Solido (modélisme)
Solido | |
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Création | 1932 |
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Dates clés | 2006 - Fermeture de l'usine française d'Oulins. |
Fondateurs | Ferdinand de Vazeilles |
Personnages clés | Jean Blanche |
Forme juridique | SARL |
Siège social | Josselin![]() |
Direction | Frédérick Guillier Sahuqué |
Directeurs | Frédérick Guillier Sahuqué |
Actionnaires | Simba-Dickie-Group |
Activité | Commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (d)[1] |
Produits | Miniatures de collection |
Société mère | Simba-Dickie-Group |
Sociétés sœurs | OttOmobile |
Effectif | 55 (en 2025) |
SIREN | 793314790 |
Site web | https://www.solido.com/ |
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Solido est une marque française de jouets puis de modèles réduits, notamment connue pour ses véhicules miniatures et créée en 1932 par Ferdinand de Vazeilles.
La marque est détenue par le groupe allemand Simba-Dickie, mais la gestion de celle-ci est confiée au groupe Mini Express basé à Josselin en France.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les débuts
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Bougie Gergovia.
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Portrait de Ferdinand de Vazeilles.
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Modèle transformable en zamak.
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Sifflets.
C'est en 1919 que Ferdinand de Vazeilles crée la Fonderie de précision de Nanterre. Elle devient l’une des plus renommées d'Europe pour le moulage sous pression de matériaux spéciaux appliqué à l'automobile et à l'aviation. Dans les années 30, il cherche à se diversifier. Il est contacté pour mouler un objet publicitaire pour l’entreprise Gergovia, un fabricant français de pièces automobiles réputé pour ses bougies. Le succès est immédiat et cette « Bougie Gergovia » provoque un déclic chez Ferdinand de Vazeilles. L’industriel français décide alors de se lancer dans la production de jouets en métal. Il dépose un brevet pour cette nouvelle activité en 1932. L’aventure est lancée. Deux ans plus tard, c’est la marque Solido qui est déposée par de Vazeilles. Son nom fait référence à la solidité des jouets proposés. Cette nouvelle entreprise va traverser les décennies et s’installer dans le paysage industriel français.
Malgré la seconde guerre mondiale, l’entreprise poursuit ses activités. La production est ralentie, les matériaux utilisés sont de moins bonne qualité, mais l’usine reste ouverte malgré le conflit. La marque s’adapte à la situation et propose des jouets « camouflages ». Elle développe aussi de nouveaux jouets en adéquation avec l’ère du temps comme par exemple un jeu de société sur le blocus du Royaume-Uni avec des navires à détruire à l’aide de petites mines explosives. Des pistolets sont également développés pour les enfants ainsi que d’autres jouets en lien avec les préoccupations de l’époque.
L’après-guerre est, comme pour de très nombreuses sociétés françaises, le symbole d’une belle ascension.
Le succès de l’après-guerre[2],[3],[4]
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Première usine à Ivry-la-Bataille.
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Panneau devant la première usine.
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Entrée de l'ancienne usine.
Avec l’arrivée du fils Jean dans l’entreprise familiale, Solido se propulse dans une nouvelle dimension. La marque se développe en France et dans les pays limitrophes, en URSS et au Japon. Jean de Vazeilles a une idée : proposer de vraies voitures mais en échelle réduite. C’est ainsi que la Série 100 arrive à la fin des années 50. L’échelle 1/43 est choisie dans le but de concurrencer le numéro un du secteur à cette époque, Dinky Toys.
Les années 60 accélèrent ce développement et Solido se fait un nom grâce à ses nombreuses innovations. L’arrivée des éléments ouvrants (portières, capot ou coffre) est une révolution. Le brevet déposé en 1961 pour des chenilles en métal sur les chars montre la capacité de l’entreprise à proposer des inventions majeures. Le monde du sport auto permet également à la marque de se faire un nom. Ainsi, lors des 24 Heures du Mans, les petits spectateurs de la course pouvaient se faire offrir les voitures de la course qu’ils vivaient en direct. Cette capacité ouvre de nombreuses portes à l'entreprise qui travaille de manière de plus en plus étroite avec les constructeurs automobiles. Parfois, certaines créations ne parviennent pas à rencontrer le succès. C’est le cas des produits « Bâti 1000 », une série de dioramas à l’échelle des miniatures 1/43e en briques à construire.
Les années 70 marquent la grande diversification de la marque qui propose maintenant dans son catalogue : des voitures, des camions, des engins de chantiers, des chars, des Formule 1, des véhicules de police, de pompiers, mais aussi des hélicoptères ou encore des chasse-neiges. Cette décennie marque surtout la fin de l’entreprise familiale car Charlotte, fille de Ferdinand de Vazeilles, quitte l’entreprise et laisse les rênes à quelqu’un d’extérieur à la famille.
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Catalogue de 1986.
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Catalogue de 1989.
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Ancienne usine d'Oulins en 2022.
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Michel Debrock, chef de projet dans les années 90.
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Yves Parrod, responsable Solido Pub.
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Une Dodge de la série Âge d'or (années 90).
Les années 80 débutent avec une nouvelle fracassante : Heller et Solido annoncent leur fusion au salon du jouet de Nuremberg, le 1er février 1981. C’est à cette époque qu’Émile Véron arrive à la direction[9]. Le cofondateur de Norev et créateur de Majorette est donc nommé à la tête de l’un de ses concurrents directs. Antimilitariste[10], il met immédiatement de côté la gamme de véhicules militaires. Néanmoins, quelques années plus tard, à la suite d'un partenariat pour les commémorations du débarquement en Normandie, il se résout à relancer cette série de véhicules face à la très grande demande du public. C’est sous la direction d’Émile Véron que la marque se développe grandement. Le 1/18e arrive à la fin des années 80 et met en avant la modernité apportée par son nouveau directeur depuis quelques années.
Dans les années 90, une miniature automobile sur deux vendue en France provient de Solido-Majorette. Certains modèles se sont écoulés à plus d’un million d’exemplaires. C’est le cas de la Bugatti Royale ou du Char M47 Patton.
Les amateurs de la marque grandissent mais ne l'abandonnent pas pour autant. En devenant adultes ils sont de plus en plus nombreux à collectionner les petites voitures. Les constructeurs automobiles le comprennent bien et c’est pour cela que de nombreux lancements de vraies voitures sont accompagnés de leur modèle réduit.
Les miniatures deviennent également des objets publicitaires. Ainsi, Solido et Majo Pub tournent à plein régime et plus d’un tiers des miniatures produites sont alors à des fins publicitaires.
Les défis du XXIe siècle[11]
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Citroën Xsara WRC au 1/18.
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Clément Rouvière, chef de projet.
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Frédérick Guillier Sahuqué, directeur.
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Tournage du documentaire sur l'histoire de Solido en 2022.
Les années 2000 arrivent et les défis aussi. La marque est rachetée par le géant du jouet Smoby. Néanmoins, face à une nouvelle génération d’enfants plus attirés par les jouets électroniques et les jeux vidéo, il faut s’adapter et réagir en misant sur des partenariats forts. Comme ceux réalisés avec Peugeot et Citroën en Championnat du Monde des Rallyes ou Mitsubishi en Rallye-Raid : le lancement des miniatures du nouveau Pajero intervient en même temps que le rallye Paris-Dakar. La vague du tuning est aussi suivie. La situation devient critique et Smoby doit se résoudre à fermer l’usine historique d’Oulins en France en 2006[12],[13]. Cette période se complique avec le rachat de Smoby par Simba-Dickie en 2008 et un marché qui est alors en pleine mutation et en pleine perte de vitesse.
En 2015, Simba-Dickie veut relancer la marque et confie[14] alors la gestion de la marque à Mini Express, ce qui permet à la marque de s’offrir une nouvelle jeunesse à l’aube de ses 90 ans[15]. L’accent est mis sur le 1/18e. Solido se développe à nouveau et réapparait petit à petit dans les magasins spécialisés et les grandes surfaces.
L’Europe reste le marché historique, mais la marque est vendue dans près d’une centaine de pays. Le développement est fort en Asie et en Amérique du Sud. Depuis 2024, Solido va à la rencontre des passionnées grâce à une présence accrue sur les salons : Epoqu’Auto, Essen Motor Show, Diecast Con Madrid, …
Identité visuelle
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Dates clés
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1932 : Ferdinand de Vazeilles, dirigeant de la Fonderie de précision de Nanterre, dépose un brevet pour créer des jouets à assembler.
1934 : Création de la marque Solido.
1953 : Le fils de Ferdinand de Vazeilles, Jean, lance les premières reproductions de véritables voitures en miniatures.
1957 : La série 100 est lancée avec la Jaguar Type D Le Mans. L’échelle 1/43e est sélectionnée afin de concurrencer Dinky Toys.
1960 : Solido développe ses premiers véhicules militaires et dépose le brevet des chenilles en métal.
1974 : L’usine déménage d’Ivry-la-Bataille à Oulins.
1980 : Solido est racheté par Majorette.
1989 : Solido se lance sur le marché du 1/18e.
2003 : Solido devient la propriété de Smoby.
2006 : Fermeture de l'usine d'Oulins. La production est alors totalement délocalisée en Asie.
2008 : Smoby est racheté par Simba-Dickie qui conserve la marque Solido.
2015 : Simba-Dickie confère la gestion et la création des modèles au groupe Mini Express.
2022 : Solido célèbre ses 90 ans d’existence.
Les modèles réduits
[modifier | modifier le code]Modèles produits à l’échelle 1/18e (depuis 2015).
[modifier | modifier le code]- Alfa Romeo Giulia GTA
- Alfa Romeo GTV6
- Alpine A110
- Alpine A110 1600S
- Alpine A290
- Aston Martin DB5
- Autobianchi A112 Abarth
- Beetle Baja
- BMW 1602
- BMW 323i (E21)
- BMW 635 (E24) CSI
- BMW 850 (E31) CSi
- BMW E30 M3 / Coupé
- BMW E46 M3
- BMW M2 (G87)
- BMW M3 (G80)
- BMW M3 (G81)
- BMW M4 Performance
- BMW M5 (G90)
- Bugatti Atlantic
- Caterham/Lotus Seven
- Citroën 2 CV
- Citroën D Special
- Citroën Dyane 6
- Citroën H
- Citroën Mehari
- Citroën Traction
- Dacia Duster II
- Dodge Challenger
- Fiat 131 Abarth
- Fiat 500
- Fiat F595/695
- Ford Focus RS Mk.2
- Ford GT40
- Ford Puma Rally1 Hybrid
- Ford Shelby Mustang GT500
- Ford Sierra RS Cosworth
- Honda Civic (EG6)
- Lada Niva
- Lancia Delta HF Integrale
- Mazda RX-7
- McLaren 600LT
- McLaren F1 GTR Short Tail
- Mercedes-Benz 190 (W201) EVO II
- Mercedes-Benz CLA C118 Coupé AMG
- Mini Cooper Sport
- Nissan GT-R ( R35) W/ Liberty Walk Bodykit
- Nissan Silvia S15
- Nissan Skyline (R34) GT-R
- Peugeot 205
- Peugeot 306 Maxi
- Porsche 356 Pré-A
- Porsche 911 (930)
- Porsche 911 (964)
- Porsche 911 (993)
- Porsche 911 GT3 RS
- Porsche 911 IROC
- Porsche 911 RSR
- Porsche 935 K3 / Mobydick
- Porsche 936
- Porsche 956LH
- Porsche Cayenne
- Porsche Macan
- Renault 17
- Renault 21 Turbo
- Renault 4CV
- Renault 4L
- Renault 4L F4
- Renault 5 GT Turbo
- Renault 5 Maxi
- Renault 5 Turbo
- Renault 8
- Renault Fuego
- Renault Twingo I
- RWB Bodykit
- Shelby Cobra 427
- Shelby GT500
- Subaru Impreza 22B
- Subaru Impreza WRX Sti
- Toyota GR Supra
- Toyota Supra MK.4 (A80)
- Volkswagen Beetle 1303
- Volkswagen Caddy I
- Volkswagen Golf L
- Volkswagen T1
- Volkswagen T2
Anciennes séries[16],[17]
[modifier | modifier le code]- La série Major – « 140 » : Il s’agit de la toute première gamme produite. Le numéro correspondait à la longueur du châssis en millimètres.
- La série Junior – « 100 » [18]: Créée en 1933 et rebaptisée Junior en 1938, il s’agit de jouets à assembler et aux personnalisations infinies.
- La série « 80 » : Lancée en 1936, la série 80 est rebaptisée « Baby » en 1938. Il s'agit d'une gamme de jouets destinée aux enfants les plus jeunes.
- La série « Mosquitos » : Une série de véhicules de très petite taille afin d’accompagner des trains à l’échelle 00.
- Série 100 : Lancée en 1957, elle marque l’arrivée de l’échelle 1/43e dans le catalogue Solido. Cette série est très prisée des collectionneurs nostalgiques.
- Série 10 : C’est la deuxième série au 1/43e de l’histoire de la marque. Les modèles y sont plus « simples » que dans la série 100.
- Série 200 : Il s’agit de la première série de véhicules militaires chez Solido. Pendant 20 ans, elle va proposer de nombreux modèles et voir le Char M47 Patton dépasser le million d’unités vendues.
- Série 300 : Dédiée aux poids-lourds et aux engins de travaux.
- Série 1300 : 1980 marque le passage à une numérotation à 4 chiffres. D’abord nommée Cougar, cette série était destinée aux enfants. Cette gamme concurrençait directement celle de Bburago à l’échelle 1/43e.
- Série 1500 : Nommée « Hi-Fi » puis « Today », cette série est dédiée aux véhicules « modernes » et suit les sorties automobiles de l’époque.
- Série 1800 : Lancée en 1992, cette série propose des voitures des années 70. Elle prend ensuite le nom de « Yesterday ».
- Série 1900 : 1993 voit le lancement une gamme entièrement dédiée à la compétition automobile (rallye, endurance, Paris-Dakar). Elle est aussi connue sous le nom de « Racing ».
- Séries Tonergam : On y trouve tout un tas de véhicules utilitaires, de chantiers, mais aussi les premiers véhicules de pompiers.
- Série 4000/4100 : On y retrouve les modèles « Âge d’Or », qui sont des véhicules de la première moitié du vingtième siècle.
- Série 4400 : Il s’agit d’une gamme regroupant les véhicules commerciaux et de transports en commun dits « rétro ».
- Série 4500 : Petite sœur de la série « Âge d’Or », on y retrouve des voitures des années 60, européennes et américaines.
- Série 6000 : Développée pour le 40e anniversaire du débarquement allié en Normandie, cette gamme relance les modèles militaires et devient l’une des plus importantes dans les années 90.
- Série 7000 : C’est une série de coffrets regroupant plusieurs modèles dans une même boîte. Les déclinaisons et les formes sont nombreuses.
- Série 8000 : La série « Prestige » marque l’arrivée du 1/18e dans le catalogue. Elle est lancée à la fin des années 80.
- Série 9000 : Elle regroupe les autres véhicules au 1/18e, moderne ou de compétition automobile.
- Club Solido : Permettait d’obtenir des modèles exclusifs ou en édition limitée, d’échanger avec les membres mais aussi de visiter les usines d’Oulins. Une gamme de produits lui était dédiée.
Galerie
[modifier | modifier le code]Différents modèles de la marque à travers les époques.
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Une Peugeot 403 cabriolet au 1/43 (réédition des années 2020).
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Deux miniatures au 1/43 : Une Renault Colorale dans une boîte (années 2000) et une Ford GT40.
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Deux camions de pompiers (années 2000).
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Une Jetcar.
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Un Volkswagen Combi aux couleurs de Solido Verem Sweden.
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Un scooter Lambretta.
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Des modèles au 1/43 des années 80.
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Un véhicule militaire dans une boîte spéciale libération.
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Des maquettes de poids-lourds.
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Une Ford Mustang dont l'intérieur peut s'éclairer.
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Des camions miniatures de la gamme Tonergam (années 80).
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Un camion de la gamme Tonergam.
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Une Chapral 2P au 1/43 (années 70).
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Une Porsche 908 au 1/43.
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Une Renault 5 au 1/43.
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Une formule 1.
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Une Renault 4CV au 1/43 de la gamme Racing (années 90).
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Un taxi Peugeot 203 (années 2000).
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Une Peugeot 206 tuning au 1/18 en kit (années 2000).
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Une Jeep Willys militaire au 1/43 par Verem (années 2000).
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Une Porsche 914.
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Un char.
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Un pack militaire.
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Un exemplaire d'une collection presse sur les véhicules militaires par Hachette (années 2000).
Séries actuelles
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Peugeot 205 Rallye au 1/18.
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Des miniatures de la gamme Solido Works.
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Différentes miniatures 1/43 des années 2020.
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Mercedes Actros au 1/18ème.
- Gamme 1/18e : Gamme principale depuis 2015. Elle comprend des voitures civiles, des voitures de courses (rallye, endurance, DTM…) et des voitures tuning.
- Gamme Solido Works : Toujours au 1/18e, cette gamme propose des modèles fictifs sur des bases réelles.
- Gamme F1 : Au 1/18e et au 1/43e, cette collection lancée en 2018 avec la RS18 comprend désormais quatre écuries et de nombreuses déclinaisons de chaque monoplace.
- Gamme 1/43e : Solido fait son grand retour en 2022 sur l’échelle du 1/43e. De nombreux nouveaux moules sortent chaque année et sont axés sur des modèles youngtimers et sportives modernes.
- Gamme Camions 1/24e : Lancée la même année, cette gamme propose des tracteurs et des remorques à l’échelle 1/24e. Il s’agit de reproductions détaillées, avec portes ouvrantes et roues directionnelles, de camions actuels.
