Stade nantais rugby
Nom complet | Stade nantais rugby |
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Surnoms | Les éléphants |
Noms précédents | Stade nantais université club (jusqu'en 2008) |
Fondation | 1903 |
Couleurs | vert, rouge et blanc/ ou Noir |
Stade |
stade Pascal-Laporte (3 500 places) |
Siège |
74 boulevard des Anglais 44100 Nantes |
Championnat actuel | Fédérale 3 |
Président | Philippe Saulnier |
Entraîneur |
Bertrand Guilloux (entraîneur des arrières) Romain Frou (entraîneur des avants) |
Site web | www.stadenantais.fr |
National[Note 1] | Coupe de l'Espérance (1) |
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Maillots
Dernière mise à jour : octobre 2015.
Le Stade nantais rugby est un club français de rugby à XV basé à Nantes.
Vainqueur de la coupe de l'Espérance en 1917, il évolue en Fédérale 3 pendant la saison 2020-2021.
Historique[modifier | modifier le code]
1903-2008 : Stade nantais université club[modifier | modifier le code]
En 1903, un groupe de lycéens, d'étudiant et d'ouvriers anciens membres du Racing club nantais fonde le Sporting club universitaire nantais (SCUN). Quatre ans plus tard, sous l'impulsion de l'international de rugby, le bordelais Pascal Laporte, le SCUN et le Rugby club de Basse-Indre Couëron (RCBC) fusionnent et donnent naissance au Stade nantais université club, présidé par Claude Bernard, un industriel et mécène couëronnais. En 1910, l’international gallois Percy Bush, l'un des cinq meilleurs demis d’ouverture du siècle, est recruté. Laporte et Bush mènent rapidement le SNUC parmi l’élite régionale puis nationale du rugby[1].
Vainqueur de la coupe de l'Espérance 1917[modifier | modifier le code]
Puis le , ils remportent la seconde édition de la coupe de l'Espérance[Note 2] contre le Stade toulousain (8-3), une compétition opposant des jeunes en l'absence des seniors, partis à la guerre.
Descente en division d'honneur et scission avec la FFR[modifier | modifier le code]
Le club évolue ensuite essentiellement en division d'honneur jusqu'en 1930. Il est toutefois admis par l'UFRA (Union française de rugby amateur), qui regroupait douze des clubs les plus prestigieux du championnat de France pour disputer le prestigieux tournoi de l'UFRA[Note 3]. Deux ans plus tard et alors que les clubs dissidents retournent dans le giron de la FFR, le Stade nantais repart en division d'honneur.
Retour dans le giron de la FFR[modifier | modifier le code]
Nantes remonte ensuite en première division entre 1934 et 1936 avant de redescendre en honneur entre 1937 et 1943 puis joue à nouveau une saison dans une première division élargie à 96 club en 1944.
Il retourne ensuite au second niveau du rugby français nommée honneur puis Excellence entre 1945 et 1951.
Demi-finaliste de 2e division 1951[modifier | modifier le code]
Le club est ensuite demi-finaliste du championnat de France Excellence (la deuxième division de l'époque) en 1951.
Le dimanche le La Voulte sportif s'impose 30-6 mais le Stade nantais accède quand même à la première division pour l'année 1951-1952[2]. Son trois-quarts centre international Guy Belletante part toutefois pour Grenoble et Nantes aura du mal à tenir son rang en première division.
Le club retombe en deuxième division en 1953 puis remonte pour deux saisons dans l'elite pour les saisons 1960 et 1961 où il est notamment battu à Lourdes sur le score de 87-3.
Le club évolue ensuite entre la deuxième et la troisième division.
Depuis 2008 : Stade nantais[modifier | modifier le code]
La section rugby du SNUC a pris l'appellation Stade nantais en 2008[3].
À l'issue de sa première saison 2007-2008, le Stade nantais a connu une accession en Fédérale 2, un titre de champion Grand-Ouest (seniors) et un titre de champion de France Cadet.
La saison suivante (2008-2009), le club s’est qualifié pour les phases finales du championnat de France en terminant cinquième de sa poule.
Durant la saison 2015-2016, le 22 mai 2016, en se qualifiant pour les quarts finales du championnat de France, le Stade nantais assure sa montée en Fédérale 1 pour la saison 2016-2017[4] malgré son élimination en demi-finale du championnat par ASVEL[5].
Identité visuelle[modifier | modifier le code]
Couleurs et maillots[modifier | modifier le code]
Logo[modifier | modifier le code]
À partir de la saison 2013-2014, le Stade nantais se présente sous un nouveau logo, afin de mieux couper le lien avec l'ancienne identité du SNUC[6].
