SPA 3 Cigognes

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Escadrille Spa 3 « Les Cigognes »
Image illustrative de l’article SPA 3 Cigognes
Insigne de l'Escadrille Spa 3 « Les Cigognes » avec la bande tricolore que seuls les As avaient le droit d'arborer.

Création 1912
Pays France Armée de l'air
Type Avion de reconnaissance et Avion de chasse
Fait partie de Groupe de Combat 12 « Les Cigognes »
Ancienne dénomination BL. 3 - MS. 3 - N. 3
Mascotte La « Cigogne » et « Parasol » le chien de Deullin.
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles Verdun - Somme - Champagne - Flandres
Décorations Croix de guerre 1914-1918 (France) avec 4 palmes (4 citations à l'Ordre de l'Armée)
Commandant historique Antonin Brocard

La Spa 3 est une escadrille de chasse de la Première Guerre mondiale. Elle est également une des plus anciennes unités de l'Armée de l'air française et en même temps, l'une des rares à n'avoir été dissoute qu'un très court laps de temps[1].

Héritier, l'Escadron de chasse 1/2 Cigognes perpétue de nos jours le souvenir des René Fonck, Guynemer, Dorme, Heurtaux, Deullin, de La Tour, Brocard, Joseph-Henri Guiguet et les traditions de cette escadrille qui naquit en 1912.

Historique[modifier | modifier le code]

BL 3, les débuts[modifier | modifier le code]

Constituée d'avril à [2] à Avord, par le capitaine Bellenger, doyen des aviateurs militaires, l'escadrille[3] nouvellement créée, se compose du personnel suivant :

  • Capitaine Bellenger[4], commandant ; les lieutenants De Serre, Trétarre et Minsch ; l'adjudant Bégou, le maréchal des logis Durand et le caporal Revolt-Tissot et de 6[5] Blériot XI 2 d'où sa dénomination officielle de BL. 3[6].

Après un entrainement poussé et fin prête[7], elle participe aux grandes manœuvres du 8 au dans le Poitou[8]. À l'issue de ces manœuvres la BL. 3 quitte le terrain d'Avord pour rejoindre celui de Belfort-Chaux. À cette occasion son commandant, le Capitaine Bellenger est remplacé par le lieutenant Bellemois ().

Au moment la mobilisation générale, l'escadrille[9] est mise à la disposition de l'Armée des Vosges (général Dubail). Toujours basée à Belfort-Chaux, elle participe activement à la bataille dans le ciel alsacien[10].

À la fin du mois d'août la formation quitte Belfort pour rejoindre la VIe Armée chargée de la défense de Paris, elle est détournée de sa mission initiale et intervient pendant la bataille de la Marne, prêtant main-forte à la IXe Armée (général Foch) dans la région des marais de Saint-Gond.

Le , rattachée à la VIe Armée (général Mounoury) la BL.3 s'envole d’Épinal (camp de Mailly) pour se rendre à Chaumont ; le lendemain le l'escadrille connait sa première perte : le sous-lieutenant Trétarre est tué en service aérien commandé. Le , basée à Mery-sur-Seine, elle effectue des missions de reconnaissance sur le front de la VIe Armée, ainsi que des « missions spéciales »[11].

MS 3, de la Reconnaissance à la Chasse[modifier | modifier le code]

En , le lieutenant Brocard est nommé à la tête de la MS. 3 en remplacement le lieutenant du Bellemois[12]. À son arrivée à l'escadrille, le 18, il est accompagné de Jules Védrines[13], un as des missions spéciales[14]. La formation[15], nouvellement équipée de Morane Saulnier biplace (parasol), a pris la dénomination de MS. 3.

Fort de ses nouveaux appareils et de ceux qui suivront, le lieutenant Brocard[16] oriente résolument la MS. 3[17] vers le combat aérien.

Stationnée sur le terrain de Breuil-le-Sec, l'escadrille commence à recevoir dès le mois d'avril les premiers Nieuport 10-C2 appareils biplaces destinés à remplacer progressivement les Morane.

Deux mois plus tard, le , la MS. 3 accueille le caporal Guynemer[18] puis le , le lieutenant Deullin. À la fin de l'année 1915, l'escadrille[19] compte 10 Nieuport, 4 Morane et 3 Caudron.

N 3, de Verdun à la Somme[modifier | modifier le code]

Début 1916, les « Bébé » Nieuport remplacent les Morane-Saulnier « Parasol » et les Nieuport 10 - C2 et 11 - CI, la nouvelle formation prend le nom de N. 3 en février[20].

Le suivant, un détachement composé des éléments les plus expérimentés de la 3 (Capitaine Brocard, les sous-Lieutenant Guynemer, Peretti, Deullin, les Adjudants Houssemand, Louis Bucquet et le sergent Chainat) s'installe sur le terrain de Vadelaincourt et est aussitôt lancé dans le ciel de Verdun, où depuis l'attaque du [21], les pilotes allemands ont la maitrise absolue du ciel[22].

Les combats s'enchaînent, durs et âpres[23] toutefois, l'élite de la chasse française[24] engagée dans cette bataille aérienne va redresser la situation et, dès le mois d'avril, l'aviation allemande est chassée du ciel de Verdun au prix de lourdes pertes : le sous-lieutenant Peretti (), le caporal Chassain (), le sous-lieutenant Foucault (), le soldat Soreau. Au sol les fantassins ont tenu, l'offensive allemande est stoppée. Cependant la bataille de la Somme se prépare...

GC. 12, Les Cigognes[modifier | modifier le code]

À partir , le détachement engagé à Verdun, regagne Breuil-le-Sec... Le 16, la N.3 se regroupe sur le terrain de Cachy secteur de la VIe Armée (général Fayolle) où elle est renforcée par les arrivées du lieutenant de La Tour (), du lieutenant Heurtaux () et de l'adjudant Dorme ().

Ses effectifs, reconstitués, elle va servir de base à la formation du « Groupe de Combat de la Somme » puis Groupe de Combat 12 (G.C.12) ou « Groupe des Cigognes »[25] composé de l'escadrille « mère » la N.3 et des escadrilles N. 26, N. 103, N. 73, les N. 37, N. 62 et N. 65 étant temporairement rattachées .

C'est à cette époque, selon les vœux de l'état-major, que le capitaine Brocard à la tête du GC.12, adopte comme emblème officiel du groupe de chasse 12 : la Cigogne. Chaque commandant d'escadrille devant adopter un graphisme différent.

Pour la N.3, c'est le projet réalisé par l'adjudant Borzecki[26], opérateur photographe, que choisit le capitaine Brocard : une cigogne aile baissée, peinte sur les flancs des Nieuports XVII de l'escadrille. Outre l'emblème, les avions doivent également porter, pour faciliter leur identification, sur la partie supérieure et des deux côtés du fuselage le numéro dont chaque pilote est titulaire (ex. G. Guynemer avion codé no 2).

La SPA 3, de la Somme à l'Aisne[modifier | modifier le code]

Début juillet l'offensive sur la Somme débute, à partir du 5, les pilotes assurent des « missions d'avions d'infanterie »[27], puis des missions de reconnaissance et de destruction[28]. Les victoires aériennes[29] s'enchaînent et la maîtrise des airs devient chaque jour plus grande…

Le l'escadrille fête sa trentième victoire officielle, qui est accompagnée le d'une première citation à l'ordre de l'Armée[30].

À partir du mois d'[31], les premiers Spad VII commencent à équiper l'escadrille en remplacement des Nieuport... Puis au mois de novembre le capitaine Heurtaux remplace le capitaine Brocard à la tête de la N 3. À la fin du mois, l'escadrille entièrement équipée de Spad VII, prend tout naturellement la dénomination de Spa 3.

Pour clore l'année 1916, l'escadrille est citée, le , pour la deuxième fois à l'Ordre de l'Armée[32].

Début 1917, le , la Spa 3 qui fait partie du GC. 12, affectée à la Xe Armée (général Duchêne) est envoyée en Lorraine… Sitôt installée à Manoncourt, ses pilotes font le vide dans le ciel nancéien bombardé même de jour par l'aviation ennemie.

Mars, la 2e bataille de l'Aisne s'annonce, le 23, l'escadrille (GC. 12) mise à la disposition de VIe Armée (général Mangin) est stationnée sur le terrain de la Bonne Maison, près de Fismes dans la Marne. Le ses pilotes sont engagés dans l'offensive dite « du Chemin des Dames », la plus grande offensive de la France au cours de l'année qui n'a pas lésiné sur les moyens : 60 divisions, 1 700 canons de 75, 2 780 pièces lourdes entreront en action et plus de 1 000 avions dont 400 appareils de chasse[33].

Toutefois face à un ennemi résolu, qui a la maîtrise des airs et, compte tenu des conditions atmosphériques exécrables (pluie et neige fondue) : les missions d'observation, de reconnaissance et la lutte aérienne vont s'avérer particulièrement dures face à un ennemi fuyant. La Spa. 3 va à nouveau subir des pertes cruelles au cours de ces affrontements[34] : le sergent Papeil (), l'adjudant Sanglier (), le sous-lieutenant Dorme (), le caporal Perot disparait également en mission.

Outre les directives du GQG du [35], les pilotes allemand avaient également mis au point une nouvelle tactique qui occasionnera de lourdes pertes du côté des Alliés : le fameux cirque « Richthofen » qui consistait à étager d'importantes patrouilles sur trois niveaux : la première, la plus basse, servant d'appât ; la seconde au-dessus attaquant dès le contact pris et la troisième, la plus haute, exploitant l'effet de surprise pour renforcer l'attaque[36]. Au sol l'offensive se solde par un échec, les troupes s'empêtrent dans les barbelés de l'adversaire, écrasés sous les tirs croisés d'un ennemi invisible, parfaitement bien retranché[37] depuis le mois de mars.

Bataille des Flandres[modifier | modifier le code]

En juillet la bataille des Flandres[38] va débuter, le G 12 se déplace dans le nord, sur le terrain de Bierne ; un mois plus tard, le général Duchêne accorde à la Spa. 3, le , sa troisième citation[39] à l'ordre de l'Armée. De Bierne la formation se rend ensuite sur celui de Saint-Pol-sur-Mer, c'est le capitaine Guynemer qui assure, par intérim, le commandement de l'escadrille à partir du .

Sans répit, les cigognes continuent la lutte au mépris de tous les dangers, les pilotes de la 3, malgré l'artillerie anti-aérienne qui crible les avions, réussissent toujours à refouler l'aviation ennemie à l'intérieur de ses lignes. Toutefois malgré de nombreuses victoires, la bataille des Flandres va s'avérer meurtrière, après Heurtaux blessé, le sergent Silberstein, le capitaine Auger tués[40], c'est le capitaine Georges Guynemer qui à son tour disparait[41] « en plein Ciel de Gloire », le , au-dessus de Poelkapelle[42](Belgique).

Maintenue dans les Flandres jusqu'en [43], la SPA. 3 affectée auprès de la VIe Armée (général Duchêne) rejoint le terrain de Maisonneuve[44] (Aisne), à cette époque les Spad XIII ont remplacé les Spad VII et XII (canon).

Du sang neuf à la SPA. 3[modifier | modifier le code]

Des Fairey Battle du No. 88 Squadron de la RAF Advanced Air Striking Force, basés a Mourmelon-le-Grand, volant en formation avec des Curtiss P-36 Hawk français de la 1re escadrille du Groupe de Chasse 1/2 (GC 1/2) en février 1940.

Début 1918, les grands As qui ont fait sa réputation de « Première Escadrille de France » sont morts, blessés ou ont été mutés… La Spa 3, désormais composée de jeunes pilotes[45] rejoint, le , le terrain de Beauzé-sur-Aire dans l'Argonne où elle est rattachée à la Ier Armée (général Hirchauer) puis, va activement participer aux combats du printemps et de l'été 1918[46] (offensives allemande).

