Numeum

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Numeum
Logo de Numeum.
Engager le numériqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
12 mars 1969 (Syntec informatique)
18 juin 2021 (Numeum)
Fusion de
Syntec Numérique et Tech In France (2021)
Cadre
Type
Forme juridique
Autre organisme professionnelVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Activités des organisations professionnellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Président
Véronique Torner
Site web
Identifiants
SIREN
TVA européenne
FR90384719001Voir et modifier les données sur Wikidata

Numeum est l'un des syndicats professionnels français et un lobby de l'industrie du numérique membre de la fédération syntec. Créé en 1969 sous le nom Syntec informatique, il devient Syntec Numérique en 2010 et fusionne avec Tech In France pour devenir Numeum en 2021.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Syntec Numérique est créé en 1969 sous le nom Syntec informatique[1]. C'est l'époque où des sociétés de service sont créées à partir des services informatiques de grandes entreprises[2].

En 2005, une partie de ses membres, essentiellement des PME, et des éditeurs de logiciels, s'estimant mal représentés par Syntec Informatique, en sortent pour créer l'AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels et solutions internet qui a changé de nom depuis et s'appelle depuis 2016 Tech In France). Depuis 2005, les deux organisations envisagent à quelques reprises de refusionner, sans aboutir[3],[4]. Des appels à un regroupement ont été aussi adressés par le Syntec Informatique vers le Geicet (ingénierie et conseil en technologies), l'Acsel (e-commerce), ou encore Alliance TIC (technologies de l'information et des communications).

Syntec Informatique prend le nom de Syntec Numérique en 2010[5].

En juin 2016, le syndicat professionnel Syntec Numérique est présidé par Godefroy de Bentzmann, qui succède à Guy Mamou-Mani[6]. Il reste le premier syndicat patronal du secteur informatique français en nombre d'adhérents, qui défend les intérêts des entreprises membres auprès des pouvoirs publics et dans la négociation collective avec les syndicats d'employés[7],[8].

En , Syntec Numérique et Tech'in France annoncent leur fusion. Les deux plus grands syndicats professionnels du numérique en France se rapprochent afin de peser davantage dans les débats auprès des institutions nationales et européennes[9]. La fusion est effective en [10],[11].

Le syndicat connaît en 2022 une crise interne[pourquoi ?][12].

En décembre 2022, Numeum a fusionné avec le syndicat des TPE-PME du Numérique (ex Cinov Numérique). Les deux organisations s'unissent pour renforcer la représentativité de l'écosystème numérique en France et en Europe[13].

En juin 2023, Véronique Torner est nommée présidente de Numeum. Élue pour un mandat de trois ans, elle est la première femme à prendre la tête du syndicat[14].

Activités[modifier | modifier le code]

En tant que syndicat professionnel patronal, Syntec Numérique possède une mission de porte-parole de son industrie auprès des institutionnels et des pouvoirs publics, et par exemple émet des propositions vers les candidats, lors des élections présidentielles en France[7],[15]. Il essaye de peser sur les projets de loi[16]. Une autre des activités de Syntec Numérique est la promotion auprès des jeunes des métiers de l’industrie du numérique et de la diversité[17].

Syntec Numérique est également un éditeur de contenus qui publie des données de référence de son industrie (Indice Syntec, statistiques et prévisions de croissance ou d'emploi, cadres d’interprétation des réglementations applicables, etc.), et des documentations de référence sur l'évolution et les sujets clefs du numérique[18].

Prise de position[modifier | modifier le code]

Syntec numérique indique en que la loi contre les contenus haineux sur internet « risque de conférer des responsabilités exorbitantes aux plateformes »[19].

En 2022, Numeum demande à exclure le numérique du projet de loi encadrant le recours aux cabinets de conseil privés[20].

Lobbying[modifier | modifier le code]

Numeum est inscrit depuis au registre européen des représentants d'intérêts. Il déclare pour l'année 2020 et pour cette activité des dépenses comprises entre 50 000 et 100 000 euros[21].

Pour l'année 2020, Numeum déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 200 000 euros[22].

Identités visuelles[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Christian Bret, « L'histoire des 40 premières années des SSII en France à travers leurs hommes et leurs activités », Entreprises et histoire, vol. 3, no 40,‎ , p. 9-14 (DOI 10.3917/eh.040.0009, lire en ligne).
  2. Philippe Picard, « Ceux qui firent la profession participèrent à la création et à l'animation de Syntec Informatique », Entreprises et histoire, vol. 3, no 40,‎ , p. 109-110 (DOI 10.3917/eh.040.0109, lire en ligne).
  3. « Cinov IT commente le futur rapprochement entre le Syntec Numérique et l'Afdel », Channelbp,‎ (lire en ligne)
  4. S. C., « Les acteurs du numérique peinent à sceller leur union », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  5. R. G., « Le Syntec informatique veut fédérer tous les acteurs de l'économie numérique », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  6. Véronique Arène, « Godefroy de Bentzmann devient président de Syntec Numérique », Le Monde informatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b Manuel Moragues, « Les bien peu numériques propositions du Syntec Numérique », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne)
  8. Margherita Nasi, « L'industrie numérique ne fait pas rêver les jeunes », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. « Tech'in France et Syntec Numérique annoncent leur prochaine fusion », sur Les Échos, (consulté le )
  10. Thierry Wojciak, « Syntec Numérique et TECH IN France fusionnent pour devenir numeum », CB News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Ingrid Vergara, « Né de la fusion entre Syntec Numérique et Tech In, Numeum veut peser davantage en Europe », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Ludovic Grondin, « Bras de fer inattendu pour la désignation du représentant régional de Numeum », sur Zinfos 974, l'actualité de l'île de La Réunion (consulté le )
  13. Par Clarisse Treilles |, « Transformation numérique : Les TPE et les PME prennent du galon chez Numeum », sur ZDNet France (consulté le )
  14. « Véronique Torner, une femme de tech chez Numeum », sur Les Echos, (consulté le )
  15. Sandrine Cassini, « Les candidats à la présidentielle veulent séduire la French Tech », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  16. « Qu’est-ce que le "CDI de projet", ce contrat que le gouvernement veut booster ? », Europe 1,‎ (lire en ligne)
  17. Camille Thomine, « Le secteur informatique a besoin de profils bac + 5, mais pas seulement », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  18. Romain Gueugneau, « Le secteur français de l'informatique voit l'avenir en rose », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  19. Amaelle Guiton, « Loi Avia : une large majorité mais de vives inquiétudes », sur Libération.fr, Libération, (consulté le )
  20. « Le numérique veut être sorti de la future loi sur les cabinets de conseil privés », sur LEFIGARO, (consulté le )
  21. « Registre des représentants d'intérêts », sur ec.europa.eu (consulté le )
  22. « Fiche Numeum » (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]