Targasonne
Targassonne | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Pyrénées Cerdagne | ||||
Maire Mandat |
Maurice de Gerona 2014-2020 |
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Code postal | 66120 | ||||
Code commune | 66202 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Targasonnais | ||||
Population municipale |
195 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 30′ 01″ nord, 1° 59′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 1 383 m Max. 2 123 m |
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Superficie | 7,80 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Les Pyrénées catalanes | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Targassonne Écouter ( en catalan Targasona ) (nommée également Targasonne de façon non officielle) est une commune française située en Cerdagne, dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie[1].
Géographie
Localisation
Targassonne est une commune située en Cerdagne dans l'arrondissement de Prades entre Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes et Font-Romeu-Odeillo-Via.
Communes limitrophes
commune | surface | % du Dép | Code INSEE |
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Targassonne | 211Ha | 4 % | 66202 |
Géologie et relief
- les granites dans le département :
- Présent dans les hauts massifs du Madres et du Puig Pedros, en Cerdagne, dans le Canigou et les Albères, mais aussi dans le Fenouillèdes.
- Formations d'un paysage reconnaissable, avec l'érosion de roche sous la forme de chaos (rochers arrondis), dont le chaos de Targassonne fait partie[2]
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[3].
Hydrographie
Les ruisseaux du Rec d'Egat et du Rec de Ribals traversent Targassonne du nord-est vers le sud-ouest [4]
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Targasona[5]. Le nom officiel français Targassonne[6] est considéré comme erroné par les toponymistes de l’Institut d’Estudis Catalans de l'université de Perpignan, qui lui préfèrent Targasonne[5]. On trouve aussi un décret de 2004 utilisant la graphie Targasonne[7].
La mairie de la commune utilise cette dernière forme, dont la prononciation ([targazɔn̩]) est plus proche de la forme catalane originelle ([təɾɣə'zonə][5]). En 2012, les panneaux routiers n'indiquent que cette dernière orthographe.
La paroisse de Saint-Saturnin de Targasona est citée pour la première fois en 839[8].
Histoire
C'est au Ve siècle avant JC que les premiers habitants du village arrivent, du nom des Kéretanis, ils occupent la Cerdagne. Ils disparaissent et laissent leurs places aux Romains en -128, à la chute de l'Empire romain. Ce n'est qu'au temps des Carolingiens en 811 que le village crée son histoire[réf. nécessaire].
Régie par le système féodal de Charlemagne, la Cerdagne devient un comté, comme son voisin le Roussillon.
Deux chapelles dédiées à saint Vincent peuvent être observées[9].
Chaos de Targassonne
Le chaos de Targassonne est un héritage glaciaire et périglaciaire de l’Holocène. Il comprend d'énormes blocs granitiques (le granite est composé de feldspath, mica noir et quartz[10]). Le Chaos est un site connu en France pour sa pratique de l’escalade de bloc en montagne. Il se trouve entre Puigcerdà et Font-Romeu à 1 500 m d’altitude.
Politique et administration
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale
Liste des maires
Population et société
Démographie
Ses habitants sont appelés les Targasonnais[13].
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Notes :
- 1358 et 1365 : pour Targassonne et Villate ;
- 1378 : dont 4 f pour Villate ;
- 1553 : pour Targassonne et Palmanill ;
- 1720 : pour Targassonne et Palmanill.
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2021, la commune comptait 195 habitants[Note 1], en augmentation de 8,33 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[18] | 1975[18] | 1982[18] | 1990[18] | 1999[18] | 2006[19] | 2009[20] | 2013[21] |
Rang de la commune dans le département | 179 | 187 | 150 | 152 | 148 | 146 | 146 | 148 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Égat et Targassonne. Égat accueille l'école primaire de la maternelle au CE1, et Targassonne l'école élémentaire du CE2 au CM2[22]. L'école est située au bourg, en face de la mairie.
Le secteur du collège est Font-Romeu[23].
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale : 29 novembre[24].
Santé
Sports
- Parapente au pic des Mouroux
- Le site d'escalade de Targassonne est le deuxième site de bloc de France après celui de Fontainebleau[25].
- Piscine couverte près de la mairie
-
L'école communale
-
La piscine
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 991 €[26].
Emploi
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La centrale solaire Thémis, centre de recherche et développement ainsi que centrale solaire productrice d'électricité pour le réseau d'électricité de France, (EDF) en Cerdagne.
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées catalanes[7].
La commune abrite deux églises romanes : l'église paroissiale Saint-Saturnin, et l'ancienne église Saint-Vincent de Vilalta, aujourd'hui désaffectée (Vilalta est un ancien village)[27].
-
La centrale solaire Thémis
-
Le chaos de Targassonne
-
L'église Saint-Saturnin
-
La chapelle de Mas Vilalte
Personnalités liées à la commune
Patrick Berhault, célèbre grimpeur ouvrira des blocs dans le chaos, encore aujourd'hui reconnaissable[28].
Voir aussi
Bibliographie
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Modernisation de l'inventaire ZNIEFF : Région Languedoc-Roussillon ; Département(s) : Pyrénées-Orientales » [PDF], sur Les services de l'État dans les Pyrénées-Orientales, 2008-2010
- « Les paysages et la géologie », sur l'atlas des paysages, (consulté le )
- « Plan séisme » (consulté le )
- « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le )
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne)
- Fiche de la commune de Targassonne sur le site du Code officiel géographique de France.
- Décret du 5 mars 2004 portant classement du parc naturel régional des Pyrénées catalanes (région Languedoc-Roussillon).
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014)
- « Targasonne », sur www.les-pyrenees-orientales.com (consulté le )
- Michel Jaffrezo, Pyrénées Orientales, Corbières, Masson, (ISBN 2225472904 et 9782225472909, OCLC 417264396, présentation en ligne)
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur la-clau.net.
- Gentilité sur habitants.fr
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- [xls] Académie de Montpellier, « Effectifs détaillés par école en 2012 », (consulté le )
- Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades », (consulté le )
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
- Communauté de communes Pyrénées-Cerdagne, « Chaos de Targassonne », sur Pyrénées-Cerdagne (consulté le )
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Mallet 2003, p. 251
- « Patrick Berhault : performances, photos, vidéos, informations », sur climbingaway.fr (consulté le )