Le suivant, le Groupe de Combat 12 s'envole pour le terrain de Lhéry dans le secteur est du front de Champagne où les Cigognes se heurtent à une chasse ennemie nombreuse et agressive.

Depuis le début de l'année, les Allemands concentrent des moyens aériens et terrestres considérables[47] en vue de leur offensive d'Arras, à la Fère-sur-Oise (charnière franco-anglaise). Le , l'offensive allemande est lancée ; avec le soutien de leur aviation, les troupes ennemies percent le front[48]… Pour faire face, les 4 escadrilles des Cigognes engagées dans la bataille, travaillent conjointement[49] afin d'endiguer la suprématie aérienne et l'avancée ennemie sur le front de Nesle et de Roye[50], tout en effectuant des missions de harcèlement sur les troupes terrestres allemandes.

Au mois d'avril, la 3 stationnée avec le GC 12 à Raray dans l'Oise, reçoit l'ordre de se rendre à Montdidier... sitôt arrivés, ses pilotes se déroutent[51] sur le terrain de Hétomesnil près de Crèvecœur…

D'avril à juin, les combats s'intensifient[52] et les pertes sont sensibles[53]. Le et le deux nouvelles offensives allemande réussissent à percer une nouvelle fois les lignes franco-anglaise, allongeant le front sur plus de cent kilomètres ; Péronne, Montdidier, Armentières, Soisson, Château-Thierry, le Chemin des Dames, la Lys sont prises par l'ennemi, la Somme, l'Aisne sont franchies ; la Marne est atteinte, les allemands sont à soixante kilomètres de Paris.

Au début du mois de juin, la Spa 3 travaille sans relâche à des missions de destructions, de couverture, de harcèlement ; puis prend une part active à la bataille dite du « Matz » au cours de laquelle la nouvelle offensive Allemande, du , par la rive droite de l'Oise est stoppée les 12 et suivants.

Transférée, le , sur le terrain de Trécon, dans la Marne, l'escadrille participe ensuite à la contre-offensive (bataille de Champagne), qui rejette les armées allemandes au nord de la Marne... jusque dans l'Aisne.

En septembre, le GC 12, affecté à la IVe (général Gouraud), se rend le 9 sur le terrain de Lisle-en-Barrois ; puis le [54], dans la Marne, sur celui de Noblette, d'où, la Spa 3 prend une part active aux offensives victorieuses de l'Argonne - au - et enfin aux offensives qui conduisent la IVe Armée au nord de l'Aisne à travers l'Argonne ; notamment la bataille du Chèsne du 1 au , puis jusqu'à la Meuse, de Sedan à Mézières.

Le , jour de l'Armistice, l'escadrille et le groupe des cigognes se trouvent stationnés sur le terrain d'Hauviné dans les Ardennes. La Spa 3 totalise 175 victoires officielles : 171 avions et 4 drachens abattus.

Le suivant, les Cigognes de retour en Alsace reconquise, stationnent sur le terrain d'Haguenau. Une quatrième citation[55] est décernée à l'escadrille par le général Gouraud ; enfin le , à nouveau sous les ordres du commandant Brocard, les Cigognes s'envolent vers Germersheim (Allemagne).

En 1933, la Spa 3 devient 1re escadrille du Groupe de chasse I/2 (GC. I/2). C'est sous cette appellation qu'elle participera tout d'abord à la Seconde Guerre mondiale.

Appellations successives[modifier | modifier le code]

  • BL 3 : .
  • MS 3 : .
  • N 3 : .
  • SPA 3 : .

Les commandants de l'escadrille[modifier | modifier le code]

Personnels pilotes (période 1912-1918)[modifier | modifier le code]

Capitaines :

  • Bellenger,
  • De Serre,
  • Minch,
  • Brocard,
  • Guynemer,
  • Colcomb,
  • Heurtaux,
  • Auger,
  • De Romanet
  • Raymond.

Lieutenants :

  • Trichard,
  • De Guilbert,
  • Clément,
  • Minch
  • Lecour,
  • Grand-Maison,
  • Bozon-Verduraz,
  • Mouronval,
  • De Serre,
  • De Fontenilliat,
  • Benoit,
  • Grasset
  • Dombray
  • Albert Deullin,
  • Adam,
  • Dumont.

Sous-lieutenants :

  • Venson,
  • Rabatel,
  • Trétarre,
  • Peretti,
  • De Moulignon,
  • Foucault,
  • De La Tour,
  • René Dorme,
  • Dutruel,
  • Moulines,
  • Lefèbvre,
  • Albanel,
  • Soulié
  • Demarzé,
  • Rizacher.

Adjudants :

  • Faure,
  • Lartigue,
  • Begou,
  • Genevois,
  • Houssemand,
  • Jules Védrines,
  • Hastin,
  • Sanglier,
  • Lemaire,
  • Guillaumot,
  • Joseph-Henri Guiguet,
  • Louis Bucquet,
  • Chainat,
  • Petit Dariel,
  • Hénin,
  • Marinowitch,
  • Ambroise,
  • Barouillet,
  • Parsons,
  • Legros,
  • Laulhé,
  • Bourgeois,
  • Martin,
  • Chevanne,
  • Prancis,
  • Genet,
  • Durand,
  • Thomas,
  • Devienne,
  • Revel,
  • Tissot,
  • Henin,
  • Bonnard,
  • Brou,
  • Parent,
  • Papeil,

Sergents :

  • Silberstein,
  • Dubonnet,
  • Brière,
  • Rigaud,
  • Chevalier,
  • Andras,
  • De Marcy,
  • Mourey,
  • Baylies,
  • Decatoire,
  • Cornet,
  • Clement,
  • Georges,
  • Deunnelin,
  • Boscher,
  • Chauffoux
  • Papineau,
  • Rousse,
  • Schmitt,
  • Gaillard.
  • Granger,
  • Faucon,
  • Guilleau,
  • Grivotti,
  • Rabet,
  • Moreau,
  • Bernard,
  • Bouet,
  • Barbotte.

