TGV Sud-Est

La rame 39 à Paris-Nord, en avril 2014.

Identification
Exploitant(s)	SNCF (Voyages SNCF)
Désignation	TGV 23000 bicourant (rames : 1 à 37, 39 à 87, 89 à 98, 100 à 102) TGV 33000 tricourant (rames : 110 à 118)
Surnom	TGV PSE
Type	rame à grande vitesse
Motorisation	électrique
Composition	10 caisses dont 8 articulées (M + 8 R + M)
Couplage	UM entre elles et avec TGV postal
Construction	109 rames
Constructeur(s)	Alsthom-Francorail (en)
Transformation	• rame 38 : TGV postal • rame 88 (bicourant) : rame 118 (tricourant) • rame 101 : TGV P01 (modification temporaire)
Mise en service	de 1978 à 1986
Effectif	7 rames bicourant (au 12 mars 2020)
Retrait	de 2012 à 2020
Préservation	• rame 16 (entière) • éléments issus des rames 32, 53, 57, 60 / 61 et 112

Capacité
Amgt	1^re cl.	2^de cl.	Total
d'origine 1	110 pl.	258 pl.	368 pl.
d'origine 2	287 pl.	0 pl.	287 pl.
rénov. 1	110 pl.	240 pl.	350 pl.
rénov. 2	69 pl.	276 pl.	345 pl.
rénov. 3 (ex-1)	104 pl.	238 pl.	342 pl.
rénov. 3 (ex-2)	65 pl.	290 pl.	355 pl.

Caractéristiques techniques
Disposition des essieux	Bo'Bo'-Bo'+7*2'+Bo'-Bo'Bo'
Écartement	standard (1 435 mm)
Alimentation	continu 1,5 kV, 15 kV – 16,7 Hz et 25 kV – 50 Hz
Captage	pantographe
Moteurs de traction	• Rames de série : 12 * TAB 676 C1 1,5 kV – CC (à collecteurs^[1], autoventilés) • Motrices prototypes 02301 et 02302 : 8 * STS 43-40-06 (synchrones)^[2]
Puissance continue	3 100 kW (1,5 kV – CC) 2 800 kW (15 kV – 16,7 Hz) 6 450 kW (25 kV – 50 Hz)
Tare	bi. : 385 t tri. : 390 t
Longueur	200,120 m
Largeur	2,814 m
Hauteur	3,420 m
Empattement	M : 14,000 m R : 18,700 m
Empattement du bogie	3,000 m
Portes	louvoyantes coulissantes
Intercirculation	passerelle
Climatisation	oui
Vitesse maximale	270 / 300 km/h

^[3]^,^[4]^,^[5]^,^[6]^,^[7]

Le TGV Sud-Est, également appelé TGV PSE (Paris – Sud-Est) ou TGV SE, est la première génération des TGV de la SNCF. Il est caractérisé notamment par sa livrée originelle orange.

Les rames ont été construites dès 1978 et mises en service commercial à partir de 1980 (après une campagne d'essais), pour assurer notamment les TGV Paris – Lyon à l'ouverture de la LGV Sud-Est en 1981. En outre, une version tricourant fut créée pour desservir la Suisse ; tous les éléments concernés ont été radiés dès 2012. Par ailleurs, les rames bicourant sont retirées du service entre 2012 et 2019, puis radiées à leur tour jusqu'en 2020.

Historique

Le document technique de 1975 mentionne une « version mixte », disposant d'équipements de traction thermique dérivés de ceux du TGV 001, ce qui aurait alors permis de desservir des lignes non électrifiées^[7]. Cette version de rames Sud-Est n'a cependant jamais existé.

Les premières rames furent construites à partir de 1978. Celles numérotées 01 et 02, surnommées « Patrick » et « Sophie », sont testées à 260 km/h pendant deux ans sur la ligne de la plaine d'Alsace (entre Strasbourg et Colmar), sous caténaire 25 kV – 50 Hz^[8] (ce qui correspond aux conditions d'exploitation de la future LGV Sud-Est)^[9]. Par la suite, des essais sous caténaire 1 500 V continu sont réalisés, entre Les Aubrais et Vierzon ou encore sur la grande ligne droite entre Facture et Morcenx, mais également dans la rampe de Capvern (pente de 33 ‰, ce qui équivaut aux rampes de 35 ‰ de la LGV Sud-Est)^[8].

La rame 16 a par ailleurs battu un record de vitesse sur ladite LGV, en atteignant les 380 km/h le 26 février 1981^[10]^,^[8]. La mise en service commercial des rames Sud-Est intervient dès 1980, sur des relations entre Paris et Lyon par la ligne classique^[8]^,^[11]. Le 27 septembre 1981, a lieu l'ouverture de la première section de cette LGV^[8], quelques jours après son inauguration officielle par le président François Mitterrand (le 22), permettant alors des circulations commerciales à grande vitesse^[12].

Les rames TGV Sud-Est furent à l'origine limitées à 260 km/h en service commercial^[12], puis à 270 km/h dès l'été 1982^[8]. Elles ont été modifiées (rapport d'engrenages modifiés, refroidissement du transformateur amélioré), et peuvent maintenant atteindre 300 km/h (néanmoins, certaines rames, désormais radiées, en particulier celles tritension utilisées par Lyria, sont restées limitées à 270 km/h).

Lors de leur mise en service, les rames PSE étaient en livrée orange vif. La rame 84 sera la dernière en livrée orange à passer en révision aux ateliers SNCF de Bischheim, du 22 mai au 19 juillet 2001. Elles portent ensuite la livrée « gris métallisé à bande bleu Atlantique », applicable à la majorité des autres séries de TGV, et ont subi une rénovation profonde comme l'ensemble du parc encore en design « Roger Tallon ».

La livrée orange originale :
Rames à Paris-Gare-de-Lyon, le 24 mai 1987.
Motrice portant le logo SNCF sur ses trappes avant, à Marseille le 7 mai 1987.

Depuis la période comprise entre 2002 et 2004, une partie des rames Sud-Est bicourant circulent sur la LGV Nord, en remplacement des rames Réseau bicourant (qui vont par la suite assurer des services sur la LGV Est européenne). C'est finalement devenu leur principale utilisation, compte tenu des nombreuses radiations d'éléments de cette série, ainsi que des divers changements d'affectation dans le parc TGV en général^[8] (évoqués ci-après).

