Tarnos
Tarnos | |||||
L'église Notre-Dame des Forges. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Dax | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Seignanx | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Lespade (PCF) 2014-2020 |
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Code postal | 40220 | ||||
Code commune | 40312 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tarnosien | ||||
Population municipale |
12 920 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 492 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 32′ 28″ nord, 1° 27′ 36″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 53 m |
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Superficie | 26,26 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Seignanx | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Tarnos est une commune française située dans le sud du département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine, dans le canton de Seignanx, aux portes du Pays basque.
Géographie
Localisation et accès
Commune de l'aire urbaine de Bayonne située dans son unité urbaine sur la Côte d'Argent dans les Landes de Gascogne, elle est limitrophe des Pyrénées-Atlantiques.
Quatrième ville des Landes, située à l'extrême sud-ouest du département[2], Tarnos est une ville de tradition industrielle qui a su préserver un cadre de vie de qualité.
D'une superficie de 2 700 hectares, le territoire communal est composé à 75 % de zones naturelles et agricoles le reste constituant la zone urbaine.
La commune de Tarnos est desservie par des infrastructures majeures : RD 810, RD 817, le port de Bayonne et l'Aéroport de Biarritz-Pays basque à 15 km.
Ce port industriel est également le point de départ des 106 km de plage landaise.
Communes limitrophes
Lieudits et hameaux
Quatre quartiers composent la commune de Tarnos[4] :
- Tarnos ;
- le Boucaud ;
- Castillon ;
- la Humère.
Toponymie
Son nom occitan gascon est Tarnòs[5]. Son nom basque est quant à lui Tarnose[6].
Son nom proviendrait de l’association de Tarinus et du suffixe -os. Tarinus serait le nom d'un homme de l'époque gallo-romaine, propriétaire terrien et se retrouve dans Tarnac. Le suffixe -os signifie domaine, surface, territoire en ibère. Tarnos signifierait ainsi « domaine de Tarinus ».
Histoire
Origine
Les origines de Tarnos sont méconnues. Les premières mentions de Tarnos remontent au XIIe et XIIIe siècle. L'église fortifiée du centre ville est une ancienne commanderie-hôpital des Chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Édifiée au XIIe siècle, elle servait principalement à l'accueil des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle qui suivaient le chemin du littoral.
De plus, le Livre d'Or de la cathédrale de Bayonne datant du XIIIe siècle témoigne à plusieurs reprises de l'existence de la paroisse Saint Vincent de Tarnos.
Jusqu'au XVIIIe siècle, Tarnos est une paroisse à l'habitat dispersé sur plusieurs hameaux et grands domaines : Ordozon, Garros, Romatet, Estiey, Boucau... Son économie est principalement tournée vers l'agriculture et repose sur la culture et l'élevage traditionnels.
Au XIXe siècle, Tarnos amorce son entrée dans l'ère industrielle et devient au début du XXe siècle le premier pôle du monde ouvrier landais.
Le Détournement de l'embouchure de l'Adour
Jusqu'au XVIe siècle, l’Adour traversait Tarnos du sud au nord pour se jeter à Vieux Boucau. Louis de Foix décide de détourner le fleuve et de couper son orientation au nord en construisant une digue et ainsi l’obliger à se jeter dans l’Océan tout proche. La nouvelle embouchure est ouverte le .
Le chemin de fer et le détachement de Boucau
En 1855, le tracé de la voie qui traverse tout le territoire de Tarnos entraîne la création d’une gare au quartier du Boucau. L’accès maritime et la voie ferrée vont donner un nouvel élan économique. C’est Napoléon III qui décide en 1857 de détacher de la commune de Tarnos, deux sections cadastrales de Boucau et de Romatet pour créer la ville de Boucau, avant port de Bayonne.
