Sucumbíos (province)

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Province de Sucumbíos
Drapeau de Province de Sucumbíos
Sucumbíos (province)
Administration
Pays Drapeau de l'Équateur Équateur
Capitale Nueva Loja
Préfet Yofre Poma
Démographie
Population 176 472 hab. (2010[1])
Densité 9,6 hab./km2
Géographie
Superficie 18 328 km2

La province de Sucumbíos est une province de l'Équateur. Sa capitale est Nueva Loja, anciennement nommée Lago Agrio, ville née de la recherche et de l'exploitation du pétrole en Amazonie équatorienne.

Géographie[modifier | modifier le code]

La province de Sucumbíos est limitée au Nord et à l'Est par la Colombie, au Sud par la province du Napo, et à l'Ouest par les provinces de Carchi, Imbabura et Pichincha.

Elle présente deux zones de relief distinctes : d'une part, l'une des branches de la troisième cordillère des Andes, dominée par le volcan Reventador, et, d'autre part, la plaine amazonienne, recouverte de forêt vierge.

Les fleuves qui traversent cette province sont l'Aguarico, le fleuve San Miguel et le fleuve Putumayo.

Son climat est de type tropical humide, caractéristique des régions équatoriales.

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La province est divisée en sept cantons :

Les cantons de la province de Sucumbíos.
Canton Superficie
(km2)
Population
(2010[1])
Densité
(hab./km2)
Chef-lieu

Canton (chef-lieu)

Cascales 1 248 11 104 8,9 D. Cascales
Cuyabeno 3 875 7 133 1,8 Tarapoa
Gonzalo Pizarro 2 223 8 599 3,9 Lumbaqui
Lago Agrio 3 139 91 744 29,2 Nueva Loja
Putumayo 3 559 10 174 2,9 Puerto Carmen
Shushufindi 2 463 44 328 18 Shushufindi
Sucumbíos 1 502 3 390 2,3 La Bonita
Macrolobiumbäume in der Laguna Grande, Cuyabeno-Reservat, Ecuador

Écologie[modifier | modifier le code]

La province inclut la Réserve de Production Faunistique du Cuyabeno, avec quinze lagunes entourées de forêt vierge, proches du volcan Reventador toujours en activité. Plusieurs nationalités indigènes comme les Cofánes, les Secoyas et les Sionas vivent dans cette zone.

La province est touchée en par les déversements de pétrole dans deux rivières, causés par la rupture de trois oléoducs. La contamination sur des centaines de kilomètres de la rivière Coca pourrait avoir des conséquences environnementales considérables sur « des plages et des forêts de terre ferme et inondable, des lieux importants pour la nidification et la reproduction d’animaux tels que les tortues de rivière, les caïmans, les loutres géantes ou les oiseaux », a souligné Belén Paez, directrice de la Fondation environnementale Pachamama[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (es) Censo 2010 - Resultados Provinciales - Sucumbíos[PDF]
  2. « En Equateur, marée noire sur une rivière amazonienne », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie,