Tempête Vivian

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Tempête Vivian
Localisation
Régions affectées
Caractéristiques
Type
Tempête synoptique hivernale de type « bombe »
Vent maximal
Généralement 120 à 160 km/h mais jusqu'à 268 km/h au col du Grand-Saint-Bernard et 212 km/h à l'Île-Rousse
Pression minimale
940 hPa
Date de formation
Date de dissipation
Conséquences
Nombre de morts
64[1]
Coût
4 milliards $US[1] (2002)

La tempête Vivian (ou Viviane[2]) est une dépression météorologique à cyclogénèse intense, ou « bombe météorologique », qui a frappé le nord-ouest de l'Europe du 25 au . Il s'agit d'une des pires tempêtes à frapper le continent, juste trois ans après la tempête de 1987 et seulement un mois après la tempête Daria, mais également après une série de tempêtes (Herta le 3 février, une autre le 7 février et encore une autre le 16 février. Vivian a été suivi de la tempête Wiebke deux jours plus tard, cette dernière a parcouru une trajectoire plus au sud affectant particulièrement l'Allemagne.

L’OCDE mentionne dans son rapport de 2005 que Vivian a provoqué 64 morts[1].

Évolution météorologique[modifier | modifier le code]

Le centre de Vivian a traversé le nord de l'Écosse puis la mer du Nord tout en s'intensifiant. Il est passé par la suite en Scandinavie, atteignant sa pression minimale de 940 hPa juste avant de toucher la côte ouest de la Suède[3],[4]. Le système s'est graduellement comblé par la suite en traversant la mer Baltique. Sa trajectoire a été plus au nord de la tempête Daria, un mois plus tôt.

Le corridor de vents violents a été particulièrement large. Des rafales à plus de 145 km/h ont soufflé aussi au sud que le Nord de l'Angleterre, la Belgique, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Suisse. Les vents ont atteint jusqu'à 212 km/h à l'île-Rousse en France[5].

Elle fut l'une de la dizaine de tempêtes s'étant abattuent sur la Belgique lors de l'hiver 1990.

Impacts[modifier | modifier le code]

L'OCDE estime les dégâts à 4 milliards $US[1] (2002). Les plus grandes pertes se sont produites en Grande-Bretagne, en Belgique et en Suisse. Dans ce dernier pays, des rafales jusqu'à 268 km/h ont été signalées au Col du Grand-Saint-Bernard, détruisant de grandes superficies forestières en montagne[6].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (fr) L'OCDE en chiffres : Statistiques sur les pays membre, Éditions OCDE, , 98 p. (ISBN 978-92-64-01306-3, présentation en ligne, lire en ligne), p. 87
  2. « Viviane et Wiebke du 26 au 28 février 1990 », sur tempetes.meteo.fr (consulté le )
  3. (de) P. Bissolli, L. Göring et Ch. Lefebvre, « Extreme Wetter- und Witterungsereignisse im 20. Jahrhundert », Klimastatusbericht, Deutscher Wetterdienst,‎ , p. 28 (lire en ligne, consulté le )
  4. (fr) Ludwig Z'graggen et Andreas Hostettler, « Tempête d'ouest et températures record : section Comparaison avec Vivian et Lothar », Actualité météorologique, MétéoSuisse,
  5. « Viviane et Wiebke du 26 au 28 février 1990 - Tempêtes en France métropolitaine », sur tempetes.meteo.fr (consulté le )
  6. (en) PARADEX Europe Windstorm : Methodology and Technical Specifications 2008, Risk Management Solutions, , 34 p. (lire en ligne), p. 19