Théodore Homberg

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Théodore Homberg
Fonctions
Président
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen
-
Premier avocat général
Cour d'appel de Rouen
Président
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen
-
Biographie
Naissance
Décès
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RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
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Eugène Homberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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François Théodore Homberg, né le au Havre et mort le à Rouen, est un magistrat et juriste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de l'armateur Henri-Théodore Homberg (1771-1804) et d'Armande Eustache, neveu du baron Augustin-Charles-Alexandre Ollivier, Théodore Homberg suit des études de droit, se fait inscrire au barreau, avant de rejoindre la magistrature en tant que substitut à Provins en 1825. Légitimiste, refusant de prêter serment à Louis-Philippe et au nouveau régime, il est révoqué en .

Il retrouve sa place dans la magistrature qu'à la chute de la monarchie de Juillet, en tant que premier avocat général près la Cour d'appel de Rouen. Ayant été soutenu par le Comité du parti de l'Ordre, il donne sa démission en conséquence du parquet en 1849 pour le siège, et devient alors président du tribunal civil de Pithiviers en 1850, puis de Bernay la même année. Il passe conseiller à la Cour d'appel de Rouen en 1857[1],[2]. Il est admis à la retraite en .

Auteur de plusieurs ouvrages de droit, il est admis à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen en 1839, qu'il préside en 1848 et en 1861[3].

Il est inhumé au cimetière monumental de Rouen.

Marié à Émilie Taillet, fille du bâtonnier Athanase François Taillet et petite-fille de Vincent Prosper Ribard, il est le beau-père de Paul Baudry (1825-1909).

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le Pont de bateaux (1836)
  • Histoire du régime dotal chez les Romains (1841)
  • Guide des expropriations pour cause d'utilité publique (1841)
  • Guide de l'inventeur ou Commentaire de la loi du sur les brevets d'invention (1844)
  • Abus du régime dotal au point de vue des intérêts du pays et de ceux de la famille, histoire et critique de ce régime (1845)
  • De la répression du vagabondage (Durand, 1862)
  • Conférence sur les connaissances les plus utiles aux habitants de la campagne (1875)

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ "François Théodore HOMBERG", in Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe – XXe siècles
  2. ↑ « Homberg (Théodore) », dans Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. (1.)-2. supplément, .
  3. ↑ Fiche sur le site de l'Académie de Rouen, rouen-histoire.com.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Homberg (Théodore) », dans Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. (1.)-2. supplément, .
  • Jean-Pierre Royer, Renée Martinage et Pierre Lecocq, Juges et notables au XIXe siècle, Presses universitaires de France, .
  • Jean-Jacques Pinel (préf. Christian Hérail), Histoire de 140 familles : Témoignages de 70 descendants. 2 siècles d'industrie à Rouen, Rouen, s.n., , 423 p. (ISBN 978-2-9532785-0-7), « Famille Homberg », p. 163-165.

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