Susanna Moodie

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Susanna Moodie
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
TorontoVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Belleville Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Thomas Strickland (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Elizabeth Homer Strickland (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Elizabeth Strickland (d)
Agnes Strickland
Sarah Strickland (d)
Jane Strickland (en)
Catharine Parr Traill
Samuel Strickland (d)
Thomas Strickland (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
John Moodie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Agnes Dunbar Moodie Fitzgibbon Chamberlin (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Geraldine Moodie (petite-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Susanna Moodie (née Strickland le ) est une écrivaine britanno-canadienne surtout connue pour avoir écrit sur sa vie au Canada, alors colonie britannique[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Susanna Moodie naît à Bungay (Royaume-Uni). Elle est la plus jeune fille d'une famille d'écrivains. Elle a notamment pour sœurs Agnes Strickland, Jane Margaret Strickland (en) et Catharine Parr Traill[2].

Moodie écrit son premier livre pour enfant en 1822. Elle publie également à la même époque d'autres livres pour enfants qui traitent de sujets tels Spartacus et Jugurtha. Elle s'implique également dans la Anti-Slavery Society à Londres, transcrivant notamment des œuvres de Mary Prince[3]. Le , Susanna Moodie épouse John Moodie (en), un officier à la retraite ayant servi lors des guerres napoléoniennes. En 1832, le couple et leur fille émigrent au Haut-Canada. La famille s'installe sur une ferme dans le canton de Douro, près de Lakefield, au nord de Peterborough.

Moodie poursuit son écriture et ses lettres et journaux relatent la vie coloniale ontarienne, dont des éléments concernant les traditions amérindiennes, le climat, la vie sauvage et les relations entre la population canadienne et les colons américains récemment établis. Son style réaliste de la vie coloniale est souvent comparé à celui de la romancière américaine Caroline Kirkland qui a décrit les conditions de vie rudes, voire violentes des pionniers de la frontière de l'Ouest sauvage[4].

En 1840, Moodie déménage à Belleville.

En 1852, elle publie Roughing it in the Bush (en), son plus grand succès. L'année suivante, elle publie Life in the Clearings Versus the Bush.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • Mark Hurdlestone – 1853
  • Flora Lyndsay – 1854
  • Matrimonial Speculations – 1854
  • Geoffrey Moncton – 1855
  • The World Before Them – 1868

Poésie[modifier | modifier le code]

  • Patriotic Songs – 1830 (with Agnes Strickland)
  • Enthusiasm and Other Poems – 1831

Livres[modifier | modifier le code]

  • Spartacus – 1822
  • The Little Quaker
  • The Sailor Brother
  • The Little Prisoner
  • Hugh Latimer – 1828
  • Rowland Massingham
  • Profession and Principle
  • George Leatrim – 1875

Mémoires[modifier | modifier le code]

  • Roughing it in the Bush (en) – 1852
  • Life in the Backwoods; A Sequel to Roughing it in the Bush
  • Life in the Clearings Versus the Bush – 1853

Lettres[modifier | modifier le code]

  • Letters of a Lifetime – 1985 (edited by Carl Ballstadt, Elizabeth Hopkins, and Michael Peterman)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Carl Ballstadt et al., Letters of a Lifetime, Toronto, University of Toronto Press, , 257 p. (ISBN 0-8020-2580-3)
  2. (en)Rosemary Mitchell, ‘Strickland, Agnes (1796–1874)’, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 accessed 26 May 2015
  3. (en) Carole Davies, Encyclopedia of the African Diaspora : origins, experiences, and culture. N-Z, Volume 1, Santa Barbara, California, ABC-CLIO, , p. 770
  4. (en-US) Noreen Groover Lape, « The Frontier Origins of North American Realism: Metarealism and the Travel Writings of Susanna Moodie and Caroline Kirkland », Western American Literature, Vol. 42, No. 4,‎ , p. 362-394 (33 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)

Liens externes[modifier | modifier le code]