Soumont-Saint-Quentin
Soumont-Saint-Quentin | |
![]() L'église Saint-Quentin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Caen |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Falaise |
Maire Mandat |
Laure Meudec 2020-2026 |
Code postal | 14420 |
Code commune | 14678 |
Démographie | |
Gentilé | Soumontais |
Population municipale |
551 hab. (2018 ![]() |
Densité | 80 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 41″ nord, 0° 13′ 56″ ouest |
Altitude | Min. 93 m Max. 194 m |
Superficie | 6,87 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Caen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Falaise |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | soumont-saint-quentin-site-de-la-commune.e-monsite.com |
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Soumont-Saint-Quentin est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 551 habitants[Note 1] (les Soumontais).
Géographie[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Soumont-Saint-Quentin est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 2],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sub Montibus en 1180[6]. Il est issu du latin sub, « au-dessous de », et mons, « montagne, mont »[6].
La paroisse de Saint-Quentin-de-la-Roche était dédiée à Quentin, apôtre évangélisateur de la Gaule au IIIe siècle.
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1854, l'ancienne commune de Saint-Quentin-de-la-Roche — qui avait été réunie à la commune de Tassilly en 1833 pour former Saint-Quentin-Tassilly — est absorbée par Soumont qui prend alors le nom de Soumont-Saint-Quentin[7].
En 1902 est accordée la Concession de Soumont-Saint-Quentin, qui recouvre une superficie de 773 hectares, ce qui en fait la plus grande mine de fer de l'Ouest. C'est la SMS (Société des mines de Soumont) qui est chargée de la production. L'activité cessera le , à la suite de la décision de la SMN (Société métallurgique de Normandie), client unique de la mine, d'utiliser d'autres types de minerais. En 1928-1929 a eu lieu une grande vague d'immigration principalement composée de Polonais devenus ouvriers à la mine. Près des trois quarts de la main-d'œuvre de la mine est polonaise[8]. Aujourd'hui encore, de nombreux habitants du village (ainsi que de Potigny, village voisin) ont des noms à consonance polonaise. Les archives de la Société des mines de Soumont sont conservées aux Archives départementales du Calvados[Note 4].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[9].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2018, la commune comptait 551 habitants[Note 5], en augmentation de 3,18 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,36 %). Soumont-Saint-Quentin a compté jusqu'à 593 habitants en 1968.
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le rempart de l'éperon barré de la Brèche-au-Diable [14]
- L'église Saint-Quentin, des XIIe, XIIIe et XIVe siècles, qui fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le [15].
- L'église d'Aizy, du XIIIe siècle, qui fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le [16].
- Le tombeau de Marie Joly, qui fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le [17].
- Le site de la Brèche au Diable : l'absence d'une croyance locale ne permit pas de comprendre que le Laizon, une si petite rivière, puisse couper une barrière de grès : saint Quentin serait tombé dans un lac formé par cette rivière et la barre de grès. Sauvé miraculeusement de ces eaux dont on disait qu'elles seraient l'une des entrées de l'Enfer, Dieu accorda une requête à saint Quentin envers Satan. Il demanda donc la disparition de ce lac et le diable, d'un coup de sa queue, créa une brèche dans cette barre.
- La chapelle de Saint-Quentin-de-la-Roche, du XIIIe siècle, qui fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques depuis le [18].
- Les menhirs des Longrais, qui font l’objet d’un classement au titre des Monuments historiques depuis le [19].
- Un abri sous roche et des polissoirs à silex.
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Le comité des fêtes a été arrêté en 2008. Depuis le , quelques habitants ont décidé de le recréer. Il compte douze membres actifs[réf. souhaitée].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Marie-Élisabeth Joly (Versailles, - Paris, ), comédienne, danseuse, sociétaire de la Comédie-Française. Elle épouse Nicolas Fouquet Dulomboy, capitaine de cavalerie, chevalier de l'ordre de Malte, de Saint-Louis, maire de la commune de Saint-Quentin-Tassilly, et propriétaire du manoir de Poussendre, à Tassily[20]. Elle est enterrée près de la chapelle de Saint-Quentin, sur le mont qui porte aujourd'hui son nom.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Olivier Mériel, Le carreau de Soumont, Soumont-Saint-Quentin, 1990
- Olivier Mériel, Benjamin Perez Mines de Soumont, un patrimoine, un projet, Cabourg, 2000 (ISBN 2-911855-28-0)
- Gérard Fournier, Les mineurs de Soumont-Potigny, 1907-1989, éditions OREP, 2009
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2018.
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- https://archives.calvados.fr/archdesc/527264aa-3a04-455f-b207-a7a5ad6d4c7f
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Mines de Soumont, un patrimoine, un projet, de Benjamin Perez, association Mémoire de Fer
- Réélection 2014 : « Soumont-Saint-Quentin (14420) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 9 juin 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale - Saint-Quentin-de-la-Roche », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le 23 janvier 2014)
- Edeine Bernard. Le rempart de l'éperon barré de la Brèche-au-Diable, commune de Soumont-Saint-Quentin (Calvados). In: Gallia préhistoire, tome 9, fascicule 1, 1966. pp. 247-262 - En ligne sur Persée [1].
- « Église », notice no PA00111734, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église d'Aizy », notice no PA00111734, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Tombeau de Marie Joly et son enclos », notice no PA00111736, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chapelle du Mont-Joly », notice no PA00111733, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Trois menhirs dits Menhirs des Longrais », notice no PA00111737, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Site municipal de Potigny - Marie Joly » (consulté le 23 janvier 2014)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site municipal
- Soumont-Saint-Quentin sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique de Soumont-Saint-Quentin sur le site de l'Insee
- Inventaire des archives communales sur le site des Archives départementales du Calvados