Théodora de Trébizonde

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Théodora de Trébizonde
Fonction
Impératrice de Trébizonde
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Biographie
Naissance
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
SinopVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Femme politique, religieuse chrétienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Rusudan de Géorgie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Andronic II de Trébizonde (frère consanguin)
Georges Ier de Trébizonde (frère consanguin)
Jean II de Trébizonde (frère consanguin)Voir et modifier les données sur Wikidata

Theodora Megale Komnene (grec moderne : Θεοδώρα Μεγάλη Κομνηνή, Theodōra Megalē Komnēnē), (née avant 1253 – morte après 1285), est impératrice de Trébizonde de 1284 à 1285.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est la fille de l'empereur Manuel Ier de Trébizonde et de sa seconde épouse Rousoudan une princesse originaire d’« Ibérie », d'après son nom lié à la dynastie des Bagratides mais dont l'origine exacte est inconnue[1].

En 1284, avec l'aide de son parent, le roi David VI Narin d'Iméréthie elle entreprend de s'emparer de la couronne au détriment de son demi-frère, l'Empereur Jean II alors à Constantinople[2]. Bien que David VI Narin n'ait pas réussi à prendre la ville de Trébizonde, il occupe plusieurs provinces de l'Empire.

Théodora est néanmoins rapidement chassée, et Jean II recouvre son trône. Malgré la brièveté de son règne, elle émet des pièces de monnaie, dont 36 exemplaires ont été conservés. Des aspers d'argent et des nomismata de bronze. Ce monnayage démontre qu'elle a été effectivement reconnue comme « Impératrice de Trébizonde », comme le note également le chroniqueur Michel Panaretos . Elle est, du reste, la seule Impératrice de Trébizonde dont on possède des émissions monétaires[3]. Avant et après son court règne, Théodora était une nonne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Manuel Megas Komnenos dans Medieval Lands.
  2. William Miller, Trebizond: The last Greek Empire of the Byzantine Era: 1204-1461, 1926 (Chicago: Argonaut, 1969), p. 30.
  3. (en) Warwick Wroth, Catalogue of the Coins of the Vandals, Ostrogoths and Lombards and of the Empires of Thessalonica, Nicaea and Trebizond in the British Museum, Londres, Trustees of the British Museum, 1911, p. lxxx, 277.

Sources[modifier | modifier le code]

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Theodora of Trebizond » (voir la liste des auteurs), édition du .
  • (en) W. Miller, Trebizond : The Last Greek Empire of the Byzantine Era, Chicago, 1926.