Depuis 2011, ces rames ont pour la plupart plus de 30 ans. Certaines d'entre elles sont rénovées, en recevant la livrée Carmillon et un nouvel aménagement intérieur. Les autres sont progressivement retirées du service depuis 2012, puis radiées, avant d'être désamiantées et ferraillées par la SME à Culoz^[13] (à l'exception d'éléments préservés, essentiellement à la Cité du train)^[14]. C'est notamment le cas des rames tricourant (110 à 118, toutes radiées entre le 20 décembre 2012 et le 8 février 2013^[14]). Les rames bicourant sont ainsi progressivement remplacées par des rames Duplex et 2N2, tandis que les rames tricourant ont toutes été remplacées par des rames POS et des 2N2.

En 2012, la SNCF a envisagé d'utiliser des rames TGV Sud-Est afin d'assurer des relations Intercités, en remplacement de l'ancien matériel Corail Téoz et Lunéa^[15]^,^[11], avant de passer commande de trains neufs en 2013 (en l'occurrence des rames Coradia Liner)^[16].

Depuis le 14 décembre 2014, les TGV Sud-Est ne desservent plus l'Est et le Sud de la France depuis Paris^[17] (à l'exception des relations ayant pour destination Chalon-sur-Saône, Besançon, Grenoble, Annecy ou Miramas, jusqu'en décembre 2018) ; les rames Duplex assurent désormais les liaisons concernées.

Les dernières rames Sud-Est (en l'occurrence celles ayant bénéficié de la « rénovation 3 ») devaient être à leur tour radiées à partir de 2023^[8], à l'occasion de la mise en service progressive d'un nouveau type de TGV (codéveloppé par Alstom et la SNCF)^[18]. Toutefois, une première vague de radiations de ces dernières rames intervient fin 2018 et début 2019^[14], à la suite du retrait du service de treize d'entre elles en décembre 2018^[19]. Finalement, les rames restantes sont retirées du service en décembre 2019 (elles sont alors remplacées par des Duplex et des POS), puis sont radiées^[20] en 2020^[14].

Caractéristiques

Les TGV Sud-Est sont divisés en deux catégories, en fonction de leur compatibilité électrique :

les rames bicourant (1 500 V continu et 25 kV – 50 Hz) ;
les rames tricourant, fonctionnant également sous le courant 15 kV – 16 ²⁄₃ Hz (puis 16,7 Hz à partir de 1995), permettant de circuler en Suisse.

Le TGV Sud-Est peut uniquement être couplé en unité multiple avec un autre TGV Sud-Est ou avec un TGV postal (ce dernier type n'est plus en circulation depuis juin 2015, et tous ses éléments ont été radiés par la suite).

Les rames numérotées 33 à 38 étaient à l'origine uniquement aménagées en 1^re classe, avec 287 places.

Les voitures sont dotées de baies à double vitrage, avec une vitre extérieure semi-réfléchissante de 10 mm d'épaisseur, une vitre intérieure en verre « Sécurit » de 5 mm, et un vide d'air de 30 mm. Les vitres frontales des motrices (cabines de conduite) peuvent résister à la projection d'une bouteille de 300 grammes lancée à la vitesse du son^[21].

Service

Relations réalisées par les rames bicourant

Les rames bicourant ont effectué les liaisons suivantes^[8] :

Paris-Gare-de-Lyon – Lyon-Part-Dieu – Saint-Étienne (en remplacement de L'Aquilon, qui desservait Lyon-Perrache) ;
Paris-Gare-de-Lyon – Lyon-Part-Dieu (en remplacement de Lyon-Brotteaux) – Lyon-Perrache ;
Paris-Gare-de-Lyon – Marseille / Toulon – Nice – Vintimille ;
Paris-Gare-de-Lyon – Nîmes – Montpellier – Béziers – Perpignan ;
Paris-Gare-de-Lyon – Bellegarde-sur-Valserine – Genève ;
Paris-Gare-de-Lyon – Bellegarde-sur-Valserine – Annemasse – Thonon-les-Bains – Évian-les-Bains ;
Paris-Gare-de-Lyon – Bellegarde-sur-Valserine – Annemasse – Cluses – Sallanches-Combloux-Megève – Saint-Gervais-les-Bains ;
Paris-Gare-de-Lyon – Chambéry – Annecy ;
Paris-Gare-de-Lyon – Chambéry – Albertville – Bourg-Saint-Maurice ;
Paris-Nord – Lille (Lille-Flandres ou Lille-Europe), ainsi que les autres villes de l'ancienne région Nord-Pas-de-Calais desservies par TGV (le tout via la LGV Nord) : Arras, Valenciennes, Dunkerque, Calais, Boulogne-sur-Mer, Tourcoing, etc. Cela inclut également, pour certaines de ces villes, le service TERGV depuis Lille ;
Lille – Nantes voire Le Croisic ;
Lille – Rennes voire Saint-Malo ou Quimper ;
Lille – Saint-Pierre-des-Corps – Bordeaux – Hendaye – Irun ;
Lille – Saint-Pierre-des-Corps – Bordeaux – Toulouse ;
Lille – Les Aubrais – Limoges – Brive-la-Gaillarde ;
Lille – Dijon – Dole – Besançon-Viotte ;
Lille – Dijon – Besançon-Franche-Comté-TGV – Belfort-Montbéliard-TGV – Mulhouse ;
Lille – Longueau – Lyon-Perrache ;
Rouen – Versailles – Lyon-Perrache puis Avignon-Centre ;
Melun – Marseille ;
Cherbourg – Caen – Aéroport Charles-de-Gaulle – Dijon ;
Paris-Gare-de-Lyon – Dijon – Dole – Besançon-Viotte ;
Paris-Gare-de-Lyon – Besançon-Viotte – Montbéliard – Belfort ;
Paris-Gare-de-Lyon – Dijon – Besançon-Franche-Comté-TGV – Belfort-Montbéliard-TGV – Mulhouse ;
Paris-Gare-de-Lyon – Dijon – Besançon-Franche-Comté-TGV – Besançon-Viotte ;
Paris-Gare-de-Lyon – Montbard – Dijon – Beaune – Chalon-sur-Saône ;
Paris-Gare-de-Lyon – Grenoble ;
Paris-Gare-de-Lyon – Valence-Ville – Avignon-Centre – Miramas ;
Dijon – Lyon-Part-Dieu – Montpellier – Toulouse ;
Lyon-Part-Dieu – Montpellier – Toulouse – Bordeaux ;
Marseille – Lyon-Part-Dieu – Bourg-en-Bresse – Besançon-Viotte – Strasbourg ;
Montpellier – Lyon-Part-Dieu – Strasbourg ;
Metz – Nancy – Dijon – Lyon-Part-Dieu – Marseille – Nice ;
Genève – Lyon-Part-Dieu – Marseille – Nice ;
Genève – Lyon-Part-Dieu – Montpellier ;
Bâle – Mulhouse – Lyon-Part-Dieu – Marseille ;
Marseille – Montpellier – Bordeaux.

