Cazeneuve
Prédécesseur Valérie Fourneyron (ministre)
Successeur Laura Flessel (ministre)
Député français

(3 jours)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 1re du Rhône
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique RRDP
Prédécesseur Gilda Hobert
Successeur Thomas Rudigoz

(1 an, 10 mois et 19 jours)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 1re du Rhône
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique RRDP
Prédécesseur Michel Havard
Successeur Gilda Hobert
Vice-président du Conseil
régional de Rhône-Alpes

(6 ans et 20 jours)
Élection 28 mars 2004
Président Jean-Jack Queyranne
Biographie
Date de naissance (60 ans)
Lieu de naissance Bron (Rhône)
Nationalité Française
Parti politique PRG
Diplômé de IEP de Lyon - Faculté de droit - Lyon 3
Profession Avocat

Thierry Braillard, né le à Bron (Rhône), est un avocat et un homme politique français. Député de la 1re circonscription du Rhône à partir du , il a été secrétaire d'État chargé des Sports entre le et le . Il renonce à se présenter pour un nouveau mandat en 2017 et a repris son activité d'avocat au barreau de Lyon. Il est l'actuel président de la Fondation du sport français, depuis le .

Études[modifier | modifier le code]

Titulaire d'une maîtrise universitaire de droit privé obtenue à l'université Lyon 3, Thierry Braillard est également diplômé de Institut d'études politiques de Lyon[1].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

En mars 1986, Il devient assistant parlementaire du député de l’Ain, Dominique Saint-Pierre, durant deux années[réf. souhaitée]. En 1989, il est chargé de mission auprès du secrétaire d'État chargé des collectivités territoriales, puis chef de cabinet-adjoint du ministre du Tourisme (Jean-Michel Baylet) en 1990.

Enseignant le droit du travail à l'Institut d'administration des entreprises de Lyon ainsi qu'à l'Institut d'études politiques de Lyon, il devient avocat au barreau de Lyon en 1991[2], spécialisé en droit social et droit du sport.

S'étant mis en retrait de la vie publique, il redevient avocat au barreau de Lyon à compter du au sein de son propre cabinet « Thierry Braillard et Associés ». Spécialisé en droit du sport, droit des affaires et en droit du travail, il conseille, depuis , le FC Nantes pour son projet de futur stade de football et il participe, pour le compte du groupe M6, à la cession du club des Girondins de Bordeaux en . Il a également assisté le club de basket l'ADA Blois qui a contesté, durant l'été 2018, son refus d'accession en Jeep Elite Pro A. Il préside la commission droit du sport du Barreau de Lyon.

En , il défend l'athlète olympique Éloyse Lesueur dans un conflit opposant la sauteuse à la Fédération française d'athlétisme[3]. Par ailleurs, il accompagne des investisseurs franco-emiratis qui sont avec l'ancien joueur international de rugby, Christophe Dominici, dans la reprise du club de rugby de l'AS Béziers. En mars 2022, il est l'avocat de Pierre-Étienne Léonard, journaliste sportif qui gagne son procès contre France Télévision pour licenciement abusif. En juillet 2022, il est le conseil des repreneurs français du club de basket-ball Pau-Orthez qui retrouve le championnat Betclic Élite après avoir été rétrogradé administrativement. En juin 2023, il défend le footballeur Farès Bahlouli qui fait condamner son ancien club, le LOSC[4], pour harcèlement moral.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Au sein des Radicaux[modifier | modifier le code]

Thierry Braillard adhère au Mouvement des radicaux de gauche (MRG) en et devient le président national du Mouvement des Jeunes radicaux de gauche (MJRG) en 1987.

Élu local[modifier | modifier le code]

En , il est candidat aux élections municipales à Lyon, dans le 9e arrondissement, sur la liste menée par Gérard Collomb, sans être élu.

Thierry Braillard est élu pour la première fois au conseil municipal de Lyon et à la communauté urbaine de Lyon en .

En , il devient conseiller régional Rhône-Alpes à la suite de la démission de Jacky Darne. Il est réélu conseiller régional en puis en .

À partir d', Thierry Braillard occupe au conseil municipal de Lyon la fonction de maire-adjoint de Lyon chargé du sport et à la communauté urbaine de Lyon, la fonction de vice-président chargé des pôles de commerce et de loisirs. Il est réélu sur la liste de Gérard Collomb à ce titre en .

De 2004 à 2012, il est vice-président du Conseil régional de Rhône-Alpes chargé de l'Administration générale et du projet de déménagement de la Région à Lyon - Confluence. Réélu en 2010 sur la liste de Jean-Jack Queyranne, il est conseiller spécial aux technologies de l’information et de la communication, et au projet Confluence puis chargé de la mise en place du Comité régional consultatif sur la laïcité.

Après les élections municipales des 23 et 30 mars 2014, il est réélu dans le 7e arrondissement de Lyon et devient adjoint au maire chargé du tourisme.

Nommé secrétaire d'État chargé des Sports en , il démissionne de l'exécutif de la ville de Lyon pour redevenir conseiller municipal, qu'il restera jusqu'en .

Député du Rhône[modifier | modifier le code]

En , il est candidat aux législatives dans la 1re circonscription du Rhône soutenu par le Parti socialiste et le Mouvement des Radicaux de Gauche, sans être élu.

En 2012, avec le soutien national du PRG, de Gérard Collomb et de plusieurs élus socialistes locaux, il est candidat aux élections législatives dans la 1re circonscription du Rhône contre Philippe Meirieu, candidat EELV investi nationalement par le PS et face au député UMP sortant, Michel Havard.

Le , Thierry Braillard est élu député de la 1re circonscription du Rhône[5]. Dans un premier temps, cette élection est menacée d'annulation à la suite de la saisine du Conseil constitutionnel par son rival Philippe Meirieu pour dénoncer l'utilisation par Thierry Braillard du logo du PS sur ses supports de campagne[6],[7]. Le conseil constitutionnel décide le de rejeter la demande d'annulation de Philippe Meirieu[8],[9].

À l'Assemblée nationale, il siège au sein du groupe RRDP. Il siège au sein de la commission affaires culturelles, éducation, enseignement supérieur, recherche, sports. Il est vice-président des groupes d'amitié France/Argentine, France/Brésil et France/Israël. Il est désigné rapporteur d'un rapport parlementaire d'information sur l'application du fair-play financier au modèle économique des clubs de football professionnels français. Il est l'auteur d'une proposition de loi relative à la procédure prud'hommale en cas de prise d'acte de rupture qui a été adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale en . Votée au Sénat, elle devient une loi du .

Secrétaire d'État chargé des Sports[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé secrétaire d'État chargé des Sports, dans le gouvernement Valls I, auprès de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports[10]. Le , lors de la formation du nouveau gouvernement dirigé par Manuel Valls, il est confirmé dans ses fonctions de secrétaire d'État chargé des sports auprès du nouveau ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner. Il l'est encore lors du remaniement du et lors de celui du au cours duquel Bernard Cazeneuve devient Premier Ministre. Durant son mandat, il est à l'origine de trois lois : celle du sur le statut du sportif, la loi du sur le supportérisme et la loi du sur l'éthique et la compétitivité du sport professionnel. Il est également à l'origine du Pacte de performance qui permet aux entreprises de soutenir un sportif de haut niveau.

Élection présidentielle de 2017[modifier | modifier le code]

Il soutient le candidat En marche ! Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2017[11] alors que son parti est, conformément aux engagements de la primaire de gauche, derrière Benoît Hamon. Il commence ensuite sa campagne pour les élections législatives dans le but d'être réélu député mais se voit finalement opposer un candidat La République en marche !. Il critique alors le « non-respect de la parole donnée » de Gérard Collomb et annonce son retrait de la vie politique[12]. Il redevient alors avocat[13]. Il a été nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du .

Fondation du sport Français[modifier | modifier le code]

Le , il succède à Edwige Avice à la Présidence de la Fondation du sport Français. En , il est l'instigateur de l'opération « Soutiens ton club », soutenue par le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) et CPSF (Comité Paralympique et Sportif Français).

Carrière d'écrivain[modifier | modifier le code]

Il publie le son premier roman Le Dilemme national (Vérone Éditions - 250 p). L'histoire d'une provinciale esseulée, isolée, endettée et en proie à un déclassement qui s'enrôle au Rassemblement National. Un soir, elle tombe amoureuse de Ryan…

Vie privée[modifier | modifier le code]

Thierry Braillard est père de quatre enfants : deux garçons (Bastien et Sacha) et deux filles (Claudia et Alexandra). Divorcé, il s'est remarié en 2003 avec Sophie Jérôme[14].

Distinctions et Fonctions[modifier | modifier le code]

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

  • Avocat au barreau de Lyon[2]
  • Vice-président de la communauté urbaine de Lyon (Grand Lyon) chargé des pôles de loisirs et de commerce, de 2001 à 2007.
  • Vice-président de la région Rhône-Alpes chargé de l'organisation générale, des relations extérieures et de la vie associative de 2004 à 2010.
  • Vice-président national du Parti radical de gauche de 2008 à 2017.
  • Président de la Fondation du sport français, depuis le (en cours)[16].
  • Administrateur de la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes (BPAURA) depuis le 4 mai 2023.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « sports.gouv.fr/organisation/Le… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. a et b Fiche de Thierry Braillard, Ordre des avocats - barreau de Lyon.
  3. « Stade 2 Émission du dimanche 21 juin 2020 » (consulté le )
  4. Marc Leplongeon, « Pourquoi le LOSC a été condamné à verser 510 000 euros à Fares Bahlouli » Accès payant, sur L'Equipe, (consulté le ).
  5. Gérard Collomb conforte son assise politique à Lyon, Le Figaro, 18 juin 2012.
  6. Jean-Yves Bonvarlet, Législatives: une seconde chance pour Marine Le Pen à Hénin-Beaumont?, Slate, 1er octobre 2012.
  7. Fabien Fournier, Vers l'annulation de l'élection de Thierry Braillard ?, Lyon Capitale, 5 octobre 2012.
  8. Dalya Daoud, L’élection du député Thierry Braillard confirmée : Philippe Meirieu est abasourdi, Rue 89 Lyon, 21 novembre 2012.
  9. NEXINT, « Conseil Constitutionnel », sur www.conseil-constitutionnel.fr, (consulté le )
  10. Décret du 9 avril 2014 relatif à la composition du Gouvernement, JORF no 0085 du 10 avril 2014, p. 6 560.
  11. Yves Calvi et Julien Absalon, « Présidentielle 2017 : Thierry Braillard soutient Emmanuel Macron », rtl.fr, 23 mars 2017.
  12. Amandine Réaux, « L’ex-ministre PRG Thierry Braillard renonce aux législatives et se retire de la vie publique à cause d’Emmanuel Macron », lelab.europe1.fr, 15 mai 2017.
  13. « Matthias Fekl porte la robe », Paris Match, semaine du 9 au 15 novembre 2017, page 39.
  14. « Fiche de Thierry Braillard », sur WikiPol, slate.fr (consulté le ).
  15. « Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes | BPAURA », sur Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes (consulté le )
  16. Thierry Braillard président de la Fondation du Sport Français, sur L'Équipe, 16 avril 2020.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]