- My First Solido : Gamme de voitures premier âge.
Création d’une miniature
[modifier | modifier le code]Les méthodes pour créer une voiture miniature ont bien évolué[19]. L’avènement de l’informatique a apporté une révolution dans la conception d’un modèle réduit. Solido, comme d’autres fabricants, part du scan d’une vraie voiture pour concevoir ses miniatures. Voici les dix étapes de la conception d’une voiture réduite au 1/43e ou au 1/18e :
- Choix du modèle
- Scan d’une vraie voiture
- Modélisation 3D de la miniature sur la base du scan
- Impression 3D pour validation du modèle
- Usinage des moules et outillages (Moulage sous pression, Moulage par injection)
- Correction d'un prototype nommé "first shot" puis validation
- Réalisation de modèles prototypes tests pour corriger les outillages et moules
- Lancement de la production
- Assemblage
- Le produit final est créé, c’est celui qui arrive chez les revendeurs et les collectionneurs.
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Modélisation 3D d'une 4cv.
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Miniature à la première phase de fabrication.
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Bac d'injection zamak.
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Cabine peinture automatique.
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Assemblage.
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Sirene (registre national des sociétés).
- ↑ Bertrand Azéma, Jouets Solido , 1 : 1932-1957, EPA, coll. « Solido. , 1; Collection L'enthousiaste », (ISBN 978-2-85120-374-8, lire en ligne)
- ↑ Bertrand Azéma, Solido , 2 : 1957-1982, EPA, coll. « L'Enthousiaste », (ISBN 978-2-85120-184-3, lire en ligne)
- ↑ Bertrand Azéma, Guide Solido : 1/43 tous les modèles de 1957 à 1995, EPA, (ISBN 978-2-85120-466-0, lire en ligne)
- ↑ Bertrand Azéma, Solido : jouets 1957-1991, EPA, (ISBN 978-2-85120-375-5, lire en ligne)
- ↑ Bertrand Azéma, Les automobiles de Solido : 1991-2004, Drivers, coll. « Les carnets du collectionneur », (ISBN 978-2-9520491-3-9, lire en ligne)
- ↑ Antoine Pascal, Autos miniatures de notre enfance : Dinky toys, Solido, Norev, Majorette..., Éd. "Ouest-France", (ISBN 978-2-7373-5873-9, lire en ligne)
- ↑ [vidéo] « Majorette dépose son bilan | INA » (consulté le )
- ↑ Emile Véron, Pour en sortir, Albin Michel (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-226-34569-1, lire en ligne)
- ↑ « 90 ans de Solido, Chapitre 5 : Les modèles spéciaux » [vidéo].
- ↑ Trains, jouets, livres, important ensemble de modèles réduits des années 50, 60 et 70 : solido, matchbox..., accessoires de la mode, éventails, dentelles, mouchoirs, linge de maison, tissus, châles, éditeur inconnu, (lire en ligne)
- ↑ Rédaction L'USINE NOUVELLE, « Fermeture de l'usine Solido d'Oulins : 89 licenciements », journal, (lire en ligne).
- ↑ « Au revoir SOLIDO !!!! », sur www.aquitaine33.com (consulté le )
- ↑ Simon Delporte, « Mini Express (Otto, Solido, GT Spirit) : bienvenue au paradis de la miniature. », sur Le Mag Auto Prestige, .
- ↑ « Oulins. Sur les traces des anciens de l’usine Solido », L'Écho Républicain, (lire en ligne
)
- ↑ Solido, [Recueil. Catalogues], Solido, coll. « [Recueil. Modèles réduits. Modélisme. Catalogues », (lire en ligne)
- ↑ [Magazine], Jouet français, (lire en ligne)
- ↑ Étienne Flament, Solido : série 100 âge d'or , Volume 2, SAFAM éd, coll. « Argus illustré », (ISBN 978-2-9531031-4-4, lire en ligne)
- ↑ Naissance d'un jouet - ARCHIVES Solido - Création d'une miniature en 1990 - RADIOVISION RV331 [vidéo] « Naissance d'un jouet - ARCHIVES Solido - Création d'une miniature en 1990 - RADIOVISION RV331 », Solido Models, , 26:11 min (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Les Automobiles de Solido 1932 - 1957, Bertrand Azéma, Éditions Drivers, 1991.
- Les Automobiles de Solido 1957 - 1991, Bertrand Azéma, Éditions Drivers, 1991.
- Les Automobiles de Solido 1991 - 2004, Bertrand Azéma, Éditions Drivers, 2004.