Lignes de Suisse parcourues par les rames tricourant

Les rames tricourant (110 à 118) étaient affectées à la filiale commune, créée par la SNCF et les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF), pour l'exploitation des relations franco-suisses sous le nom de Lyria — anciennement « Ligne de Cœur ». Deux d'entre elles (112 et 114) étaient la propriété des CFF^[14] (avec leur logo apposé sur les flancs des motrices). Au changement de service de décembre 2012, toutes ces rames ont cessé leur service (avant d'être radiées) et ont été remplacées par les rames POS (elles-mêmes remplacées, sur la LGV Est européenne, par les TGV 2N2 au même moment), ces dernières étant désormais toutes affectées à Lyria.

Voici donc les principales affectations des rames Sud-Est tricourant, au cours de leur carrière, en direction ou en provenance de la Suisse :

Vallorbe – Lausanne – (Brigue)

Les trains empruntaient la ligne classique Paris – Marseille pour quitter Paris, puis la LGV Sud-Est jusqu'à la bifurcation de Pasilly. Leur trajet se poursuivait ensuite jusqu'à Dijon par ladite ligne classique. Ils continuaient alors sur la ligne Dijon – Vallorbe jusqu'à la frontière avec la Suisse, puis achevaient leur trajet jusqu'à Lausanne par la ligne de Lausanne à Vallorbe. Les TGV des neiges remontaient ensuite la vallée du Rhône jusqu'à Brigue, par la ligne du Simplon.

Il y avait plusieurs relations par jour entre Paris et Lausanne, tandis que les TGV des neiges furent prolongés les week-ends en direction du Valais (pour les skieurs). Une nouvelle offre était venue s'ajouter durant l'été concernant la même relation en Bas-Valais, également les week-ends.

Les Verrières – Neuchâtel – Berne – Zurich

La ligne est la terminaison des relations Paris – Frasne – Pontarlier, jusqu'à Berne et Zurich.

Les TGV Sud-Est abandonnent successivement ces dessertes, en raison de :

l'ouverture de la LGV Est européenne en juin 2007, avec la relation Paris – Zurich tracée par Mulhouse et Bâle ;
la mise en service commercial de la LGV Rhin-Rhône en décembre 2011, avec la liaison Paris – Berne qui, à son tour, passe par Mulhouse et Bâle (en outre, le trajet Paris – Zurich emprunte désormais cette dernière LGV).

Les rénovations

Lors de leur passage en révision entre 1996 et 2001, l'intérieur a été refait et la livrée extérieure harmonisée avec les autres types de TGV, avec les couleurs gris métallisé et bleu. Dès lors, la livrée orange n'existant plus, les TGV Sud-Est ne se différencient des TGV Atlantique (ainsi que des TGV Réseau) que par leur profil, leurs pantographes, leur motorisation et leurs aménagements intérieurs.

Les rames Sud-Est dépendent du dépôt de l'EIM TGV PSE (Établissement industriel de maintenance des TGV de Paris Sud-Est) pour les rénovations « 1 » et « Lyria », et de l'EIMM (Établissement industriel de maintenance du matériel) Le Landy pour la « rénovation 2 ».

La rénovation 1

La « rénovation 1^[4] » reprend le schéma de trois voitures de première classe, quatre de seconde et une voiture-bar.

La liste des modifications est la suivante :

TVM 430 (rames V300) ou TVM 300 (rames V270) ;
modification du rapport d'engrenages ;
application du signal d'alarme à frein inhibable (SAFI ; possibilité pour le conducteur de différer un arrêt d'urgence) ;
application de la détection incendie (DNI) ;
application de la mini-étanchéité ;
application du frein haute puissance ;
concernant les aménagements intérieurs :
- espaces famille,
- nurserie,
- toilettes modernisées,
- éclairage deux positions,
- liseuses halogènes,
- porte-bagages à deux niveaux,
- sièges inclinables en 2^de classe, avec pas augmenté de 4 centimètres,
- nombre initial de places de 368, abaissé à 350 dont 110 en 1^re classe.

Les rames 33 à 37, 100 et 102, 1^re classe de construction, sont converties en rames mixtes des deux classes, mais toujours avec un petit espace bar dans la R4.

Les 47 rames bicourant TVM 430 V300 équipées SAFI rénovées 1 sont : les 02, 05, 06, 11, 12, 15, 16, 18 à 21, 24 à 32, 41, 43 à 55, 58, 59, 62 à 67, 69, 73, 74, 76 et 77.

Les 9 rames bicourant TVM 300 V270 rénovées 1 sont : les 33 à 37, 60, 61, 100 et 102.

Les 9 rames tricourant TVM 300 V270 (110 à 118) sont également rénovées 1^[14].

La rénovation 2

La « rénovation 2^[4] » passe à deux voitures de première classe et cinq de seconde.

La liste des modifications est la suivante :

TVM 430 V300 ;
modification du rapport d'engrenages ;
application de la prise 900V sur le transformateur 25 kV (pour une meilleure accélération de la rame sur ligne classique) ;
application du signal d'alarme à frein inhibable (SAFI ; possibilité pour le conducteur de différer un arrêt d'urgence) ;
application de la détection incendie (DNI) ;
application de la mini-étanchéité ;
application du frein haute puissance ;
concernant les aménagements intérieurs :
- espaces famille,
- nurserie,
- toilettes modernisées,
- éclairage deux positions,
- liseuses halogènes,
- porte-bagages à deux niveaux,
- bagagerie au centre de chaque voiture,
- local à vélos,
- local accueil commercial ASCT,
- rénovation du bar,
- 2^de classe avec pas augmenté de 8 centimètres,
- R3 de 1^re classe convertie en 2^de classe,
- nombre initial de places de 368, abaissé à 345 dont 69 en 1^re classe.

