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Stock-shot

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Image d'archive de l’armée des États-Unis en Irak.
Les productions de films à petit budget ont souvent recours aux « stock-shots » pour illustrer leurs scènes de guerre, qui nécessitent habituellement beaucoup de moyens en matériel et figurants.


Un stock-shot est une série d'images ou une séquence vidéo (avec ou sans son) empruntées à des documents d'archives (films, documentaires, reportages, épisodes précédents, etc.) et insérées dans une autre œuvre (court ou long métrage).

Les stock-shots sont très employés dans les films de série B (voire de série Z) pour des raisons financières (moindre coût), généralement au mépris des lois sur les droits d'auteur des œuvres originales, ou bien en utilisant du contenu libre.

Un stock-shot peut se faire repérer assez facilement, en raison de la faible qualité et du format de l'image, du son, de l'éclairage, voire de l'absence totale de corrélation de la séquence plagiée avec le reste du film (c'est notamment le cas pour le film Night of the Ghouls de Ed Wood).

L'utilisation à outrance de stock-shots peut aboutir à ce qu'on appelle un « insert » : quand des scènes entières d'un film précédent sont ajoutées à un nouveau métrage, pour en augmenter la durée ou le potentiel commercial à faible coût[1].

À terme, l'usage massif d'inserts peut déboucher sur ce qu'on appelle un film « deux-en-un » : l'utilisation de rushes issus de deux ou plusieurs films antérieurs pour monter un film entièrement nouveau[2]. Ce procédé fut par exemple beaucoup utilisé par la firme hong-kongaise IFD, et notamment son réalisateur Godfrey Ho.

Liste non exhaustive de films utilisant le stock-shot

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On retrouve plusieurs films reprenant cette technique tels que :

Notes et références

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  1. Définition sur le site Nanarland.
  2. Définition sur le site Nanarland.