L'implantation de l'usine sidérurgique des forges de l'Adour
L’amélioration des accès maritimes, la desserte ferroviaire, la proximité de l’Espagne avec ses gisements de minerai de fer de Biscaye vont conduire à l’implantation de l’usine des Forges de l'Adour en 1881, spécialisée dans la production de rails et accessoires des voies ferrées.
Cette industrialisation subite mais remarquable va entraîner une expansion économique et une poussée démographique sans précédent sur la commune.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Période | Identité | Parti | Qualité |
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avant le 7 août 1816 | Joseph Destremaut | ||
du 7 août 1816 au 28 août 1816 | Charles Lalanne | ||
du 28 août 1816 au 19 mars 1818 | Pierre Castillon | ||
du 19 mars 1818 au 12 août 1823 | Bernard Duboscq | ||
du 12 août 1823 au 12 décembre 1828 | Joseph Mege | ||
du 12 décembre 1828 au 9 septembre 1840 | Salvat Lalanne | ||
du 9 septembre 1840 au 27 novembre 1844 | Paul Adoue | ||
du 27 novembre 1844 au 2 octobre 1857 | Pierre Lacouture | ||
du 2 octobre 1857 au 8 octobre 1870 | Jean Séverin-Rouy | ||
du 8 octobre 1870 au 14 mai 1871 | Joseph Bernettes | ||
du 14 mai 1871 au 9 juin 1878 | Charles de Lalande | ||
du 9 juin 1878 au 24 juillet 1904 | Jean-Baptiste Devert | ||
du 31 août 1904 au 4 décembre 1919 | Maurice Labrouche | ||
du 17 décembre 1919 au 24 mai 1920 | François Graciet | PCF | militant socialiste |
du 30 mai 1920 au 30 juin 1920 | Pierre Dufourcet | ||
du 30 juin 1920 au 17 août 1920 | Adolphe Pomade | ||
du 17 août 1920 au 4 octobre 1923 | Pierre Dufourcet | PCF | |
du 7 octobre 1923 au 10 octobre 1923 | Jean-Baptiste Sanglan | PCF | Adjoint faisant fonction de Maire |
du 23 décembre 1923 au 9 mai 1925 | Alexandre Pereyre | PCF | |
du 16 mai 1925 au 14 juin 1930 | Jean Bebé | PCF | Ouvrier puis petit exploitant agricole[7] |
du 25 juin 1930 au 31 juillet 1930 | Joseph Biarrotte | PCF | Ouvrier aux Forges de l'Adour |
du 12 août 1930 au 8 mai 1935 | Charles Durroty | PCF | Déporté à Sachsenhausen en 1943, mort en déportation |
du 31 mai 1935 au 2 novembre 1939 | Joseph Biarrotte | PCF | Ancien ouvrier |
du 5 novembre 1939 au 13 août 1944 | Maurice Daugareil | Président de la Délégation spéciale nommé par le préfet et maintenu par le régime de Vichy | |
du 31 août 1944 au 21 octobre 1947 | Albert Castets | PCF | Ouvrier aux Forges de l'Adour puis représentant de commerce[8] |
du 25 octobre 1947 au 12 mars 1971 | Joseph Biarrotte | PCF | Ancien ouvrier, ancien déporté à Buchenwald[9] |
du 12 mars 1971 au 27 avril 1991 | Jean André Maye | PCF | Conseiller général du canton de Saint-Martin-de-Seignanx (1964-1988) |
du 27 avril 1991 au 9 octobre 2004 | Pierrette Fontenas | PCF | Conseillère générale du canton de Saint-Martin-de-Seignanx (1988-2008) Présidente de la communauté de communes du Seignanx (-2008) |
depuis le 9 octobre 2004 | Jean-Marc Lespade | PCF | Conseiller départemental du canton du Seignanx depuis 2015 |
Politique environnementale
Dans son palmarès 2017, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[10].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[11],[Note 1].
En 2021, la commune comptait 12 920 habitants[Note 2], en augmentation de 4,3 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La densité de population de Tarnos est passée de 192,5 à 449,3 habitants par kilomètre carré de 1968 à 2009.