Les 46 rames bicourant TVM 430 V300 rénovées 2 sont : les 01, 03, 04, 06 à 10, 12 à 14, 17, 19, 22, 23, 31, 39 à 42, 56, 57, 60, 68, 71, 72, 75, 78 à 87, 89 à 98, 101^[14].

La rénovation 3

La « rénovation 3 », réalisée au technicentre de Romilly dans les années 2010^[22]^,^[23], concerne 34 éléments (au lieu de 60 initialement prévus^[8]) de rénovation 1 et 2^[24]^,^[14]. La livrée du TGV change (il devient Carmillon), une OPPR (opération de prolongement de parcours) est réalisée et l'aménagement intérieur est également rénové (le « Nouveau Design »)^[24]^,^[14].

La rame 15 a arboré la nouvelle livrée Carmillon, en tant que « rame mannequin », lors de la « Fête des 30 ans du TGV » organisée par la SNCF à la gare de Lyon (Paris), le 24 septembre 2011^[24] ; une plaque commémorative a été à cette occasion appliquée sur l'une des motrices, et fut dédicacée par Nathalie Kosciusko-Morizet^[25], Guillaume Pepy et Michèle Laroque. Cette livrée, sur laquelle la mention du numéro de la rame était alors remplacée par 01, n'était qu'éphémère, et la rame est redevenue bleue et grise après la manifestation. Les premières rames en livrée Carmillon ont été officiellement mises en service en décembre 2011, lors de l'ouverture de la LGV Rhin-Rhône^[25]^,^[24].

Le nombre de places varie selon le sous-parc : pour les rames antérieurement passées en rénovation 1, ce nombre est de 342 dont 104 en 1^re classe ; pour celles antérieurement passées en rénovation 2, il est de 355 dont 65 en 1^re^[24].

Les 34 rames rénovées 3, à la fois au niveau de la livrée et de l'aménagement intérieur, sont^[14] :

rames bicourant TVM 430 V300 ex-rénovation 1 : les 02, 05, 11, 15, 16, 18, 20 (ex-remorques de la 59), 21, 24, 25, 27, 44, 45, 64 et 74 ;
rames bicourant TVM 430 V300 ex-rénovation 2 : les 01, 03, 04, 06 à 09, 12 à 14, 17, 19, 23, 31, 39 à 42, 60.

Depuis la fin de 2017, seules ces 34 rames représentent la série des TGV Sud-Est. Une partie d'entre elles sont radiées fin 2018 et début 2019^[14].

La livrée Carmillon :
La rame 15 à Mulhouse, en 2011.
La même rame 15 à Mulhouse, toujours en 2011.
La rame 04 à Paris-Nord, en 2012.
La rame 23 traversant la gare de Saint-Denis, en 2012.

La rénovation intérieure des rames :
En 1^re classe.
En 2^de classe.
Détail des sièges, en 2^de classe.

Dépôts titulaires

Les dépôts titulaires des rames — listées dans le tableau ci-dessous —, ou Supervisions techniques de flotte (STF), sont^[14] :

Le Landy (STF TGV Nord) : 6 rames ;
Paris Sud-Est (STF TGV) : 1 rame.

