Région Sud (Luxembourg)

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La région Sud est un des trois pôles urbains du Luxembourg.

Définition[modifier | modifier le code]

Le STATEC défini les pôles urbains en fonction de deux critères, sur la base des travaux du LISER menés en 2008 et 2009[1] : la morphologie urbaine, en termes de densité de population et de continuité du bâti et la fonctionnalité, autrement dit le nombre de pendulaires venant travailler dans cette agglomération.

Géographie[modifier | modifier le code]

La Région Sud couvre approximativement celle des Terres Rouges, ancien bassin minier et industriel du sud du Luxembourg et contigu à celui du bassin minier lorrain. La région Sud est contigüe à la première couronne de l'agglomération de Luxembourg.

Agglomération polycentrique, elle compte trois « grandes villes » ou villes-centres : Esch-sur-Alzette, Differdange et Dudelange.

Population du pôle urbain[modifier | modifier le code]

Données au [2],[3]
Commune Canton Superficie Population Densité
(en hab./km²)
Differdange (grande ville) Esch-sur-Alzette +0022,18 +030 364, 1 369
Dudelange (grande ville) Esch-sur-Alzette +0021,38 +022 043, 1 031
Esch-sur-Alzette (grande ville) Esch-sur-Alzette +0014,35 +037 455, 2 610,1
Kayl Esch-sur-Alzette +0014,86 +009 889, 665,5
Pétange Esch-sur-Alzette +0011,93 +020 903, 1 752,1
Rumelange Esch-sur-Alzette +0006,83 +005 775, 845,5
Sanem Esch-sur-Alzette +0024,42 +018 532, 758,9
Schifflange Esch-sur-Alzette +0007,71 +011 517, 1 493,8

La région Sud, un pôle de développement[modifier | modifier le code]

Ancien bassin minier et sidérurgique, la région Sud a vu au cours du XXIe siècle une importante reconversion et diversification économique qui s'est caractérisée notamment par la création du quartier Esch-Belval sur d'anciennes friches industrielles et l'installation de l'université de Luxembourg[4].

Pour accompagner ce développement économique, un premier syndicat intercommunal dénommé Observatoire régional Sud est créé en 1999 puis est transformé en 2003 pour devenir le Syndicat de communes pour la promotion et le développement de la région du Sud ou plus communément Pro-Sud ; toutefois il est dépossédé par la législation de plusieurs compétences dont celles en matière de planification régionale, ce qui fait douter le syndicat de sa survie et incita certaines communes membres comme Kayl à vouloir le quitter[5].

Le périmètre du syndicat est toutefois plus large que celui du pôle urbain puisqu'il regroupe, outre les huit communes du pôle, les communes de Bettembourg, Käerjeng et Mondercange[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Atlas démographique du Luxembourg, STATEC, , 75 p. (lire en ligne)
  2. « Population par commune au 1er janvier 2024 », sur statistiques.public.lu, STATEC, (consulté le ).
  3. « Superficie par canton et commune », sur statistiques.public.lu, STATEC, (consulté le ).
  4. « Emploi, logement, population… Le Sud luxembourgeois sous toutes ses coutures », sur lequotidien.lu, (consulté le ).
  5. « La structure intercommunale Pro-Sud se laisse deux ans pour redéfinir son action et convaincre de la pertinence de son existence. », sur lequotidien.lu, (consulté le ).
  6. « PRO-SUD », sur syvicol.lu (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]