Caporaux :

  • Perrot,
  • Blosh,
  • Revolt-Tissot,
  • Chassain,
  • Nautré,
  • Ribardière,
  • Durand,
  • Judd,
  • Cornet,
  • Thézé,
  • Marcon.

Mécaniciens[modifier | modifier le code]

  • Commandant Brocard............Delage et Roehr,
  • Guynemer..............................Guerder et Leuyes,
  • Deullin....................................Gonachon
  • Dorme....................................Weber,
  • Heurtaux.................................Cabanné,
  • Guignet..................................Barbier,
  • De La Tour.............................Malaret,
  • Bucquet..................................Bouchet,
  • Raymond................................Coruchaut,
  • Sanglier..................................Vauglier.

Observateurs[modifier | modifier le code]

Capitaines

  • Siméon-Bruyère.

Lieutenants

  • Thobie,
  • De Lavalette,
  • De Ruppière,
  • Hugel,
  • Colcomb,
  • Grassal,
  • De Billy,
  • Duval.

Sous-lieutenants

  • Sainflou,
  • Jaulin,
  • Pandevant,
  • Robert,
  • De La Fressange,
  • Graff.

Adjudants

  • Borzecki,
  • Bertholle,
  • Hatin.

Victoires[modifier | modifier le code]

  • Capitaine Guynemer...................53,
  • Sous-lieutenant Dorme...............23,
  • Sous-lieutenant Marinovitch........22,
  • Capitaine Heurtaux.....................21,
  • Capitaine Deullin.........................20,
  • Sergent Baylies...........................12,
  • Lieutenant Bozon-Verduraz........11,
  • Adjudant Chainat..........................9,
  • Capitaine de La Tour....................9,
  • Capitaine Auger............................7,
  • Capitaine Raymond.......................6,
  • Sous-lieutenant Risacher...............6,
  • Sous-lieutenant Soulié...................5,
  • Sous-Lieutenant Dubonnet............5.
  • Le total des victoires ci-dessus ne constitue pas le palmarès de la Spa 3, en effet, certains pilotes mutés à la 3 au cours du conflit avaient déjà des victoires à leur actif avant de rejoindre l'escadrille.

Leur première victoire[modifier | modifier le code]

  • Capitaine Guynemer 19/07/1915[56],
  • Sous-lieutenant Dorme 09/07/1916[57],
  • Sous-lieutenant Marinovitch 08/09/1917[58],
  • Capitaine Heurtaux 04/05/1916[59],
  • Capitaine Deullin 10/02/16[60],
  • Sergent Baylies 19/02/18[61],
  • Lieutenant Bozon-Verduraz 07/07/1917[62],
  • Adjudant Chainat 01/03/16[63],
  • Capitaine de La Tour 23/01/1916[64],
  • Capitaine Auger 21/02/1915[65],
  • Capitaine Raymond 25/09/1916[66],
  • Sous-lieutenant Risacher[67]
  • Sous-lieutenant Soulié 15/08/1916[68],
  • Sous-Lieutenant Dubonnet 09/05/1918[69].

Pertes[modifier | modifier le code]

1914

  • ..........Lieutenant Trétarre, pilote, mort en mission aérienne au départ d'Epinal.

1915

  • ...................Soldat Dinaux, mitrailleur, mort en combat aérien.

1916

  • 3 février.................Lieutenant Grassal, observateur, disparu en mission,
  • 3 février.................Sergent Grivotti, pilote, disparu en mission,
  • ..............................Maréchal-des-logis Richard, pilote, disparu en mission,
  • ..............................Soldat Pillon, mitrailleur, tué en service aérien commandé.
  • 26 avril...................Sous-lieutenant Perretti, pilote, tué en combat aérien,
  • 30 avril...................Caporal Chassain, pilote, disparu en mission,
  • 30 avril...................Adjudant Hatin, observateur, disparu en mission,
  • 16 mai....................Sous-lieutenant Foucault, piloté, tué en service aérien commandé.
  • 16 mai....................Soldat Soreau, mitrailleur, tué en combat aérien,
  • 17 septembre.........Soldat Beisser, mécanicien, tué pendant un bombardement.

1917

  • 15 avril...................Sergent Papeil, pilote, disparu en mission,
  • 10 mai....................Adjudant Sanglier, pilote disparu en mission,
  • 25 mai....................Sous-lieutenant Dorme, pilote tué en combat aérien,
  • 29 mai....................Caporal Perot, pilote, disparu en mission,
  • 4 juin......................Soldat Koch, mécanicien, tué pendant un bombardement,
  • 4 juin......................Soldat Royal, mécanicien, tué pendant un bombardement,
  • 6 juillet......................Sergent Silberstein, pilote tué en service commandé,
  • 28 juillet....................Capitaine Auger, pilote tué en combat aérien,
  • 16 août.....................Caporal Cornet, pilote disparu en mission,
  • 11 septembre...........Capitaine Guynemer, disparu en mission,
  • 5 octobre..................Sergent Gaillard, pilote tué en mission aérienne commandée.

1918

  • ...................Sous-lieutenant Albanel, pilote disparu en mission,
  • ....................Sergent Baylies, pilote tué en combat aérien,
  • ........Sous-lieutenant Demarzé, pilote tué en mission aérienne commandée.

Stationnements (1912 - 1918)[modifier | modifier le code]

1912

  • Juillet.............................Camp d'Arvor,
  • 21 septembre.................Belfort-Chaux.

1914

  • 1er août...........................Belfort-Chaux (mobilisation de l'escadrille),
  • 28 août............................Epinal,
  • 6 septembre....................Chaumont,
  • 6 septembre....................Méry-sur-Seine,
  • 11 septembre..................Plessis-Belleville,
  • 13 septembre..................Châlons-sur-Marne,
  • 21 septembre..................Mourmelon (camp de Châlons)
  • .......................Mourmelon-le-Grand,
  • 4 octobre.........................Châlons-sur-Marne,
  • 5 octobre.........................Vauciennes (Oise),
  • 2 novembre.....................Cravançon (Aisne).

