Saint-Quentin-Fallavier

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Saint-Quentin-Fallavier
Saint-Quentin-Fallavier
Vue générale depuis le château.
Blason de Saint-Quentin-Fallavier
Blason
Saint-Quentin-Fallavier
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté d'agglomération Porte de l'Isère
Maire
Mandat
Mathieu Gaget
2023-2026
Code postal 38070
Code commune 38449
Démographie
Population
municipale
6 129 hab. (2021 en augmentation de 1,36 % par rapport à 2015)
Densité 268 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 37′ 59″ nord, 5° 06′ 40″ est
Altitude Min. 206 m
Max. 364 m
Superficie 22,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Villefontaine
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Verpillière
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Saint-Quentin-Fallavier
Liens
Site web st-quentin-fallavier.fr

Saint-Quentin-Fallavier est une commune française de l'unité urbaine de Villefontaine, située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Son territoire a été en grande partie aménagé dans le cadre de la ville nouvelle de L'Isle-d'Abeau, dont elle héberge l'important parc d'activités de Chesnes. Il s'agit depuis 2007 d'une des 22 communes de la communauté d'agglomération Porte de l'Isère dont le siège est fixé dans la commune voisine de L'Isle d'Abeau.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et description[modifier | modifier le code]

Saint-Quentin-Fallavier est située en Isère, à la limite du département du Rhône, sur l'axe A43, Lyon/Grenoble/Chambéry, respectivement à 24 km de Lyon et, 80 km de Grenoble. La ville est adossée à une série de collines en avant des préalpes, visibles à l'horizon. L'aéroport Lyon-Saint-Exupéry se situe à 15 km.

Saint-Quentin-Fallavier, qui a connu une forte urbanisation à compter des années 1970, faisait partie de la ville nouvelle de l'Isle d'Abeau transformée en 2007 en communauté d'agglomération Porte de l'Isère (CAPI).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est limitrophe des territoires de neuf autres communes du département de l'Isère.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 2 283 hectares ; son altitude varie de 206 à 364 mètres[1]. Celle-ci est située au cœur des terres du Bas-Dauphiné, taillées dans la masse des sédiments molassiques déposés dans la mer au milieu de l’ère tertiaire.

Sites géologiques remarquables[modifier | modifier le code]

Le gisement fossilifère des carrières souterraines de Saint-Quentin-Fallavier est un site géologique remarquable de 1,15 hectare. En 2014, ce site d'intérêt paléontologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est longé à la pointe de sa partie orientale par le canal de dessèchement de la Bourbre. Il s'agit une rivière d'une longueur de 72,2 km[3] qui traverse une grande partie de la plaine berjalienne et qui conflue avec le Rhône au nord du département de l'Isère.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Moyenne vallée du Rhône »[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 938 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 862,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records LYON-ST EXUPERY (69) - alt : 235m, lat : 45°43'35"N, lon : 5°04'40"E
Records établis sur la période du 01-04-1975 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,4 4,3 7,3 11,2 14,8 16,7 16,5 12,8 9,6 4,8 1,9 8,5
Température moyenne (°C) 3,9 4,9 8,8 12,1 16,1 19,9 22,1 21,9 17,7 13,5 7,9 4,6 12,8
Température maximale moyenne (°C) 6,6 8,4 13,4 16,9 20,9 25 27,5 27,3 22,5 17,3 11 7,2 17
Record de froid (°C)
date du record
−20,3
07.01.1985
−12,9
11.02.1986
−9,6
01.03.05
−3
08.04.03
−0,2
01.05.1976
4
04.06.1984
6,6
22.07.1980
5,1
30.08.1986
1,7
22.09.1977
−3,7
31.10.1997
−8,1
27.11.1989
−12,7
10.12.1980
−20,3
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
20,4
10.01.15
22,4
24.02.1990
26,1
22.03.1990
28,8
30.04.05
33,9
24.05.09
38,1
22.06.03
39,4
24.07.19
39,9
24.08.23
34,2
10.09.23
30,3
09.10.23
22,4
08.11.15
20,1
18.12.1989
39,9
2023
Ensoleillement (h) 727 993 1 678 1 826 2 165 2 515 2 786 2 469 186 1 235 717 504 19 473
Précipitations (mm) 55 46,9 54,1 72,4 82,7 70,7 67,4 70,6 86,6 101 92,1 63 862,5
Source : « Fiche 69299001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare.

La commune est desservie par :

  • le chemin de fer : TER Lyon - Bourgoin-Jallieu - Saint André-le-Gaz ;
  • les voies routières : L'A43 (Lyon-Chambery-Grenoble) et l'ancienne RN6, reclassée en route départementale (RD1006) qui permet de joindre Lyon à la frontière italienne.
  • les autocars : ligne du Réseau interurbain de l'Isère (Cars Région Isère) T17 (Le Pont-de-Beauvoisin — Centre ⥋ Saint-Laurent-de-Mure)
  • les autobus : ligne A du Réseau urbain Bourgoin-Jallieu - Agglomération nouvelle (Saint-Quentin-Fallavier Gare - L'Isle d'Abeau).

Le passage par Saint-Quentin-Fallavier dans le cadre du contournement ferré de l'agglomération lyonnaise (CFAL) est encore[Quand ?] à l'étude.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Quentin-Fallavier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villefontaine, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[13] et 37 745 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (45,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (37 %), terres arables (25,3 %), forêts (13 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), zones urbanisées (8,6 %), prairies (3,1 %), eaux continentales[Note 3] (1,5 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Depuis 1970, la ville voit des changements radicaux avec la construction d'HLM et de quartiers :

◾ Les Furins ◾ Les Moines ◾ La Lieuse ◾ Les Marronniers ◾ Les Salvias

En 2002, le département de l'Isère finance un projet qui aide les quartiers prioritaires de Saint-Quentin-Fallavier.

Depuis 2016, la ville subit beaucoup de changements comme la destruction de la salle des fêtes puis de l'ancienne mairie et de la maison des services de la mairie.

D'ici 2050, la population saint-quentinoise va augmenter de 70 %, elle passera de 7 000 habitants à 15 000 habitants, c'est pour cela que la ville subit une profonde restructuration pour accueillir de nouvelles habitations, on passera de 5 quartiers à 11 quartiers en 2045.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 2 089, alors qu'il était de 1 958 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 95,8 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 3,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 75,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 24,2 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 62,9 %, en légère augmentation par rapport à 1999 (58,9 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 27,3 % contre 31,2 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 580 à 546[I 3].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Les projets d'aménagement sont des démolitions de bâtiments ou de structures anciennes ainsi que la créations de nouvelles routes et structures

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Quentin-Fallavier est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[19].

Terminologie des zones sismiques[20]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Par un décret présidentiel du , Fallavier est rattachée à Saint-Quentin pour former « Saint-Quentin-Fallavier ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité et Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La maison forte des Allinges et, derrière, la flèche de l'église.

Le site de Fallavier est occupé par l'homme dès la préhistoire, il y a 16 000 ans environ. Une nécropole gallo-romaine, et un ouvrage hydraulique du IIe siècle ont été découverts sur place.

Un premier château existait déjà au XIIIe siècle et, après l'avoir acquis en 1250, les comtes de Savoie le font agrandir et renforcer. Les comptes de la châtellenie de Fallavier, mis en place par Pierre II de Savoie, sont parmi les plus anciens conservés de la gestion par les Savoie, ils remontent à 1246-1247[21].

À la fin du conflit frontalier entre la Savoie et le Dauphiné, le château est peu à peu délaissé au profit de la maison forte des Allinges.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle et XXe siècle[modifier | modifier le code]

Des mines de fer sont exploitées au XIXe siècle. Une exposition a été organisée à la Maison des Allinges en septembre 2021 afin de faire connaître l'histoire de l'exploitation de ce minerai[22].

La proximité de l'agglomération lyonnaise (environ une trentaine de kilomètres), la création de l'Aéroport de Lyon-Saint-Exupéry et la naissance de la ville nouvelle ont permis de créer une zone d'activité de taille européenne en partie sur le territoire de la commune.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Le , un terroriste se rend à son lieu de travail, une entreprise de livraison puis il décapite le gérant sur le site d'un fabriquant de gaz industriel. Il s'agit de la première décapitation effectuée à l'intérieur des frontières actuelles de la France dans le cadre d'un acte terroriste, pratique souvent utilisée par l'État islamique en Irak et en Syrie[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[24].

En 2010, la commune a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[25].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'ancien Hôtel de Ville, aujourd’hui détruit.

Depuis 1946, trois maires seulement se sont succédé :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1946 mars 1971 Sylvain Bacconnier   Administrateur de la coopérative des blés de la Grive
Membre du comité betteravier
mars 1971 mars 1977 Marcel Ribail   Retraité, maire honoraire
mars 1977 décembre 2023 Michel Bacconnier PCF[26] puis
PCF app.[27]
Artisan garagiste retraité
Démissionnaire pour raison de santé[28]
décembre 2023[29] En cours Mathieu Gaget   Ancien collaborateur parlementaire
Adjoint au maire (2020 → 2023)
14e vice-président de la CA Porte de l'Isère (2020 → )

Administration judiciaire[modifier | modifier le code]

  • Centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Saint-Quentin-Fallavier est jumelée avec[30] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 6 129 habitants[Note 4], en augmentation de 1,36 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0061 1581 2131 3911 5061 5301 5601 6151 640
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5921 6451 6651 5751 5441 5051 4651 4621 467
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5431 6151 5661 2941 3451 3121 2101 2231 373
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 4831 8604 0694 3214 9775 8416 1115 8696 099
2021 - - - - - - - -
6 129--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-Quentin-Fallavier est rattachée à l'académie de Grenoble.

La commune administre et gère trois écoles maternelles (dont une est rattachée près de l'école élémentaire les Marronniers) et trois écoles élémentaires (l'école élémentaire les Marronniers et le groupe scolaire les Tilleuls et le groupe scolaire les Moines) communales et dispose d'une école maternelle et d'une école élémentaire privée (école privée Françoise Dolto)[35].

Le département y gère aussi le collège les Allinges[36].

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale (propriété de la commune) est desservie par les prêtres de la paroisse Saint-Paul-des-Quatre-vents qui recouvrent dix communes. Cette paroisse est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[37].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 160 , ce qui plaçait Saint-Quentin-Fallavier au 13 769e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[38].

En 2009, 48,6 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 987 personnes, parmi lesquelles on comptait 64,6 % d'actifs dont 56,6 % ayant un emploi et 8,0 % de chômeurs[I 5].

On comptait 11 006 emplois dans la zone d'emploi, contre 9 542 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 267, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 485,6 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de cinq emplois par habitant actif[I 6].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au , Saint-Quentin-Fallavier comptait 723 établissements : 19 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 75 dans l'industrie, 47 dans la construction, 511 dans le commerce-transports-services divers et 71 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

En 2011, 46 entreprises ont été créées à Saint-Quentin-Fallavier[I 8], dont 18 par des autoentrepreneurs[I 9].

La ZI comptait[Quand ?] 283 entreprises pour un total de 11 200 salariés. Le principal employeur est le secteur de la logistique ; les autres secteurs sont principalement le BTP et les autres activités de services.

Parmi les 723 établissements de la commune, on peut citer :

  • la société de robinetterie Thermador, créée après 1968. Elle emploie 257 salariés et a un chiffre d'affaires de 194 millions d'euros. La grille des salaires se situe dans une fourchette de 1 à 10 et tous les salaires y sont exposés et discutés de manière publique[39] ;
  • la société Martinet qui y a implanté son siège social ;
  • la société RueDuCommerce qui y a implanté son retour SAV.
  • La société de transport Dupessey qui annonce en 2016 son installation dans un entrepôt de 18 000 m2[40]
  • Le centre de recherche de la société Parex Group

Saint-Quentin-Fallavier possède une plateforme industrielle et logistique qui est considérée comme d'importance internationale et qui ne cesse de croître, avec un trafic estimé à 5 000 poids lourds par jour et 1,5 million de m² d’entrepôts début 2007. L'activité logistique bénéficie de la présence de l'échangeur de l'A43, la proximité de l'aéroport Saint-Exupéry, et la ligne SNCF Lyon-Grenoble. Les embranchements frets y sont nombreux, et une future extension vers l'Italie et notamment Turin est toujours d'actualité bien que la mise en service de cette liaison soit sans cesse reportée (Pour plus d'info voir ligne Lyon-Turin).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[41] :

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Outre les deux monuments historiques, l'espace naturel de Fallavier, zone protégée et classée, englobe également :

  • le château de Fallavier (XIIIe siècle) qui comprend deux enceintes et un donjon circulaire. Il offre une vue panoramique exceptionnelle. C'est aussi le lieu où furent tournés certains épisodes de la série télévisée Kaamelott lors des scènes du château des livres I à III ;
  • le monument aux morts communal se présente sous la forme d'un statuaire représentant un soldat au repos avec une colombe de la paix à son pied, réhaussé sur un piédestal auquel on accède grâce à cinq marches. Les inscriptions honorent les victimes originiares de la commune durant plusieurs conflits : Guerre franco-prussienne (1870-71), Première Guerre mondiale (1914-1918), Seconde Guerre mondiale (1939-45) et guerres de l'AFN-Algérie (1954-1962)[45].
  • le hameau de Fessy présente des maisons à l'architecture rurale traditionnelle, certaines parties datant du Moyen Âge) ;

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Le musée de la vie rurale est situé dans la commune. Créé en 1990 par un agriculteur retraité, le musée qui comprend un bâtiment de 1 500 m2 permet de faire découvrir aux visiteurs le patrimoine agricole et artisanal, grâce à la restauration de matériels et des machines dont un moulin à huile de noix[48], ainsi qu'un pressoir à vis[49].

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En , la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[50].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Arnaud (1942), ancien professeur d'éducation physique, historien spécialiste de l'histoire du sport, y a fait ses études primaires.
  • Jérémie Bréchet (1979), footballeur, formé à l'OSQ football de Saint-Quentin-Fallavier.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Quentin-Fallavier Blason
Cinq points d’or équipolés à quatre d’azur, le point du chef chargé de 12 étoiles ordonnées en anneau, celui du flanc dextre d’une fleur de lys et celui du flanc senestre d’un dauphin, à la tour de Fallavier sur un mont mouvant de la pointe, brochant sur le pointe et en partie sur les cantons de la pointe et le cœur, le tout aussi d’or, aux ceux clous de mineur d’argent passées en sautoir brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  6. 45° 37′ 57″ N, 5° 06′ 42″ E.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres sources[modifier | modifier le code]

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