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Surcharge informationnelle

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Surinformation
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Surcharge informationnelle sur un panneau d'affichage
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L'infobésité peut se manifester par le doomscrolling, par lequel on regarde particulièrement des mauvaises nouvelles[1].

La surcharge informationnelle (en anglais information overload), ou surinformation, ou encore infobésité (néologisme québécois[2],[3]), est l'excès d'informations qu'une personne ne peut traiter ou supporter sans nuire à elle-même ou à son activité. Cette notion est évoquée également sous l'appellation de « nuage informationnel » par le sociologue Edgar Morin[4].

Ce phénomène touche de nombreuses activités : les communications par mail choisies ou indésirables, par les réseaux sociaux, la publicité média et hors-média, l'information en continu

Des mentions s'apparentant à la surcharge informationnelle remontent à l'Antiquité[5]. On le remarque d'abord dans l'Ecclésiaste 12:12: « [...] faire beaucoup de livres est un travail sans fin[6] », puis chez Sénèque, au premier siècle : « Dans l’une des premières Lettres à Lucilius (I, 2), l’abondance des livres est présentée comme une cause de dispersion de l’attention. Elle représente par conséquent un danger d’écartèlement pour l’esprit, selon le célèbre mot tiré de cette lettre : « Distringit librorum multitudo » (I, 2, 3), « l’abondance des livres disperse », elle arrache l’homme à son assiette[7]. » Au XIIe siècle, le dominicain Vincent de Beauvais, précurseur de l'encyclopédisme déplore[5] : « Il y a tant de livres, une telle multitude, le temps de la vie est si bref, et la mémoire si faible, que l'esprit humain ne peut s'approprier tout ce qui a été écrit[8]. » Pétrarque regrettait qu'il y eût tant de livres que, parfois, on n'avait pas le temps de les lire, mais seulement la capacité de connaître leur titre[7].

Le sentiment de surcharge s’est aussi manifesté au XIXe siècle face au développement de la presse et à la multiplication des journaux, ou parallèlement à l’apparition de la radio en voiture, beaucoup craignant que les conducteurs ne puissent être vigilant et l’écouter en même temps[9].

Le terme surcharge informationnelle a été forgé par Bertram Myron Gross (en) en 1962[10] et popularisé dans les années 1970 par Alvin Toffler[11]. Les principaux auteurs sur le sujet sont Caroline Sauvajol-Rialland en France[12],[13],[14],[15],[16],[17], David Shenk aux États-Unis (Data Smog, Surviving the Information Glut)[18], Jim Stolze (L’infobésité pourrait être la prochaine épidémie)[19] et Nicholas Carr (Est-ce que Google nous rend idiots ?)[20]. Au début du XXIe siècle, qui a vu le développement des chaînes de télévision d'information en continu[réf. souhaitée], l'utilisation des technologies de l'information et de la communication et, en particulier, les nouvelles technologies de l'information liées à Internet[21].

Le terme « infobésité » renvoie toujours au fait de devoir faire face à une quantité importante d’informations véhiculée par des vecteurs numériques, au premier rang desquels les courriels et les notifications[22][réf. incomplète]. Une profusion de supports (ordinateur, téléphone portable, tablette, télévision, etc.) donne accès à Internet, un réseau désormais disponible en permanence, que ce soit dans l’espace professionnel, public ou privé.

Le concept de surcharge informationnelle décrit une situation dans laquelle une personne ne dispose pas des ressources suffisantes (temps, capacité d’attention, d’analyse, de compréhension…) pour répondre aux multiples sollicitations qui lui sont adressées par des vecteurs numériques ou qu’elle collecte de sa propre initiative. Les chercheurs mettent l’accent sur la question des ressources cognitives pour traiter les informations. Roetzel (2019) affirme que lorsqu'un décideur est au carrefour de nombreux ensembles d'informations et que celles-ci sont à la fois complexes, nombreuses et en contradiction partielle les unes avec les autres, la qualité de sa décision ne peut que diminuer en conséquence de la limitation des ressources cognitives et du temps dont il dispose pour traiter toutes ces informations et prendre des décisions[23].

Ce concept peut recouvrir plusieurs concepts de surcharge[24] :

  • surcharge cognitive ;
  • surcharge sensorielle ;
  • surcharge communicationnelle ;
  • surcharge de connaissances.

La surinformation peut être simplement définie comme le fait de recevoir plus d’informations qu’il n’est possible d’en traiter. Une définition plus précise, ainsi que le coût humain et productif associé, sont encore en discussion dans les milieux scientifiques. Selon une étude de N. Boukef de 2004, 74 % des managers déclarent souffrir de surinformation et d’un sentiment d’urgence généralisé et 94 % pensent que la situation ne peut que se détériorer ; le problème touche fortement le milieu du travail[10].

« Le phénomène d’infobésité est multidisciplinaire […] et comporte une charge symbolique significative […] »[25] : il est donc en partie affaire de perception subjective.

Selon Eppler, les causes de l’infobésité sont :

  • les facteurs personnels tels que la capacité de traitement, la motivation, la personnalité, les conditions de recherche d’information ;
  • les caractéristiques de l’information comme sa quantité, sa qualité, sa complexité, sa nouveauté, l’abondance d’information non pertinente ;
  • les paramètres des tâches comme ne pas avoir assez de temps, devoir tenir compte de plusieurs sources, les interruptions ;
  • l’organisation d’entreprise comme la centralisation et la collaboration ;
  • les technologies de l’information comme les courriels, l’intranet, l'extranet et Internet, la rapidité d’accès[24].

Hoq reformule les idées d’Eppler en disant que la surcharge informationnelle est causée par la surabondance d’information générée par les moteurs de recherche, notamment, qui fait en sorte que les usagers ont besoin de consacrer beaucoup de temps pour traiter de l’information et pour départager ce qui est pertinent de ce qui ne l’est pas dans un contexte où beaucoup de résultats sont inutiles. Des compétences numériques plus faibles concourent également à l’infobésité, ainsi que le fait que l’information provienne dorénavant de très nombreux types de sources comme les messages textes, les blogues, Wikipédia, les baladodiffusions, les réseaux sociaux, etc[11]. Les réseaux sociaux sont d'ailleurs le sujet d'études liées au management des systèmes d’information et à la psychologie, car les habitudes d’usage liées à la surcharge informationnelle induisent un phénomène de dépendance particulièrement fort en ce qui a trait à ces plateformes numériques[26].

La notion de sentiment d’urgence est également évoquée comme facteur concourant à la surcharge informationnelle. La réactivité instantanée aux sollicitations numériques qui est valorisée ajoute une pression supplémentaire sur les personnes[21].

Les technologies de l'information et de la communication (TIC) ont donc participé à l’augmentation de la surcharge informationnelle. Ce phénomène s’accentue dans le domaine de l’entreprise, où les médias traditionnels (réunion, brainstorming...) s’ajoutent aux TIC (courriels, visioconférences...). Kalika nomme cela la « théorie du millefeuille », qu'il traduit comme étant « le fait que les moyens de communication se juxtaposent les uns sur les autres sans se mélanger véritablement »[21].

Le modèle économique actuel des acteurs médiatiques et des réseaux sociaux constitue une économie de l’attention : « [Du] fait de la surabondance de l’offre, c’est le temps et l’attention des consommateurs qui devient une ressource rare »[27], que ces acteurs économiques cherchent à « capter ». Les chercheurs s'inquiètent du fait que l’abondance des sources d'information et cette concurrence pour capter l’attention du consommateur incitent à créer des stimulus « captivants », de courte durée, qui se succèdent. Ceux-ci entraînent, pour la personne qui est ciblée par ces sources, une incapacité à se concentrer : un état qualifié d’« attention partielle continue »[28]. On peut déplorer, dès lors, la manière de plus en plus superficielle dont l'information et le savoir sont traités. L'engagement profond avec l'information et le savoir — lire un livre du début à la fin, par exemple — ne peut plus se déployer, il est largement remplacé par un balayage de fragments, auquel les médias s’adaptent : les articles de fond sont remplacés par des publications de blog, qui sont elles-mêmes remplacées par des tweets. Ainsi, la surcharge informationnelle n’est elle pas synonyme de « bonne information » du plus grand nombre.

La surcharge informationnelle entraîne des effets négatifs sur les personnes et sur les entreprises.

Sur les individus

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Sur le plan personnel, on dénote des répercussions physiques, émotionnelles et intellectuelles : stress, anxiété informationnelle, surmenage, burn-out, syndrome de débordement cognitif, syndrome de saturation cognitive, cyberdépendance, désengagement, déficit d'attention, modification de la mémoire à long terme, altération du jugement, indécision, détérioration du savoir analytique[10],[11].

Il est impossible de déterminer à quel moment un individu devient en surcharge informationnelle, chaque personne a des seuils de tolérance différents aux divers aspects de la surinformation[10].

La surcharge informationnelle peut devenir pathologique. Ce phénomène commence par un système de saturation d’information, où il devient difficile de distinguer la fausse information de la vraie, ainsi que par l’urgence informationnelle constante que créent les courriels, auxquels il faut sans cesse répondre. Ceux-ci font ressentir chez les individus du stress, voire de la tétanie, qui se doublent de sentiments de culpabilités et d’inefficacité. Pour sortir de ce cercle vicieux, il faut que l’individu accepte de ne pas tout traiter en temps réel, et de structurer ses temps d’informations[29].

Sur les organisations et le travail

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Les chercheurs en psychologie cognitive et sciences de l'information André Tricot, Gilles Sahut et Julie Lemarié[30][source secondaire nécessaire] notent dans l’entreprise une perte de productivité, car le traitement accru d’information constitue une tâche qui interfère avec les autres tâches prévues et qui crée de nombreuses interruptions.

Dépendance aux outils technologiques

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Face à l’abondance d’information, l'individu peut transférer une partie de charge mémorielle à un outil technologique ou à un support. En revanche, si cela devient un réflexe au quotidien, il pourrait contribuer à dégrader sa mémorisation et l’exercice autonome de ses compétences cognitives. À l’Université d’Illinois, des chercheurs de UC Santa Cruz ont constitué, dans le cadre du jeu Trivia, deux équipes pour leur faire répondre à des questions ; l’une ayant accès au téléphone portable et l’autre non : même si les questions devenaient de plus en plus faciles, 30 % des participants ayant eu accès à Google dès la première question ne se donnaient pas la peine d’user de leur propre mémoire pour répondre aux questions subséquentes[31]. L’accessibilité instantanée à l’information éclaire le besoin d’une utilisation équilibrée des outils technologiques dans la préservation de nos facultés mentales et dans la protection d’une surcharge informationnelle.

Le même effet a été relevé plus récemment en lien avec les assistants numériques (Siri, Alexaetc.), puis avec la popularisation des technologies d'Intelligence artificielle générative[32].

Qualité de l'information et désinformation

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L’effet le plus indésirable de l’infobésité dans la société serait l’accroissement de pollution informationnelle et d’« information poubelle » (en anglais junk information), qui impliquent nécessairement un problème de sous-information, désinformation et mésinformation. Caroline Sauvajol-Rialland explique en effet qu’« à la croissance constante de l’information correspond une baisse tout aussi constante de sa qualité »[10].

La relation entre la surcharge informationnelle et la mésinformation sur les réseaux sociaux a été étudiée [33]. Trois facteurs peuvent expliquer l’incapacité à distinguer le vrai du faux, et ainsi la prévalence d’informations fausses ou erronées sur les plateformes numériques : l’énorme quantité d’information existante ; la quantité limitée de temps et d’attention que les gens peuvent dévouer au défilement du fil d’actualité pour choisir quoi partager ; et la structure même des réseaux sociaux. Il est généralement impossible de voir tout ce qui apparaît dans le fil d'actualité et encore moins de le vérifier[33].

Le contenu négatif se propage d’ailleurs plus rapidement que le contenu positif, il est donc facile de manipuler les émotions en créant des scénarios qui déclenchent des réponses rapides et négatives comme la peur et l’anxiété. Cela a des retombés qui peuvent être désastreuses pour l'individu comme pour la société, les conséquences pouvant s'étendre dans la sphère politique[34] et être un enjeu pour la démocratie, ainsi que dans le domaine de la santé (voir section sur le Covid-19), dans la finance, etc.

