Station hertzienne militaire de Lacaune

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Station hertzienne de Lacaune 11.803
Image illustrative de l’article Station hertzienne militaire de Lacaune
La station hertzienne de Lacaune.

Construction 1967
Contrôlé par Drapeau de la France France
Effectifs 18
Coordonnées 43° 40′ 53″ nord, 2° 43′ 39″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Station hertzienne de Lacaune 11.803
Géolocalisation sur la carte : Tarn
(Voir situation sur carte : Tarn)
Station hertzienne de Lacaune 11.803

La station hertzienne militaire de Lacaune est une station de télécommunication militaire française. Elle est située dans le département du Tarn à Lacaune, sur le puech de Rascas.

Rôle[modifier | modifier le code]

La station de Lacaune appartient à l'armée de l'air française et dépend de la base aérienne 125 Istres-Le Tubé[1]. C'est l'une des quatre stations hertziennes de l'axe Nord-Sud, communiquant en permanence avec les trois autres : Pierre-sur-Haute, Henrichemont, et la base aérienne de Brétigny[2].

Elle dépendait du Commandement air des systèmes de surveillance d'information et de communications (CASSIC) depuis sa création le , puis, à compter du , de la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (DIRISI) et de sa direction centrale au Kremlin-Bicêtre[2],[3].

Dirigées par un major[4], une vingtaine de personnes se relaient sur le site pour son fonctionnement ainsi que pour sa défense : électriciens, mécaniciens, cuisiniers et militaires techniciens[5].

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Implantation et accès[modifier | modifier le code]

Le site est situé à 1 270 m d'altitude au puech de Rascas, point culminant du département du Tarn, situé sur le territoire de la commune de Lacaune.

Installations de surface[modifier | modifier le code]

Les infrastructures les plus visibles sont les paraboles, antennes et pylônes atteignant 50 m de hauteur[5].

Les installations comportent deux bâtiments de surface et un ouvrage enterré[4]. Elles s'étendent sur 5 000 m2[5].

Elles sont susceptibles de résister à une explosion nucléaire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Site officiel
  2. a et b « Histoire succincte des "SSIC" (systèmes de surveillance, d'information et de communications) de l'armée de l'air », Association Nationale Air des Télécommunications et du Contrôle (consulté le ).
  3. Le Commandement des forces aériennes (CFA) stationné à Metz a absorbé en 2007 le CASSIC et en 2008 le Commandement des forces de protection et de sécurité de l'Armée de l'air (CFPSAA), ces deux anciens commandements devenant des brigades sous les ordres du général commandant les forces aériennes, le CFPSAA devenant alors la Brigade des forces de sécurité et d'intervention (BFSI). De ce fait, les activités militaires de la station d'Henrichemont seraient désormais sous l'autorité directe du Commandement des forces aériennes, devant le chef des armées le Président de la République et son ministre de la Défense. Toutefois d'autres réformes dans la chaîne de commandement des armées ont eu lieu dans le cadre de la réforme Armées 2000, et le site relèverait plutôt des missions de l'actuelle Direction générale des systèmes d'information et de communication (DGSIC) créée en 2006 et elle-même placée depuis février 2011 dans une direction interministérielle ayant des compétences tant militaires (pour les systèmes de communication de la Défense) que civiles (le renseignement intérieur, notamment pour la DCRI).
  4. a et b « Question no 27843 de M. Philippe Folliot », Assemblée nationale, (consulté le )
  5. a b et c Sylvie Ferré, « Missions secrètes au pic de Montalet », LaDépêche.fr, La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]