État du matériel, au 12 mars 2020

Rame	Motrices	Mise en service	Radiation ou remarque	Livrée^[26]	STF titulaire^[27]	Baptême (date)	Vitesse limite (en km/h)
01	23001/002	7 août 1978^[8]	/	Orange / Atlantique / Carmillon	STF TGV Nord	Cannes^[28] (11 mai 1991)	V300
02	23003/004	4 mars 1978^[8]	22 janvier 2019	Carmillon	STF TGV	Marseille (8 octobre 1983)	V300
03	23005/006	25 avril 1980	8 janvier 2020	Carmillon	STF TGV Nord	Belfort (21 janvier 1982)	V300
04	23007/008	8 février 1980	16 janvier 2020	Carmillon	STF TGV Nord	Rambouillet (16 mai 1981)	V300
05	23009/010	10 mars 1980	14 janvier 2019	Carmillon	STF TGV	Ris-Orangis (15 janvier 1983)	V300
06	23011/012	29 mars 1980	7 février 2020	Carmillon	STF TGV Nord	Frasne (12 septembre 1981)	V300
07	23013/014	25 avril 1980	20 janvier 2020	Carmillon	STF TGV Nord	Conflans-Sainte-Honorine (14 novembre 1981)	V300
08	23015/016	9 juin 1980	11 mars 2020	Carmillon	STF TGV Nord	Rouen (25 mai 1981)	V300
09	23017/187	017/018 : 9 juin 1980 ; 187 : 30 septembre 1985	018 : 25 octobre 2013 ; 017/187 + R : 3 décembre 2019	Carmillon	STF TGV Nord	Vincennes (28 novembre 1981)	V300
10	23019/020	10 juillet 1980	27 novembre 2013	Atlantique	STF TGV Nord	Hayange (11 novembre 1981)	V300
11	23021/022	23 juillet 1980	18 décembre 2018	Carmillon	STF TGV	Nîmes (20 avril 1982)	V300
12	23023/024	25 juillet 1980	11 mars 2020	Carmillon	STF TGV Nord	Le Havre (19 septembre 1981)	V300
13	23025/026	1^er septembre 1980	/	Carmillon	STF TGV Nord	Ablon-sur-Seine (23 mai 1981)	V300
14	23027/028	10 octobre 1980	/	Carmillon	STF TGV Nord	Montpellier (10 juillet 1981)	V300
15	23029/030	23 octobre 1980	/	Carmillon	STF TGV	Pau (23 juin 1981)	V300
16	23031/032	15 novembre 1980	18 décembre 2018	Carmillon	STF TGV	Lyon (29 mai 1981)	V300
17	23033/034	7 novembre 1980	22 janvier 2020	Carmillon	STF TGV Nord	Tergnier (16 mai 1981)	V300
18	23035/036	25 novembre 1980	30 janvier 2019	Carmillon	STF TGV	Le Creusot (18 septembre 1981)	V300
19	23037/038	8 décembre 1980	/	Carmillon	STF TGV Nord	Saint-Amand-les-Eaux (24 avril 1982)	V300
20	23039/040	M (et R d'origine*) : 31 déc. 1980 ; R actuelles : ex-rame 59	R d'origine* : octobre 2016 ; rame recomposée : 8 janvier 2019	* : Atlantique Carmillon	STF TGV	Colmar (21 novembre 1981)	V300
21	23041/042	22 janvier 1981	22 janvier 2019	Carmillon	STF TGV	Dijon (27 juillet 1981)	V300
22	23043/044	18 février 1981	13 mars 2014	Atlantique	STF TGV Nord	Valenciennes (15 mai 1982)	V300
23	23045/082	045/046 : 7 avril 1981 ; 082 : 24 décembre 1981	046 : 29 avril 2019 ; 045/082 + R : 13 janvier 2020	Carmillon	STF TGV Nord	Montbard (5 septembre 1981)	V300
24	23047/048	7 avril 1981	18 décembre 2018	Carmillon	STF TGV	Alfortville (9 janvier 1982)	V300
25	23049/050	7 avril 1981	29 avril 2019	Carmillon	STF TGV	Besançon (9 octobre 1982)	V300
26	23051/052	7 avril 1981	23 avril 2014	Atlantique	STF TGV	Saint-Étienne (19 septembre 1981)	V300
27	23053/054	15 avril 1981	17 janvier 2019	Carmillon	STF TGV	Mâcon (19 septembre 1981)	V300
28	23055/056	8 mai 1981	27 novembre 2013	Atlantique	STF TGV	Montélimar (18 septembre 1982)	V300
29	23057/058	21 septembre 1981	19 décembre 2014	Atlantique	STF TGV	Villeneuve-Saint-Georges (27 février 1982)	V300
30	23059/060	7 octobre 1981	28 novembre 2013	Atlantique	STF TGV	Lille (27 juin 1982)	V300
31	23061/062	24 octobre 1981	7 février 2020	Carmillon	STF TGV Nord	Combs-la-Ville (6 mars 1982)	V300
32	23063/064	20 novembre 1981	27 novembre 2013	Atlantique	STF TGV	Maisons-Alfort (20 mars 1982)	V300
33	23065/066	9 juin 1981	22 septembre 2012	Atlantique	STF TGV	Fécamp (26 janvier 1982)	V270
34	23067/068	17 juin 1981	19 décembre 2014	Atlantique	STF TGV	Dunkerque (13 mars 1982)	V300
35	23069/070	8 septembre 1981	19 décembre 2014	Atlantique	STF TGV	Grenoble (1^er juin 1985)	V300
36	23071/072	31 juillet 1981	071 : 16 décembre 2016 ; 072 + R : 16 juin 2015	Atlantique	STF TGV	Seine-Saint-Denis (24 novembre 1984)	V300
37	23073/074	28 août 1981	21 août 2014	Atlantique	STF TGV	Saint-Germain-en-Laye (17 avril 1982)	V300
38	23075/076	21 septembre 1981	transformée en rame postale (23 septembre 1993)	Orange	Paris Sud-Est	Ex-Cannes (11 mai 1988)	V270
39	23077/078	10 novembre 1981	/	Carmillon	STF TGV Nord	Thonon-les-Bains / Évian-les-Bains (4 juillet 1982)	V300
40	23079/080	15 décembre 1981	8 janvier 2020	Carmillon	STF TGV Nord	Versailles (8 mai 1982)	V300
41	23081/082	24 décembre 1981	081 + R : 29 avril 2019 ; 082 : transférée sur la rame 23	Carmillon	STF TGV Nord	Villiers-le-Bel (16 octobre 1982)	V300
42	23083/084	24 décembre 1981	16 janvier 2020	Carmillon	STF TGV Nord	Chambéry (10 septembre 1982)	V300
43	23085/086	7 janvier 1982	27 novembre 2013	Atlantique	STF TGV	Aix-les-Bains (25 septembre 1982)	V300
44	23087/088	22 janvier 1982	8 janvier 2019	Carmillon	STF TGV	Clermont-Ferrand (25 septembre 1982)	V300
45	23089/090	10 février 1982	17 janvier 2019	Carmillon	STF TGV	Valence (2 octobre 1982)	V300
46	23091/092	17 mars 1982	091 : transférée sur la rame 60 ; 092 + R : 16 novembre 2009	Atlantique	Paris Sud-Est	Contrexéville (6 novembre 1982)	V300
47	23093/094	26 février 1982	12 décembre 2013	Atlantique	STF TGV	Nancy (30 octobre 1982)	V300
48	23095/096	17 mars 1982	7 mai 2014	Atlantique	STF TGV	Comté de Nice (19 décembre 1982)	V300
49	23097/098	19 mars 1982	4 décembre 2014	Atlantique	STF TGV	Rennes (20 novembre 1982)	V300
50	23099/100	4 août 1982	29 décembre 2014	Atlantique	STF TGV	Beauvais (27 novembre 1982)	V300
51	23101/102	16 avril 1982	17 décembre 2014	Atlantique	STF TGV	Givors / Grigny-Badan (13 novembre 1982)	V300
52	23103/104	26 avril 1982	25 septembre 2014	Atlantique	STF TGV	Genève (20 octobre 1982)	V300
53	23105/106	7 mai 1982	18 septembre 2013	Atlantique	STF TGV	Le Puy-en-Velay (22 janvier 1982)	V300
54	23107/108	26 mai 1982	5 août 2014	Atlantique	STF TGV	Chagny (29 janvier 1983)	V300