- Évolution du logo
Palmarès[modifier | modifier le code]
Coupe de l’Espérance[modifier | modifier le code]
- Vainqueur de la coupe de l'Espérance 1917 contre le Stade toulousain
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Stade nantais UC | 8-3 | Stade toulousain | Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat[7] | env. 1 500[8] |
Championnat de France Fédérale 3[modifier | modifier le code]
- Saison 2007-2008
- Accession à la Fédérale 2
- Saison 2008-2009
- Champion Grand-Ouest de Fédérale 3
- Accession à la Fédérale 2
Championnat de France Fédérale 2[modifier | modifier le code]
- Saison 2009-2010
- Termine à la 5e place de la poule 1 (qualifiés pour les phases finales)
- Saison 2010-2011
- Termine à la 5e place de la poule 1
- Saison 2011-2012
- Termine à la 3e place de la poule 2 (qualifiés en 16e de finale)
- Saison 2012-2013
- Saison 2013-2014
- Saison 2014-2015
- Termine à la 4e place de la poule (qualifiés en 16e de finale)
- Saison 2015-2016
- Termine à la 1re place de la poule 1 (qualifiés en quart de finale)
- Éliminés en demi-finale
- Accession à la Fédérale 1
Championnat de France Fédérale 1[modifier | modifier le code]
- Saison 2016-2017
- Termine à la 9e place de la poule 2
- Saison 2017-2018
- Termine à la 4e place de la poule 2 (qualifiés en huitième de finale du Trophée Jean-Prat)
- Éliminés en quart de finale du Trophée Jean-Prat par Mâcon.
- Saison 2018-2019
- Termine à la 6e place de la poule 1 (qualifiés en Challenge Yves-du-Manoir)
- Éliminés en huitième de finale du challenge Yves-du-Manoir par Tarbes.
- Saison 2019-2020
- Termine à la 4e place de la poule 4 (saison qui se termine prématurément en raison du COVID-19 le 29 février lors de la 18e journée).
Autres catégories[modifier | modifier le code]
- Juniors Balandrade :
- Saison 2011-2012 : Vice-champion de France
- Saison 2012-2013 : Champion de France
- Cadets Teulière :
- 2008-2009 : Champion de France
- Minimes :
- Saison 2012-2013 : Vice-champion de France Espoir
Personnalités du club[modifier | modifier le code]
Joueurs emblématiques[modifier | modifier le code]
- Éric Catinot
- Jean Hélier Tilh
- Percy Bush
- Pascal Laporte
- Jean Palot
- Beltente
- Michel Lecointre
- Arnaud Tessier
- Jean-Louis Guérin
- Joël Guérin
- Marcel Ollivier
- Jean Louis Gonon
- Louis Gonon
- Jean Graton
Liste des entraîneurs[modifier | modifier le code]
- Jean-Marcel Coulais
- Jean-Paul Trille
- Jean-François Thiot[9] (2003-2006)
- Jean-Michel Vuillemin (2006-2007)
- Emmanuel Patte (2007-2011)
- Emmanuel Tallon, Benjamin Cocheril, Nicolas Robin (2011-2012)
- Paul Dariès, Razvan Mavrodin (2012-2013)
- Faouzi Aouisset, Fred Mabit (août-novembre 2013)
- Paul Dariès, Emmanuel Patte (2013-2014)
- Pierric Moison, Tanguy Kerdrain, Bertrand Guilloux (2014-2015)
- Pierric Moison, Bertrand Guilloux, Emmanuel Patte (mars 2015-février 2019)
- Emmanuel Patte, Bertrand Guilloux (février 2019-avril 2020)
- Bertrand Guilloux et Romain Frou (depuis 2020)
Liste des présidents[modifier | modifier le code]
- Charles Bernard
- Louis Eluere
- Marcel Pedron
- Ludovic Moreau
- Jean Visbecq
- Guy Ribière
- Jean-Claude Groiseleau
- Jean-Paul Grangien
- Christian Sommeria (1)
- Francis Pautric
- Christophe Nouvel
- Christian Sommeria (2)
- Jean Jacques Diez
- Olivier Massicot
- Jean-Marc Allègre et Hervé Maura
- Jean-Marc Allègre
- Philippe Saulnier
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Pendant la Première Guerre mondiale, le championnat n'est pas disputé et l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques créée une compétition de remplacement, la coupe de l'Espérance, disputée essentiellement par de jeunes joueurs qui n'ont pas été appelés sous les drapeaux.
- Les douze clubs sont Bayonne, Bordeaux, Lyon, le Stade français, Pau, Perpignan, Toulouse, Biarritz, Grenoble, Carcassonne, Limoges et Nantes.
Références[modifier | modifier le code]
- Loïc Abed-Denesle, « Lorsque Nantes était en terre d'ovalie » [PDF], Nantes Passion - N°147, (consulté le 20 octobre 2015), p. 29-31.
- « Excellence A 1950/51 », sur www.rugbyarchive.net/ (consulté le 30 septembre 2019)
- « Historique », sur www.stadenantais.fr, Stade nantais rugby (consulté le 16 août 2018).
- Aurélien Tiercin, « Le Stade Nantais en Fédérale 1 de Rugby ! », sur France Bleu Loire Océan, (consulté le 22 mai 2016)
- Jacky Bavouset, « Villeurbanne de haute lutte », sur Midi olympique, (consulté le 6 juin 2016)
- « Rugby : le Stade Nantais change de logo », Ouest-France, (consulté le 16 août 2018).
- [1] sur images.expressdumidi.bibliotheque.toulouse.fr
- Rugby (quotidien), 5 mai 1917
- « Jean Francois Thiot : un pied magique et un record », sur www.allezbriverugby.com (consulté le 6 avril 2020)