Année | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2009 |
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Densité de population | 192,5 | 265,0 | 313,0 | 346,5 | 383,6 | 449,3 |
Économie
Jusqu’à la moitié du XIXe siècle avant l’arrivée du chemin de fer, l’activité économique de Tarnos se concentre autour des produits de la pêche (la baleine…) de la polyculture issues des métairies (céréales, vignes, et vergers, maraîchage…). Quelques moulins à eaux fonctionnaient sur les ruisseaux rejoignant l’Adour. L’exploitation des pins fournit résine et térébenthine et goudrons à la Marine Royale. Plusieurs tuileries fabriquaient des brises et des tuiles.
- Activités portuaires (Maïs, produits chimiques, bois).
- Aciérie Beltrame.
- Industries chimiques.
- Aéronautique (Safran Helicopter Engines).
- Centre commercial.
- Tourisme.
Bus de l'agglomération de Bayonne
Les lignes B, 9, 4 et 16 du réseau de bus Chronoplus, géré par Transdev agglomération de Bayonne, desservent Tarnos en la reliant aux autres communes de l'agglomération : Anglet, Bayonne, Biarritz, Bidart, Boucau et Saint-Pierre-d'Irube[14].
Personnalités liées à la commune
- Dominique Arnaud, coureur cycliste.
- Guy Dolhats, coureur cycliste.
- Romain Sicard, Formé, en minime et cadet, au Vélo-Club Tarnos (2002-2004)
- Zaz, chanteuse française qui fut l'une des quatre chanteuses d'un orchestre de variété basque de seize personnes à Tarnos.
Lieux et monuments
Voies
297 odonymes recensés à Tarnos au 27 janvier 2014 | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Clos | Impasse | Montée | Passage | Place | Pont | Route | Rue | Square | Venelle | Autres | Total |
67 | 10 [N 1] | 1 [N 2] | 30 | 0 | 57 | 0 | 0 | 10 | 0 | 9 | 107 [N 3] | 2 [N 4] | 1 [N 5] | 3 [N 6] | 297 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap |
Voies dédiées pédestres et cyclables
Voie verte
La Voie verte du littoral atlantique aboutit à Tarnos-Plages[15].
Chemin de Compostelle
Le Chemin de Compostelle passe par Tarnos-Plages où les pèlerins peuvent faire étape en village de vacances.
Édifices et sites
- L'église Saint-Vincent-Diacre de Tarnos (centre-ville) : église romane avec sa fresque visible dans le chœur
- L'église Notre-Dame des Forges : inscrite aux monuments historiques depuis 2001
- Digue protégeant l'embouchure de l'Adour
- Ses plages (plage du Métro, et de la Digue)
- Zone humide du Métro
Événements
- Fête de Tarnos la semaine de l'Ascension.
- 1995 - teknival à Tarnos
- Festival « Les Océaniques » (3e weekend de juillet), au parc de la nature, festival de musiques actuelles et d'arts de rues avec des artistes locaux, nationaux et internationaux.
- Fête des pins, début juillet.
Jumelages
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Le nom des habitants du 40 », sur www.habitants.fr (consulté le )
- « http://www.ville-tarnos.fr/tarnos/page.asp?PAGE=Localisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Carte IGN sous Géoportail
- Archives départementales des Landes, « Archives numérisées - Cadastre / Tarnos », (consulté le )
- « Toponymes occitans », sur www.locongres.org (consulté le )
- « Exonymie », sur www.euskaltzaindia.eus (consulté le )
- http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article98779
- http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article18963
- http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article16660
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 6 décembre 2017.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Plan du réseau Chronoplus à partir du 31 janvier 2010, consulté le 14 février 2010.
- « Fiche VVV - AF3V », sur www.af3v.org (consulté le )
- Annuaire des villes jumelées
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la commune
- Office de tourisme du Seignanx
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