55	23109/110	11 juin 1982	21 août 2014	Atlantique	STF TGV	Denain (11 décembre 1982)	V300
56	23111/112	22 juin 1982	30 décembre 2014	Atlantique	STF TGV	Annecy (8 janvier 1983)	V300
57	23113/114	3 juillet 1982	5 avril 2016	Atlantique	STF TGV Nord	Bourg-en-Bresse (30 avril 1983)	V300
58	23115/116	18 août 1982	5 août 2014	Atlantique	STF TGV	Oullins (7 mai 1983)	V300
59	23117/118	9 septembre 1982	117 : en 2019 ; 118 : 16 juin 2015 ; R : transférées sur la rame 20	Carmillon	STF TGV	Hautmont (18 juin 1983)	V300
60	23091/120	091 : 17 mars 1982 ; 119 : 20 septembre 1982 ; 120 : 10 septembre 1982	119* : 26 novembre 2015	* : Atlantique Carmillon	* : STF TGV STF TGV Nord	Langeac (14 mai 1983)	* : V270 V300
61	23121/122	30 septembre 1982	22 septembre 2012	Atlantique	STF TGV	Fontainebleau (4 juin 1983)	V270
62	23123/124	19 octobre 1982	17 décembre 2014	Atlantique	STF TGV	Toulouse (11 juin 1983)	V300
63	23125/126	4 novembre 1982	2 septembre 2014	Atlantique	STF TGV	Villeurbanne (17 mars 1984)	V300
64	23127/128	18 novembre 1982	30 janvier 2019	Carmillon	STF TGV	Dole (10 septembre 1983)	V300
65	23129/130	3 décembre 1982	21 janvier 2016	Atlantique	STF TGV Nord	Sète (13 août 1983)	V300
66	23131/132	17 décembre 1982	30 janvier 2014	Atlantique	STF TGV	Avignon (26 novembre 1983)	V300
67	23133/134	29 décembre 1982	28 octobre 2014	Atlantique	STF TGV	Bellegarde-sur-Valserine (1^er octobre 1983)	V300
68	23135/136	21 janvier 1983	22 décembre 2015	Atlantique	STF TGV Nord	Modane (5 novembre 1983)	V300
69	23137/138	7 février 1983	5 août 2014	Atlantique	STF TGV	Vichy (19 mai 1984)	V300
70	23139 23140	4 mars 1983	139 + R : 10 mars 1989 ; 140 : 25 novembre 2015	Orange Atlantique	Paris Sud-Est STF TGV	Melun (19 mai 1984)	V270 V300
71	23141/142	16 mars 1983	30 décembre 2015	Atlantique	STF TGV Nord	Brunoy (2 juin 1984)	V300
72	23143/144	31 mars 1983	2 avril 2014	Atlantique	STF TGV Nord	Cahors (23 juin 1984)	V300
73	23145/146	8 avril 1983	28 octobre 2014	Atlantique	STF TGV	Charenton-le-Pont (15 septembre 1984)	V300
74	23147/148	27 avril 1983	14 janvier 2019	Carmillon	STF TGV	Port-Lesney / Arbois / Mouchard (9 juin 1984)	V300
75	23149/150	11 mai 1983	8 décembre 2015	Atlantique	STF TGV Nord	Vittel (23 juin 1990)	V300
76	23151/152	27 mai 1983	30 décembre 2014	Atlantique	STF TGV	Pontarlier (7 juillet 1984)	V300
77	23153/154	10 juin 1983	26 août 2015	Atlantique	STF TGV	Nuits-Saint-Georges (21 juillet 1984)	V300
78	23155/156	30 juin 1983	30 décembre 2014	Atlantique	STF TGV Nord	Culoz (21 octobre 1984)	V300
79	23157/158	1^er juillet 1983	21 mars 2014	Atlantique	STF TGV Nord	Annemasse (15 décembre 1984)	V300
80	23159/160	26 août 1983	31 décembre 2016	Atlantique	STF TGV Nord	Toulon (23 mai 1984)	V300
81	23161/162	19 septembre 1983	30 décembre 2014	Atlantique	STF TGV Nord	Tonnerre (25 août 1984)	V300
82	23163/164	27 janvier 1984 (nouvelle rame)	22 décembre 2015	Atlantique	STF TGV Nord	Trappes (6 octobre 1984)	V300
83	23165/166	9 février 1984	30 décembre 2015	Atlantique	STF TGV Nord	Moissy-Cramayel (12 octobre 1984)	V300
84	23167/168	24 février 1984	8 septembre 2017	Atlantique	STF TGV Nord	Dieppe (17 novembre 1984)	V300
85	23169/170	16 mars 1984	28 octobre 2016	Atlantique	STF TGV Nord	Beaune (24 novembre 1984)	V300
86	23171/172	23 mars 1984	5 août 2014	Atlantique	STF TGV Nord	Montluçon (8 décembre 1984)	V300
87	23173/174	30 mars 1984	30 décembre 2014	Atlantique	STF TGV Nord	Montchanin (10 novembre 1984)	V300
88	23175/176	1^er novembre 1985	transformée en rame 118 (1^er mars 1989)	Orange	Paris Sud-Est	/	V270
89	23177/178	177 : 27 août 1984 ; 178 : 27 septembre 1984	31 décembre 2016	Atlantique	STF TGV Nord	Lons-le-Saunier (5 septembre 1995)	V300
90	23179/180	22 juillet 1986	30 décembre 2014	Atlantique	STF TGV Nord	Épinal (20 juin 1987)	V300
91	23181/182	30 janvier 1985	28 juillet 2016	Atlantique	STF TGV Nord	Mulhouse (27 septembre 1986)	V300
92	23183/184	29 octobre 1985	28 octobre 2016	Atlantique	STF TGV Nord	Noyon (27 juin 1987)	V300
93	23185/186	22 novembre 1985	28 juillet 2016	Atlantique	STF TGV Nord	Sens (21 novembre 1987)	V300
94	23187/188	30 septembre 1985	187 : transférée sur la rame 09 ; 188 + R : 25 octobre 2013	Atlantique	STF TGV Nord	Les-Arcs-en-Provence (11 juin 1988)	V300
95	23189/190	189 : 20 juin 1986 ; 190 : 30 septembre 1985	8 décembre 2015	Atlantique	STF TGV Nord	Saint-Raphaël (5 décembre 1987)	V300
96	23191/192	191 : 30 septembre 1985 ; 192 : 20 juin 1986	30 décembre 2015	Atlantique	STF TGV Nord	Monte-Carlo (30 janvier 1988)	V300
97	23193/194	29 mai 1986	30 décembre 2015	Atlantique	STF TGV Nord	Corbeil-Essonnes (8 septembre 1990)	V300
98	23195/196	1^er juillet 1986	11 décembre 2017	Atlantique	STF TGV Nord	Albertville (6 mai 1989)	V300
100	23199/200	13 avril 1984	29 décembre 2014	Atlantique	STF TGV	Saint-Gervais-les-Bains (20 avril 1985)	V300
101	23201/202	30 mai 1984	20 septembre 2017	Atlantique	STF TGV Nord	Bourg-Saint-Maurice (31 mai 1986)	V300
102	23203/204	29 juin 1984	30 décembre 2014	Atlantique	STF TGV	Vigneux-sur-Seine (18 octobre 1986)	V300
110	33001/002	31 juillet 1981 (ex-première rame 82)	20 décembre 2012	Lyria	STF TGV	Pays de Vaud (19 janvier 1984)	V270
111	33003/004	14 octobre 1983	20 décembre 2012	Lyria	STF TGV	Suresnes (20 mai 1990)	V270
112	33005/006	27 octobre 1983	8 février 2013	Lyria	STF TGV	Lausanne (14 juin 1984)	V270
113	33007/008	17 novembre 1983	20 décembre 2012	Lyria	STF TGV	Neuchâtel (29 mai 1987)	V270
114	33009/010	1^er décembre 1983	8 février 2013	Lyria	STF TGV	Cluses (16 juin 1990)	V270
115	33011/012	14 décembre 1983	20 décembre 2012	Lyria	STF TGV	Zurich (27 septembre 1997)	V270
116	33013/014	30 décembre 1985	20 décembre 2013	Lyria	STF TGV	Valais (7 septembre 1993)	V270
117	33015/016	22 novembre 1985	20 décembre 2013	Lyria	STF TGV	Berne (27 octobre 1987)	V270
118	33017/018	1^er mars 1989 (ex-rame 88)	20 décembre 2013	Lyria	STF TGV	Bischheim (16 mai 1987)	V270

