Teissières-lès-Bouliès

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Teissières-lès-Bouliès
Teissières-lès-Bouliès
L'église de la Nativité
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne
Maire
Mandat
Yves Coussain
2020-2026
Code postal 15130
Code commune 15234
Démographie
Gentilé Teissierois, Teissieroises
Population
municipale
336 hab. (2021 en augmentation de 5,33 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 49′ 24″ nord, 2° 32′ 40″ est
Altitude Min. 402 m
Max. 821 m
Superficie 19,51 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vic-sur-Cère
Législatives Première circonscription
Localisation
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Teissières-lès-Bouliès
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Teissières-lès-Bouliès
Liens
Site web teissieres-les-boulies.fr/

Teissières-lès-Bouliès est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cette commune est située au nord-ouest du bassin sédimentaire d'Aurillac. Son unité paysagère, constituée de collines faites d'argiles sableuses, présente un contraste, dans son relief et dans sa mise en valeur, avec le reste du bassin d’Aurillac. Elle forme des paysages vallonnés à dominante agricole où de nombreux boisements peu étendus, de feuillus (chêne Pédonculé), mélangés au pin sylvestre et au bouleau, occupent les pentes, les fonds de vallons ou le sommet des croupes. Le réseau bocager est dense, en particulier sur les zones de pente[1].

Communes limitrophes de Teissières-lès-Bouliès
Labrousse
Prunet Teissières-lès-Bouliès Vezels-Roussy
Leucamp

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 335 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Aurillac à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 134,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Teissières-lès-Bouliès est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1],[I 2].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,6 %), prairies (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 196, alors qu'il était de 185 en 2013 et de 171 en 2008[I 3].

Parmi ces logements, 71,6 % étaient des résidences principales, 24,9 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,5 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Teissières-lès-Bouliès en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (24,9 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (92 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

Le logement à Teissières-lès-Bouliès en 2018.
Typologie Teissières-lès-Bouliès[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
Résidences principales (en %) 71,6 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 24,9 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 3,5 11,9 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Au début du XVIIIe siècle, la famille de Filiquier exploite une verrerie dans les bois de la paroisse[12].

D'après une information transmise par nos anciens, le maréchal Ney aurait passé une nuit au « château » du hameau de la Joyeuse qui se trouve à la limite de Teissières-lès-Bouliès, de Prunet et de Labrousse. C'était probablement en 1815, peu de temps avant son arrestation au château de Bessonies dans le Lot.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 mars 1989 Yves Coussain apparenté UDF Conseiller régional, conseiller général
Député (1988-2007)
mars 2001 mars 2008 Michel de Filiquier    
mars 2008 En cours
(au 30 mai 2020)
Yves Coussain[13] UMP puis UDI Retraité

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

En 2021, la commune comptait 336 habitants[Note 3], en augmentation de 5,33 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
526520675731847812762741723
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
691676675634670670631655620
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
579608591518503495513508485
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
418365369338319268297302318
2015 2020 2021 - - - - - -
319330336------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,2 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (26,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (35,1 %) est inférieur au taux départemental (35,6 %).

En 2019, la commune comptait 178 hommes pour 152 femmes, soit un taux de 53,94 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,85 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2019 en pourcentage[I 8]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,2 
90 ou +
2,0 
10,7 
75-89 ans
12,5 
22,5 
60-74 ans
20,4 
21,3 
45-59 ans
21,1 
15,7 
30-44 ans
19,7 
6,7 
15-29 ans
9,9 
20,8 
0-14 ans
14,5 
Pyramide des âges du département du Cantal en 2020 en pourcentage[18]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
10 
75-89 ans
13,7 
22,5 
60-74 ans
22,1 
22,1 
45-59 ans
20,6 
16,2 
30-44 ans
15,3 
13,7 
15-29 ans
11,9 
14,4 
0-14 ans
13,5 

Économie[modifier | modifier le code]

  • Source d'eau minérale[19], exploitée depuis 1821, depuis 1996 pour l'activité bonbonnes.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-de-la-Nativité[20]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Yves Coussain (1944- ), né dans la commune, maire de 1983 à 1989, puis depuis 2008, député de 1988 à 2007.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Teissières-lès-Bouliès » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Teissières-lès-Bouliès - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Teissières-lès-Bouliès - Section LOG T7 » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  8. Insee, « Évolution et structure de la population en 2019 - Commune de Teissières-lès-Bouliès (15234) », (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Schéma de cohérence territoriale du Bassin d'Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie », sur scotbacc.fr, .
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Teissières-lès-Bouliès et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Aurillac », sur la commune d'Aurillac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Aurillac », sur la commune d'Aurillac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  12. Tristan Busser, Les gentilshommes verriers de Haute-Auvergne du XVIe au XIXe siècle, Aurillac, Société des lettres, sciences et arts La Haute-Auvergne, 2002.
  13. « Le nouveau conseil municipal s’installe », (consulté le )
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
  19. Les sources de Teissières
  20. « L'Église de Teissières-les-Bouliès » [PDF]