Infodémie : le cas de la pandémie de Covid-19

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La pandémie de Covid-19 ayant forcé le transfert de plusieurs activités dans l’univers numérique en 2020, on y note une hausse de la quantité d’informations disponibles en ligne, ainsi qu’une grande corrélation avec le phénomène de mésinformation médicale.

Au Canada, au cours des premiers mois de la pandémie, Statistique Canada rapporte que 96 % des Canadiens ayant utilisé Internet pour s’informer ont vu des informations sur la Covid-19 qu'ils ont soupçonnées être trompeuses, fausses ou inexactes. Parmi eux, le quart (25 %) ont vu des informations suspectes plusieurs fois par jour[35].

La Covid-19 a ainsi mené à la création de termes comme « infodémie » et « infodémiologie », c’est-à-dire une surabondance d’informations, vraies et fausses, que les consommateurs rencontrent en temps de crise[36],[37]. Les risques immédiats de ce phénomène sont une difficulté accrue d'accès à de l'information de qualité et confusion, promotion de faux traitements qui peuvent faire plus de mal que de bien, et ébranlement de la confiance de la population envers les services de santé et les institutions publiques[35].

Hikikomori du savoir

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L'infobésité peut conduire à une pathologie identifiée au Japon où des internautes, les « hikikomori du savoir », où des gens s’extraient complètement de la vie extérieure pour « s’engouffre[r] dans des labyrinthes documentaires toujours plus spécialisés »[10].

Si les technologies de l'information et de la communication sont une cause de l’infobésité, elles font également partie des solutions principales[11]. On retrouve comme façon de contrecarrer les effets de l’infobésité :

  • une formation en littéracie numérique[24] ;
  • l’abandon de l’idéal d’exhaustivité[10] ;
  • des outils technologiques permettant d’accéder à des informations pertinentes plus facilement, tels des algorithmes[11], des curateurs de contenu, des métadonnées et des outils de fouille de textes[10] ;
  • un Web sémantique, intelligent, qui opère un filtrage d’information, par opposition au Web actuel, syntaxique[10] ;
  • des solutions méthodologiques comme le knowledge management (gestion des connaissances en français) et la gouvernance d’information[10] ;
  • le travail d’équipe avec relations directes, plutôt que la logique individuelle mise de l’avant dans les dernières années[10] ;
  • engager plus d’employés et prévoir suffisamment de ressources[24] ;
  • créer de l’information à valeur ajoutée à l’intérieur d’une entreprise donnée (éviter la distribution d’information inutile)[24] ;
  • encourager un formatage de communication d’information en entreprise, tel un modèle de courriel type, etc.[24].

La mise en place de plages horaires de déconnexion est l'une des attitudes possibles pour lutter contre la surcharge informationnelle. Les choix de se limiter à certaines sources d'information ou de regrouper certaines actions sur une période donnée sont aussi utiles pour résister à l'infobésité[38].

« Dans une approche dite « procédurale » de la rationalité, il vaut mieux limiter l’acquisition d’information à un niveau satisfaisant pour prendre des décisions plus rapidement, quitte à ce qu’elles ne soient pas optimales[27]. » Pour conceptualiser cette démarche, Herbert A. Simon a d'ailleurs introduit le mot-valise satisficing : une combinaison de satisfying (« satisfaisant ») et suffice (« suffisant »).

Notes et références

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Citations originales

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Références

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  1. Hans Rosling avec la collaboration d’Ola Rosling et d’Anna Rosling Rönnlund, Factfulness, Flammarion, , p. 28-36
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  3. « Souffrez-vous d'infobésité ? », sur Machina Sapiens inc., (version du sur Internet Archive).
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  6. École biblique de Jérusalem, La Bible de Jérusalem, Paris, Les Éditions du Cerf, , 1862 p. (ISBN 2-204-02977-7), p. 944.
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Bibliographie

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Articles connexes

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