Rames particulières

Les rames particulières (cette liste ne comprend pas celles qui sont préservées) sont :

les 01 et 02, rames de présérie, utilisées pour les essais de cette série de TGV, en étant alors respectivement surnommées « Patrick » et « Sophie^[9] ». En 2018, elles avaient parcouru environ 14 millions de kilomètres depuis leur mise en service^[8]. La rame 01 devrait être préservée, après une tournée des technicentres en février 2020, puis de plusieurs gares comme Paris-Gare-de-Lyon et Lyon-Perrache en mars 2020^[29] (le tout en étant simultanément revêtue des trois livrées qu'elle aura successivement porté durant sa carrière : orange, Atlantique et Carmillon)^[30] ;
la 09, qui a subi un incendie sur sa motrice 23018, aux ateliers du Landy, le 30 mai 2013^[31]^,^[14] ;
la 10, qui a servi de prototype à la suspension pneumatique des TGV Atlantique^[2] ;
la 12, qui peut être signalée pour avoir remorqué, jusqu'à 280 km/h, la rame expérimentale allemande ICE-V sur la LGV Sud-Est (entre Combs-la-Ville et Le Creusot), en octobre 1988. Ces circulations avaient pour but de vérifier le comportement de cette dernière rame sur les voies françaises^[32] ;
la 13, qui a reçu en 2008 le pelliculage provisoire En train chez les Ch’tis (faisant ainsi référence au succès du film Bienvenue chez les Ch'tis)^[33] ;
la 20, dont les remorques d'origine ont été remplacées par celles de la rame 59^[34], le 24 novembre 2016^[14]. Elle devait ainsi être renumérotée 103^[34] ;
la 21, qui a testé l'infrastructure de la LGV Sud-Est en prélude à l'opération « TGV 100 »^[35] ;
la 22 (baptisée « Valenciennes »), où s'est déroulé l'attentat à la bombe du 31 décembre 1983 dans la voiture n^o 3 (de 1^re classe), près de Tain-l'Hermitage, lors d'une mission Marseille – Paris-Gare-de-Lyon^[36] ;
la 23, qui a été utilisée dans le tournage du film Anthony Zimmer de Jérôme Salle, sorti en 2005. On voit ainsi l'une des extrémités de cette rame à Paris-Gare-de-Lyon, juste avant que Chiara Manzoni (Sophie Marceau) entre dans le train pour se rendre à Cannes. Par ailleurs, de la fin de 2018 jusqu'à sa radiation, ladite rame circule avec la motrice 23082 — issue de la rame 41 (qui fut radiée) —, en remplacement de la 23046 (accidentée le 17 septembre 2018, à Esquelbecq)^[14] ;
la 31, qui est dernière rame sur laquelle a été effectuée la dernière rénovation (dite « rénovation 3 ») des TGV Sud-Est^[24] ;
la 33, à l'origine de 1^re classe, a été transformée (à titre expérimental, entre 1992 et 1993) en rame uniquement de 2^de classe avec des sièges à dossier inclinable, pour assurer la liaison nocturne Lille – Nice^[11] ;
la 38, qui a été transformée en deux demi-rames de TGV postal le 23 septembre 1993 ; sa motrice 23075 est alors renumérotée 923006, tandis que la 23076 est devenue la 923007^[14] ;
la 42, qui a reçu à la fin de 2012 le pelliculage provisoire Louvre-Lens^[37] (ne concernait que ses motrices, avec sur leurs nez respectifs une reproduction du tableau La Liberté guidant le peuple) ;
la 46, qui a été radiée le 16 novembre 2009, à la suite de l'accident de La Vavrette-Tossiat (le 19 décembre 2007)^[38]^,^[14]^,^[39]. Sa motrice 23091 est utilisée sur la rame 60 depuis^[14], à la suite de l'accident de la motrice 23119 contre un heurtoir à Dijon ;
la 56, qui a déraillé le 14 décembre 1992 (en raison du blocage des essieux d'un bogie), en traversant la gare de Mâcon-Loché-TGV, lors de la mission n^o 920 (Annecy – Paris)^[40] ;
la 59, qui a subi un incendie sur sa motrice 23118, à hauteur de Vaulx-Milieu, le 20 février 2015. Sa motrice 23118 a été radiée le 16 juin 2015, et remplacée par la 23071 de la rame 36 (dont les autres éléments sont radiés). Cette dernière est à son tour radiée le 16 décembre 2016, tandis que la 23117 a servi de motrice de réserve de la même date jusqu'en 2019, et que les remorques ont été réaffectées sur la rame 20^[14]^,^[34] ;
la 65, qui avait été aménagée en train exposition : le TGV Expérience (pour la commémoration des 30 ans du TGV^[8]), en se déplaçant de gare en gare pour proposer des animations entre avril et septembre 2011. Sa livrée préfigurait la livrée Carmillon, portée par les autres rames encore en service fin 2017. Cette même rame 65 n'était d'ailleurs plus en service commercial et avait été reversée au pôle Trains-Expo (ce qui lui permettait d'avoir des pelliculages évènementiels — Train des secrets du chocolat^[41] en décembre 2012 et au début de 2013, ou encore le TGV Allianz^[42] en septembre 2013 —) ;
la 70, qui a été radiée le 10 mars 1989, à la suite de l'accident de Voiron (23 septembre 1988). Sa motrice 23140 a servi de motrice de réserve bicourant jusqu'au 25 novembre 2015^[14], tandis que l'une des remorques d'extrémité — numérotée 823070 — a été utilisée (de 1991 à 1995) dans la rame prototype préfigurant le TGV Duplex^[43] ;
la 84, qui a été la dernière rame à avoir porté la livrée orange^[2] ;
la 87, qui a été la première rame modifiée pour être apte à 300 km/h, en février 1994. Elle reçut à titre temporaire un carénage des bogies moteurs^[2] ;
la 88, qui a servi en 1988 de prototype pour l'étude de la motorisation du TGV Atlantique (elle arbora alors une livrée spéciale, c'est-à-dire restant orange sauf la bande médiane, qui devient bleue en prélude à la livrée Atlantique)^[44] — elle établit à cette occasion un record officieux de vitesse, à 408,4 km/h —, puis a été transformée en rame 118 tricourant^[2] (cette dernière étant depuis radiée)^[14]. Autre particularité, c'est dans le cadre de cette étude que la motrice 23176 (alors numérotée 02301) avait auparavant circulé seule, entre Angoulême et Bordeaux, de mars à mai 1987^[2] ;
la 89, dont la motrice 23177 (alors numérotée 02302) a également circulé seule (dans les mêmes conditions que celle précédemment mentionnée)^[2] ;
la 94, qui a été radiée le 25 octobre 2013 (à la suite de l'incendie de sa motrice 23188 près de Monchy-Humières, le 15 février 2013), mais la motrice 23187 a été réutilisée sur la rame 09 à la suite de l'incendie de la motrice 23018^[14] ;
la 98, dont la motrice 23196 a subi un accident à Brebières le 1^er octobre 2015^[14]. Finalement radiée le 11 décembre 2017, cette rame est de ce fait la dernière de la série à avoir porté la livrée Atlantique^[14] ;
la 99 : elle n'a jamais existé, en raison d'un décalage dans la numérotation des rames : la n^o 82 d'origine (tricourant), devenue la 110, a alors été remplacée par une nouvelle rame 82 (bicourant), tandis que les rames 100 à 102 étaient déjà en construction^[2] ;
la 101, qui a été modifiée (par l'EIM de Bischheim et Alstom) et utilisée comme démonstrateur TGV pendulaire (P01) — avec une livrée spéciale — entre mars 1998 et juin 2000, puis remise au type de série^[45]^,^[46] ;
la 113 : une courte vidéo issue de la réalité, visible après le générique du film La femme et le TGV (en) (qui s'est donc inspiré de l'histoire d'amitié entre une riveraine de la voie ferrée, à Ferenbalm, et des conducteurs de TGV^[47]), montre notamment la cabine de conduite de la motrice 33007.

Préservations

Rame n^o 16 (entière) : à Alstom, à La Rochelle^[14]. Cette rame a réalisé le record du monde de vitesse sur rail à 380 km/h en 1981 (opération « TGV 100 »)^[10]^,^[8]^,^[2] ; le nombre de remorques avait alors été réduit à cinq, au lieu des huit habituelles^[35]. Elle a également testé, au printemps 1987, les bogies de type Y 237 qui allaient par la suite équiper les rames TGV Atlantique^[35].
Rame n^o 32 (motrice 23064, repeinte en livrée Carmillon) : au nouveau technicentre de Romilly^[14]^,^[48].
Rame n^o 53 (motrice 23105 — uniquement la partie avant dont la cabine de conduite, section repeinte en livrée orange d'origine —) : à la Cité du train, à Mulhouse^[14]^,^[49].
Rame n^o 57 : les motrices ont été garées à l'ancien dépôt de La Chapelle, dans le cadre de l'exposition « Grand Train »^[50].
Rame n^o 61 (motrice 23119 — issue de la rame 60 — sous le n^o 23121^[51], une voiture de 1^re classe et la voiture-bar) : remise en état d'origine (équipements, livrée, etc.) par le technicentre de Bischheim début 2015, et destinée à la Cité du train^[14]^,^[52].
Rame n^o 112 (uniquement le pupitre de la motrice 33006) : au musée du cheminot, à Ambérieu-en-Bugey^[14].

Modélisme

TGV Sud-Est et EMD F7, produits par Kato au 1:160 (N).

Le TGV Sud-Est a été reproduit :

en HO par les firmes Jouef, Fobbi et Lima ;
en N par les firmes Kato, Bachmann et Lima ;
par Lego, qui s'en est inspiré pour le set Horizon Express (reconnaissable notamment par sa couleur orange caractéristique).

Sources

Notes et références

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↑ ^{a b c d e f g h et i} « TGV PSE Bicourant » [PDF] (consulté le 4 février 2020).
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Bibliographie

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Mario-Rémi Gonnard, Prodigieux TGV, Presses et Éditions Ferroviaires, 1981

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Images des TGV PSE, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

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[28] N.B. : cette rame devait initialement être baptisée « Paris », d'après ce document (consulté le 9 mars 2020).

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[36] L'Obs avec AFP, « Procès Carlos : "un train éventré avec du sang à l'intérieur" », sur nouvelobs.com, 17 novembre 2011 (consulté le 25 octobre 2018).

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[40] Arnaud Clement, « Il y a 21 ans, un TGV déraillait à Loché », sur lejsl.com, 28 juillet 2013 (consulté le 28 mai 2016) ; ce document est une archive.

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