1915

  • 14 janvier........................Vez (Oise),
  • 3 février...........................Montgobert (Aisne),
  • 9 avril..............................Vauciennes (Oise),
  • 16 août............................Breuil-le-Sec.

1916

  • 16 avril............................Cachy,
  • 31 décembre....................Chachy.

1917

  • 28 janvier.......................Mannoncourt,
  • 26 mars..........................Bonne Maison, près de Fismes (Marne),
  • 12 juillet..........................Bierne, près de Bergues (nord),
  • 15 août............................Saint-Pôl-sur-Mer (nord),
  • 26 septembre...................Bierne (nord),
  • 11 décembre....................Maisonneuve, près de Villers-Cotterêt (Aisne).

1918

  • 13 janvier........................Beauzé-sur-Aire (Meuse),
  • 7 mars.............................Lhéry (Marne),
  • 24 mars...........................Mesnil-Saint-Georges (Somme),
  • 28 mars...........................Raray (Oise),
  • 9 avril...............................Hétomesnil (Oise),
  • 6 juin................................Sacy-le-Grand (Oise).
  • 8 juin................................Hétomesnil,
  • 17 juillet............................Trécon (Marne),
  • 25 juillet............................Herbisse (Aube),
  • 29 juillet.............................Hétomesnil,
  • 3 septembre.......................Quinquempoix (près de Ausainvillers),
  • 9 septembre.......................Lisle-en-Barrois (Meuse),
  • 18 septembre......................Noblette,
  • ........................Hauviné,
  • 13 novembre.......................La Neuville-devant-Bayon,
  • 5 décembre.........................Haguenau (Alsace),
  • 15 décembre.......................Neustadt, près Lachen-Speyerdorf.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Du 20 août 1940 au 16 juillet 1941, date où la Spa 3 du GC 12 est reconstituée (cdt. capitaine Ozanne) - (ref : Historique, p. 197). La Spa 3 formera ensuite avec la Spa 103 (GC. 12) le 329e Squadron de la R.A.F. « Les Cigognes » (cdt. commandant Fleurquin) du « Wing 145 » qui comprend également les Squadrons « Île-de-France » et « Alsace » - (ref : Historique, p. 218).
  2. La loi du 29 mars 1912, signée du Président de la République, Fallières, donne naissance à la cinquième arme : l'Aéronautique militaire (les quatre autres étant l'Infanterie, la Cavalerie, l'Artillerie, le Génie) ; faisant suite à cette loi, l'État-major Général des Armées décide de créer cinq escadrilles. À la revue de Longchamp, le 14 juillet 1912, le lieutenant-colonel Voyer reçoit pendant la parade aérienne, le drapeau de l'Aéronautique militaire (ref : Icare91, p. 52-53).
  3. La loi du 29 mars 1912, portant création de l'Aéronautique militaire, précise : « qu’une escadrille se compose de 7 pilotes, dont deux officiers plus neuf gradés et de trente soldats... » (ref : Icare91, p. 53).
  4. Le capitaine Bellenger, capitaine d'Artillerie, obtint son Brevet d'Aviateur Militaire le 11 février 1911, brevet signé du général Rognes, Inspecteur permanent de l'Aéronautique Militaire. En août 1914, il est adjoint auprès du Directeur du Service Aéronautique de la 1re Armée et devient Directeur du Service Aéronautique de la VIe Armée le 28 août suivant - (ref : Icare91, p. 39).
  5. Le commandant Barres, Directeur aéronautique auprès du GQG lance, le 5 septembre 1915, un programme prévoyant 10 avions au lieu de 6 par escadrille soit 119 escadrilles, 1400 pilotes et observateur et 10 000 hommes - (ref : Icare85, p. 25).
  6. Les escadrille étaient nommées en fonction des initiales des constructeurs « devant figurer sur les deux faces du gouvernail de direction et sur les faces externes quand il y en a deux » A : Antoinette BL : Blériot ; M : Morane, D : Déperdussin etc. (Décision no 4.710 du 26 juillet 1912 - Instructions sur l'immatriculation des Avions militaires - (ref :Icare91, p. 56-57).
  7. Le 26 juillet 1912 sont nées les cocardes tricolore : « Les avions militaires porteront les marques suivantes... b)- Deux cocardes tricolores de 1m,00 de diamètre, placées respectivement à droite et à gauche du fuselage sous chaque aile des monoplans ou sous le plan inférieur des biplans... » Décision no 4.170 du 26 juillet 1912, relative aux instructions sur l'immatriculation des avions militaires - (ref : Icare91, p. 57).
  8. Un manœuvre destinée à tester les matériels notamment aériens et leur utilité : chaque camp (bleu et rouge) disposait entre autres de 2 dirigeables et 7 aéroplanes. À cette occasion le général Mounier rendra compte : « J'ai reçu des aéroplanes des renseignements des plus intéressants... les informations que m'a fourni le capitaine Bellenger ont, le second jour, complètement changé la manœuvre. »(ref : Icare91).
  9. Au moment de la Mobilisation les Forces Aériennes Françaises se composaient de : « 21 escadrilles à 6 avions ; 3 escadrilles Blériot de cavalerie à 5 avions ; soit 141 avions » - (ref :Icare91, p. 11).
  10. Les Blériot participent à l'offensive contre Mulhouse, puis aux combats de Schireck et Sarrebourg, les missions remplies au cours de ces engagements furent diverses, en effet l'escadrille cherche encore sa voie : missions reconnaissance, de bombardement, réglages, chasse etc. - (ref : Historique, p. 7).
  11. Missions qui consistent à atterrir en zone occupée pour y déposer des agents du service de renseignements, de l'argent etc. Védrines sera un grand spécialiste, Guynemer en effectuera quelques-unes à son arrivée à la MS 3 - (ref : As français, p. 12).
  12. (ref: Icare122, p. 64).
  13. L'adjudant Jules Védrines sera proposé pour le grade de sous-lieutenant le 3 janvier 1916 par le capitaine Brocard en ces termes : « Engagé pour la durée de la guerre, le pilote Védrines n'a cessé de donner des preuves d'une audace, d'une énergie et d'une habileté professionnelle remarquable. Il a comme volontaire accomplit 7 missions spéciales difficiles et périlleuses. Il mérite par les services rendus et l'exemple donné le grade d'officier (A. Brocard) » - (ref : Icare85, p. 62)
  14. À son arrivée à la MS 3, c'est J. Védrines qui sera chargé par Brocard de parfaire la formation du caporal Guynemer et qui l'initiera aux missions spéciales. Fort de cette expérience Guynemer évitera, le , un piège allemand qui consistait à tendre des fils de fer sur les éventuels terrains d’atterrissages - (Ref : As français, p. 12)
  15. Liste des missions spéciales effectuées de mai 1915 à mars 1916 : 24 mai 1915, 25 mai, 7 juin, 13 juin, 19 juin, 19 juillet Adjudant Védrines ; 23 septembre lieutenant Trichard, 23 septembre sergent Guynemer, 1er octobre sergent Guynemer ; 2 octobre adjudant Védrines . 30 mars 1916 lieutenant de Guilbert - (ref : Icare85, p. 62)
  16. Le capitaine Brocard remportera le 3 juillet sa première victoire : seul à bord d'un Nieuport X, il réussit en pilotant armé d'une carabine et d'un révolver à abattre son adversaire dans la région de Verberie-Compiègne - (ref : Icare122, p. 59-94).
  17. Une note de l'État-major de la VIe Armée no 4893 du 17 novembre adressée à la N 3, confirmera cette orientation - (ref : Icare85, p. 36)
  18. Guynemer et Guerder, son mécanicien, remporteront leur première victoire, le 19 juillet 1915, sur un Morane Saulnier « Parasol » baptisé « Le Vieux Charles » que Guynemer s'était vu attribué à son arrivée à la MS 3 et qui appartenait à Charles Bonnard parti pour les Dardanelles, à la suite de cette victoire Guynemer décida que tous ces avions futurs porteraient ce nom. À bord de l'aviatik se trouvaient le lieutenant Johannes né le 28 octobre 1892 et le sous-officier Auguste Strobel - (ref : As français, p. 17).
  19. Une note de l'État-major de la VIe Armée (no 4893) adressée à la N 3, le 17 novembre 1915, précise : « Le capitaine Brocard, l'adjudant Védrines et le sergent Guynemer ne participeront plus aux missions de reconnaissance... » - (ref : Icare85, p. 36).
  20. C'est au mois de février et plus précisément, le 3 février 1916, que le lieutenant observateur Grassal et le sergent pilote Grivotti sont abattus au cours d'une mission sur les lignes ennemies - (ref : Historique, p. 10).
  21. À Verdun l'armée allemande dispose sur le plan aérien de 12 escadrilles de 8 avions chacune ; 4 groupements de combat de 35 avions et 40 Fokker E.III. De leur côté les français ne peuvent opposer que 6 escadrilles dont deux de chasse et une section de photo aérienne soit 60 avions. (ref : Icare85, p. 51)
  22. Ayant subi de lourdes pertes, le commandement Allemand décida que les pilotes voleraient désormais en escadrilles groupées « Jasta » escadrilles de chasse allemandes - (ref : Historique, p. 17).
  23. Dans le ciel comme au sol la lutte est très dure, malgré les victoires de Deullin, de Louis Bucquet, de Chainat et de Brocard ; les pertes sont lourdes Guynemer blessé le 13 mars, puis Brocard le 18 mars, Deullin le 2 avril - (ref : Historique, p. 10).
  24. Parmi eux : Brocard, Deullin, Flachaire, Guynemer, Nungesser, Lenoir, Navarre, Chaput etc. qui avaient pour mission de rendre le ciel français libre afin que les avions d'observation puissent œuvrer en faveur des fantassins - (ref : Icare85, p. 55)
  25. Décision prise par l'état-major en mai 1916, afin d'obtenir une concentration importante de chasseurs et de maintenir une suprématie aérienne pendant l'offensive de la Somme dont les préparatifs, se poursuivaient activement - (ref : Icare122, p. 73).
  26. Un as de l'observation qui servira à la N 3 puis à la SPA 62 - (ref : Icare88, p. 11).
  27. Missions particulièrement dangereuses qui consistaient à descendre très bas « en rase mottes » pour reconnaître « à vue » les points exact atteints par les premiers éléments de l'infanterie - (ref : Historique, p. 12, 13).
  28. Ces missions sont assurées par des patrouilles offensives en plus ou moins grand nombre d'avions qui ratissent le ciel ou survolent les objectifs à couvrir afin d'assurer la suprématie aérienne pendant la progression Franco-Britannique.(ref : Historique, p. 13).
  29. Les conditions à satisfaire pour l'homologation d'une victoire aérienne était les suivantes : 1- Heure précise ; 2- verticale du lieu où l'avion est tombé ; 3- conditions de la chute, flammes, explosion en l'air, écrasé au sol ; 4- type d'appareil descendu ; 5- Témoins au sol : observateurs, artillerie, fantassins ou témoignages d'autres équipages ; excepté les victoires consistant à obliger un pilote à se poser, baptisées « victoires imprévisibles » - (ref : Icare122, p. 82).
  30. « Sous les ordres de son chef, le capitaine Brocard, a fait preuve d'un allant et d'un esprit de dévouement hors de pair, dans les opérations de Verdun et de la Somme, livrant du 19 mars au 19 août 1916, trois cent trente huit combats, abattant trente-huit avions, trois Drachens et obligeant à atterrir trente-six avions fortement atteints. » (Citation à l'Ordre de la VIe Armée du 13 septembre 1916. Général Fayolle) - (ref : Historique, p. 14). Cet ordre no 391 fut dédié au capitaine Brocard et dédicacé par Guynemer, Heurtaux, Deullin, de La Tour, Dorme, Louis Bucquet, Guignet, Chainat, Raymond. - (ref : Icare85, p. 66).
  31. C'est à cette époque que le Groupe de Combat de la Somme est scindé en deux formations : le Groupe 12 et le Groupe 13 . La N 3 faisant partie du GC 12 avec les N 26, 73 et 103 - (ref : Historique, p. 14).
  32. « Toujours ardente, déployant dans le combat aérien des qualités d'adresse et d'audace exceptionnelles, est devenue, sous le commandement du capitaine Brocard, particulièrement redoutable à l'ennemi. A abattu, en trois mois, du 13 août au 19 novembre 1916, trente-six avions ennemis. » (Citation à l'Ordre du Groupe des Armées du Nord, Général Foch, le 8 décembre 1916) - (ref : Historique, p. 15).
  33. Une note du GQG du 11 avril 1917 rappelle : « La victoire aérienne doit précéder la victoire terrestre dont elle est un des éléments et le gage. Il faut chercher l'ennemi chez lui et le détruire. » - ref : Icare88, p. 17).
  34. L'aviation ennemie pendant l'hiver a fait de gros efforts et a doté son aviation de chasse d'Albatros D III, armé de deux mitrailleuses et qui, en outre, volent en groupe de 5, 6 avions - (ref : Historique, p. 17).
  35. Une directive du grand Quartier Général allemand du 31 mars 1917 intimait aux pilotes : 1°) de se dérober devant la chasse ennemie, 2°) de ne se battre qu'au-dessus des lignes allemandes, 3°) de harceler l'aviation ennemie de corps d'armée, 4°) de protéger leur aviation d'observation - (ref : Icare88, p. 20)
  36. Cette technique exigeant des formations étoffées (20 appareils en avril 1917, 36 en juillet et jusqu'à 72 en automne) - (ref : Icare88, p. 26)
  37. Au mois de mars les allemands voulant réduire le front de l'est effectuèrent un repli volontaire depuis le sud d'Arras jusqu'à l'est de Soissons (« le repli Hidenbourg » côté français). De Cambrai au Chemin des Dames, des positions défensives vont être construites : « la ligne Siegfried », composée d'un réseau de fortins, de galeries souterraines, de tranchées de repli, de barbelés etc. L'ennemi invisible mais bien renseigné par son aviation qui à la maitrise du ciel fera de nombreuses victimes dans les rangs français - (ref : Icare88, p. 17).
  38. Le général Pétain en remplacement du général Nivelle limogé, prit de nouvelles mesures qui se traduisirent sur le terrain par des opérations ponctuelles et plus économes du point de vue des troupes : telles que l'offensive des Flandres (31 juillet), de Verdun (20 août); de Malmaison (3 octobre) conjuguées à celle des Britanniques dans les Flandres de juin à novembre 1917, qui vont permettre de redresser la situation - (ref : Icare88, p. 26-27).
  39. « Brillante escadrille de chasse, se bat sans répit sur tous les fronts depuis deux ans, montrant le plus magnifique entrain et surtout le plus bel esprit de « sacrifice. Sous les ordres du capitaine Heurteaux, blessé à l'ennemi, vient de prendre part aux opérations de Lorraine et de Champagne. Pendant cette période, a abattu 53 avions allemands, ce qui porte le nombre de ses victoires à 128 avions officiellement détruits et 132 autres désemparés. » (Citation à l'Ordre de la Xe Armée, Général Duchêne, le 5 août 1917) (ref : Historique, p. 20).
  40. Le 27 et 28 juillet il remporte ses 49e et 50e victoires, blessé en combat aérien à la gorge, il ramène son avion à la base et décède quelques instants plus tard… Ses obsèques furent célébrés le 2 août suivant dans la chapelle de l'hôpital de Dunkerque en présence du général Auger son père - (ref : Historique, p. 21).
  41. Parti en mission avec le lieutenant Bozon-Verduraz, Guynemer aperçu un avion allemand et piqua sur lui engageant le combat. De son côté Bozon-Verduraz remarqua 4 appareils ennemis en approche, qu'il attira immédiatement sur lui, les entrainant ailleurs... Quand il revint sur les lieux, plus aucune trace du capitaine Guynemer ni de l'autre avion ; toutes les recherches restèrent vaines. (ref : As français, p. 15).
  42. Un monument a été élevé, en cette localité, à la mémoire du Capitaine Georges Guynemer, par les As Belges et chaque année une cérémonie du souvenir y est célébrée - (ref : As français, p. 15).
  43. L'escadrille se composait de seize officiers et sous-officiers ; les lieutenants : Raymond, Louis Bucquet, Lagache, Bezon ; les sous-lieutenants : Dutruel, Bonzon-Verduraz ; les Adjudants : Guillemot Hénin, Ambroise, Thomas ; les sergents : Gaillard, Brière, de Marcy ; les caporaux : Risacher, Moulines, Bubonnet et Rigault - (ref : Guynemer et ses Avions, du Spad au Mirage ; page 98 - Myrone N. Cuich 1980).
  44. Pour y effectuer des missions de protection - (ref : Historique, p. 250).
  45. Notamment Bozon-Verduraz, Rizacher, Baylies etc. Des anciens de la 3 il ne restait que Raymond et Louis Bucquet - (ref : Historique, p. 26).
  46. Un compte rendu du Grand Quartier Général du , fait état du nombre d'appareils selon les escadrilles : « Les escadrilles de bombardement sont actuellement à 8 avions en moyenne ; les escadrilles de chasse monoplace n'ont encore que 12 ou 14 avions ; les escadrilles de protection dépassent, en général, de 1 ou 2, le chiffre de 6 avions ; les escadrilles de reconnaissances sont pratiquement à 7 avions… » - (ref : Icare85, p. 56-57).
  47. L'aviation française consécutivement à cette très importante concentration, se voit interdire l'accès des arrières adverses et de ce fait ne peut renseigner le commandement sur les mouvements ennemis - (ref : Icare85, p. 58).
  48. Le commandement français s'attendant plutôt à une offensive en Champagne, y avait massé, à cet effet, d'importantes forces terrestres, de chasse et de bombardement - (ref : Icare85, p. 58).
  49. Outre les missions de destruction d'avions, les Cigognes effectuent également des missions de reconnaissance, d'observation consistant à survoler à faible altitude le champ de bataille pour renseigner le Commandement sur les positions de l'ennemi et de couverture pour les troupes au sol (ref : Historique, p. 28/29).
  50. Le front britannique ayant cédé, Foch réagit et envoie en Picardie la 1re Armée afin de colmater la brèche sur le front Nesle-Roye, Montidier puis sur l'Avre et de stopper les divisions allemandes dont l'objectif est Paris. (ref : Historique, p. 29).
  51. Les pilotes de l'escadrille survolant les premiers le terrain de Montdidier, s'aperçurent in-extrémis que ce dernier était occupé par les troupes allemandes - (ref : Historique, p. 28).
  52. Les combats sont très durs, en effet la chasse allemande est équipée d'avions Fokker D.VII qui sont sensiblement de valeur égale voire supérieure au Spad13 - (ref : Historique, p. 29).
  53. Le sous-lieutenant Albanel est tué en mission le 16 mai ; le sergent Baylies (12 victoires du 9 février au 31 mai) est abattu en flamme le 17 juin ; son coéquipier le lieutenant Dubonnet rentre l'avion criblé de balles - (ref : Historique, p. 29).
  54. Le lendemain, 19, le sous lieutenant Démarze, pilote est tué en service aérien commandé - (ref : Historique, p. 32).
  55. « Consciente du sublime héritage d'abnégation et de sacrifice que lui a légué le capitaine Guynemer, glorieusement tombé au champ d'honneur, malgré les pertes douloureuses qu'elle a subies, au cours des opérations de 1917, maintient avec le plus bel entrain et la même ardeur sa réputation d'escadrille d'élite. Sous les ordres du capitaine Raymond, a continué d'affirmer son écrasante supériorité sur l'ennemi, allant journellement au combat avec une décision et une audace remarquables et portant le nombre de ses victoires à 175 avions officiellement détruits, 100 autres désemparés. » (Citation à l'ordre de la IVe Armée, Général Gouraud, le 5 décembre 1918) - (ref : Historique, p. 30). Les citations à l'ordre de l'armée obtenues par cette unité, confèrent à la Spa 3, le droit d'attacher à son fanion, la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre - (ref : Historique, p. 30).
  56. Breveté pilote le sur Blériot no 1832 - matricule no 2216, un aviatick au-dessus du village de Septmonts, consacré As au terme de sa 5e victoire par communiqué des Armées.
  57. Breveté pilote le 24 avril 1915 - matricule no 05006, escadrille N 95 puis N 3, consacré As à la suite de sa 5e victoire officielle par communiqué aux Armées - un LG au-dessus de Péronne (Somme).
  58. Breveté pilote le 31 janvier 1917 no 5181, escadrille N 30, N 94, consacré As au terme de sa 10e victoire officielle par un communiqué aux Armées - un Albatros au-dessus de Saint-Hilaire-le-Petit.
  59. Breveté pilote le 17 avril 1915 no 1924, escadrille M 526 puis N 3, il est consacré As par communiqué des Armées le 19 août 1916 (5e victoire) - un avion.
  60. Breveté pilote le 14 juin 1915 no 2078, escadrille MF 62 puis N3, Spa 73 et GC 19, consacré As, par communiqué des Armées le 29 août 1916 (5e victoire) - un avion.
  61. Citoyen américain et pilote à la Spa 3, escadrille Spa 73 puis Spa 3, il fut consacré As par communiqué des Armées Françaises le 9 juillet 1918 (10e victoire).
  62. Observateur à la C. 11 puis pilote à la Spa 3, nommé As par communiqué des Armées le 9 octobre 1918 (10e victoire) - un avion.
  63. Breveté pilote numéro de matricule 2084, escadrille N 3, consacré As communiqué des Armées du 23 juin 1916 (5e victoire).
  64. Escadrilles N 53, N 3 et N 26, consacré As par le communiqué du 29 août 1916 (5e victoire).
  65. Breveté pilote à l'Ecole de Pau en Février 1915, escadrilles C. 11 et N 3, Consacré As le 18 mai 1917 par communiqué des Armées (5e victoire).
  66. escadrille Spa 3.
  67. Matricule 334, escadrilles N 3 et Spa 159 du GC. 20.
  68. Breveté pilote le 11 mars 1916, matricule 2 117, escadrille N 26 et Spa 3, un ballon - Bois-de-Vaux.
  69. Brevré pilote le 3 mars 1917 - matricule 7421, escadrille Spa 3 - un avion.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sources :

  • [Historique] Service Historique de l'Armée de l'Air, Historique du Groupe de Chasse 1/2 « Les Cigognes » : (1914-1945), Vincennes, Service historique de l'armée de l'air, , 293 p. (ISBN 2-7170-0682-6).
  • [As français] Daniel Porret, Service Historique de l'Armée de l'Air, Les « As » français de la Grande Guerre, t. 1+2, Vincennes, Centre de documentation de l'armement, , 342 p. (ISBN 2-7170-0741-5).
  • [Icare85] « Histoire de l'Aéronautique Militaire Française 1914-1918 (tome I) », Icare, vol. 3, no 85,‎
  • [Icare88] « Histoire de l'Aéronautique Militaire Française 1914-1918 (tome II) », Icare, vol. 2, no 88,‎
  • [Icare91] « Histoire des Forces Aériennes Françaises (tome I) », Icare, vol. 4, no 91,‎
  • [Icare92] « Histoire des Forces Aériennes Françaises (tome II) », Icare, vol. 1, no 92,‎
  • [Icare122] « Guynemer », Icare, vol. 3, no 122,‎
  • Myrone Nicolas Cuich, Guynemer et ses avions : "du spad au mirage", Cuich, , 184 p. (OCLC 918374967).
  • (en) Aircraft of the World War One, volume I, 1989.
  • (en) Aircraft of the World War One, volume II, 1989.
  • (en) Norman L.R. Franks & Frank W. Bailey, Over the front, Londres, 1992.