Sonate pour violoncelle et piano de Pierné
| Sonate pour violoncelle et piano op. 46 | |
| Genre | sonate pour violoncelle |
|---|---|
| Nb. de mouvements | 1 |
| Musique | Gabriel Pierné |
| Effectif | violoncelle et piano |
| Durée approximative | 22 min |
| Dates de composition | 1919-1922 |
| Dédicataire | André Hekking |
| Publication | 1923 Durand |
| Création | Paris, salle du ConservatoireSociété nationale de musique |
| Interprètes | André Hekking (violoncelle) et Gabriel Pierné (piano) |
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La Sonate pour violoncelle et piano en fa dièse mineur, op. 46, est une œuvre de musique de chambre de Gabriel Pierné composée entre 1919 et 1922.
Présentation
[modifier | modifier le code]La Sonate pour violoncelle et piano de Pierné est composée entre 1919 et 1922[1],[2]. En fa dièse mineur, l'œuvre porte le numéro d'opus 46[1],[2].
La sonate, dédiée au violoncelliste André Hekking, est créée le à Paris, salle de la Société des concerts (Ancien Conservatoire), par le dédicataire au violoncelle et le compositeur au piano, lors d'un concert de la Société nationale de musique[3],[1],[4].
Structure et commentaires
[modifier | modifier le code]De « forme très originale[5] », la Sonate pour violoncelle et piano, d'une durée moyenne d'exécution de vingt-deux minutes environ[6], est en un mouvement « où alternent tempos lents et vifs[1] », selon le schéma lent-vif-lent-vif, « qui n'exclut pas cependant quelques fantaisies[2] ».
Pour Georges Masson, la sonate « contraste avec les autres pièces de chambre, et ne connaît pas les bouillonnements de celle pour violon[2] ». Le biographe relève que « l'auteur tend peu à peu à se libérer des pesanteurs romantiques et affine sa plume émaillée de saillants traits d'esprit[7] ». Dans la partition, « à la douceur du début un peu fauréen, succède un final plaisant et badin[8] », notamment.
Pour Jacques Tchamkerten, « le tour de force du compositeur consiste à être parvenu à masquer d'un bout à l'autre la complexité de [la] construction, l'œuvre se percevant comme une vaste fantaisie en constant renouvellement et cependant d'une parfaite cohérence[9] ».
La partition est publiée par Durand[10].
Discographie
[modifier | modifier le code]- Gabriel Pierné, la musique de chambre, vol. 2, Aleksandr Khramouchin (violoncelle) et Christian Ivaldi (piano), Timpani 2C1111, 2007[11].
- French Cellos Sonatas: Gabriel Pierné, Vincent d'Indy, Nadia Boulanger, Nicolas Altstaedt (violoncelle) et José Gallardo (piano), Naxos 8.572105, 2010.
Références
[modifier | modifier le code]- Ménétrier 1989, p. 699.
- Masson 1987, p. 149.
- ↑ Michel Duchesneau, L’avant-garde musicale à Paris de 1871 à 1939, Sprimont, Mardaga, (ISBN 2-87009-634-8, BNF 36967589), p. 283
- ↑ Tchamkerten 2006, p. 8.
- ↑ Piriou et Cobbett 1999, p. 1120.
- ↑ (en) « Sonata for cello & piano in F sharp minor, Op.... », sur AllMusic (consulté le )
- ↑ Masson 1987, p. 149-150.
- ↑ Masson 1987, p. 150.
- ↑ Tchamkerten 2006, p. 7-8.
- ↑ Tchamkerten 2006, p. 4.
- ↑ David Christoffel, « Une douceur débridée, mais des audaces modérées », sur ResMusica,
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georges Masson, Gabriel Pierné, musicien lorrain, Presses universitaires de Nancy / Éditions Serpenoise, coll. « Regards » (no 18), , 166 p. (ISBN 2-86480-131-0 et 2-901647-96-0).
- Jean-Alexandre Ménétrier, « Gabriel Pierné », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN 2-213-02403-0), p. 698–700.
- Adolphe Piriou et Walter Willson Cobbett, « Pierné, Gabriel », dans Walter Willson Cobbett et Colin Mason (dir.), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre, vol. II : K–Z, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », (1re éd. 1929), 1627 p. (ISBN 2-221-07848-9), p. 1119-1120.
- (fr + en) Jacques Tchamkerten, « L'architecte charmeur », p. 7-11, Timpani (2C1111), 2006 .
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :