Tanneguy de Joyeuse

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Tanneguy de Joyeuse
Fonction
Sénéchal de Lyon
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Louis II de Joyeuse, 1.Vicomte de Joyeuse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Jeanne Louvet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Blanche de Tournon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Charles de Joyeuse
Louis de Joyeuse
Guillaume I de Joyeuse (d)
Anne de Joyeuse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Tanneguy, vicomte de Joyeuse (v. 1420-v. 1486), seigneur de Saint-Didier et de Lamastre, est un noble français du XVe siècle, sénéchal et capitaine de Lyon de 1460 à 1462.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et vie personnelle[modifier | modifier le code]

Il appartient à la famille de Châteauneuf-de-Randon, qui possède la seigneurie de Joyeuse. Il est le fils de Louis II, baron puis vicomte de Joyeuse, et de Jeanne Louvet. Il est le petit-fils de Randon II de Joyeuse, dont la veuve Louise de Saint-Priest avait épousé Théodore de Valpergue (mais la grand-mère de Tanneguy était Catherine, fille d'Étienne Aubert de Montel de Gelat et Marie de Chaslus de Bothéon, et 1re épouse de Randon II). Il est l'arrière-petit-fils de Louis Ier de Joyeuse et Thiburge de St-Didier et Lamastre.

Il épouse en 1448 Blanche de Tournon (dont la famille possédait Retourtour à Lamastre, et Désaignes)[1].

Il a pour fils Guillaume, Charles et Louis.

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Il est un fidèle des maisons d'Orléans et de Bourbon. En 1443, il est promu commandant d'une compagnie d'ordonnance.

Au début de l'année 1460, il remplace Guy de Blanchefort au poste de sénéchal et capitaine de Lyon jusqu'en . À cette date, il est victime de l'instabilité du début du règne de Louis XI.

En 1477, Louis XI lui demande de renforcer militairement Lyon avec sa compagnie pour protéger la cité d'un duc de Savoie menaçant[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Demotz et al. 2011, p. 33.

Articles connexes[modifier | modifier le code]