Tetracarpidium conophorum

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Tetracarpidium conophorum
Description de l'image Defaut 2.svg.
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Noyau des Dicotylédones vraies
Clade Rosidées
Clade Fabidées
Ordre Malpighiales
Famille Euphorbiaceae
Genre Tetracarpidium

Espèce

Tetracarpidium conophorum
Hutch. & Dalziel, 1928[1]

Synonymes

  • Angostylidium conophorum (Müll. Arg.) Pax & K. Hoffm.[2]
  • Cleidion mannii Baker[2]
  • Cleidion preussii (Pax) Baker[2]
  • Mallotus preussii Pax[2]
  • Plukenetia conophora Müll. Arg. (préféré par GRIN)[3]
  • Tetracarpidium conophorum (Müll. Arg.) Hutch. & Dalziel[3]
  • Tetracarpidium conophorum (Müll.Arg.) Hutch. & Dalziel[2]
  • Tetracarpidium staudtii Pax[2]

Tetracarpidium conophorum est une espèce de plantes à fleurs du genre Plukenetia et la famille des Euphorbiacée. Le synonyme de la plante est Plukenetia conophora[4] et les noms communs « noix africaine » ou « noix nigériane »[5]. C'est un arbuste prenant la forme d'une grosse liane originaire d'Afrique.

Description[modifier | modifier le code]

T. conophorum est un arbuste sarmenteux d’une longueur allant jusqu’à 6 mètres et qui produit des noix[5]. L’espèce est trouvée dans la zone des forêts tropicales humides d’Afrique de l'Ouest et d’Afrique centrale[6].

Utilité[modifier | modifier le code]

Les noix de T. conophorum, appelées aussi ukpa, awusa, asala, kaso ou ngak, sont bouillies et consommées comme des snacks au Nigeria et au Cameroun[5]. Elles sont riches en lipides avec presque 80 % de lipides polyinsaturés[6].

L’écorce et les feuilles sont utilisées en médecine traditionnelle pour soigner la dysenterie et d'autres maladies[6]. Les racines de T. conophorum auraient aussi du potentiel pour la médecine traditionnelle[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Hédin, « Une plante oléagineuse peu connue de l'Ouest africain : le Tetracarpidium conophorum », in Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, 1929, vol. 9, no 100, p. 752-753, [lire en ligne]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :