Liste des espèces de Rougemuraille

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Solaris le Formidable)

La liste des espèces de Rougemuraille traite des espèces animales qui apparaissent dans la suite romanesque de fantasy animalière Rougemuraille (en anglais Redwall), publiée pour la première fois en France en 1999 aux éditions Mango.

Créatures du bien[modifier | modifier le code]

Souris[modifier | modifier le code]

Les souris sont souvent les personnages principaux des romans, particulièrement au début de la saga. Bien que de petite taille, elles peuvent se révéler être de grands guerriers, parmi les plus légendaires de la saga (comme Martin le Guerrier) bien que la grande majorités des souris dans la saga sont pacifiques. La plupart des personnages présents à l'abbaye sont des souris.

Blaireaux[modifier | modifier le code]

Dans Rougemuraille, les blaireaux sont les créatures les plus puissantes et les plus redoutables au combat, mais aussi les moins nombreuses. Ils représentent une sorte de classe aristocrate et sont traités en tant que tels. La plupart d'entre eux sont très doués pour forger des armures et des armes. Chaque blaireau est amené un jour à voir la montagne de Salamandastron en rêve, et très souvent à y régner. La particularité des blaireaux dans la saga est qu'ils sont souvent aveuglés par le sang de leurs ancêtres, un genre de folie meurtrière où l'animal frappe toute créature à portée et ne ressent aucune douleur. Même les alliés du souverain hésitent à l'approcher en de telles circonstances. Parmi les résidents récurrents de l'Abbaye de Rougemuraille, on trouve d'ailleurs souvent une Dame Blaireau, une femelle Blaireau qui fait le plus souvent partie des membres les plus éminents de l'Abbaye, en s'occupant notamment des petits, d'ailleurs plusieurs Dames Blaireaux vivent pendant plusieurs cycles de romans. La dernière Dame Blaireau connue de la saga est Cregga Yeux-Roses, ancienne dirigeante de Salamandastron qui alla s'établir a Rougemuraille après les événements du roman La Patrouille où elle fût blessée et perdit l'usage de la vue. Généralement, en raison de leur force physique, les Dames Blaireaux font partie des défenseurs de l'Abbaye, et leur espérance de vie plus longue que celle de la majorité des espèces résidentes de Rougemuraille en font également des personnes très écoutées car étant considérées comme sages et avisées.

Solaris le Formidable[modifier | modifier le code]

Solaris apparaît pour la première fois dans le tout dernier chapitre de Martin le guerrier et est plus tard le personnage central de la mini-saga éponyme. Son nom lui est donné par le faucon Cresserel car il ne se souvenait plus de son véritable nom, venant de la raie de poils dorée sur son front.

Fait prisonnier dès son plus jeune âge par le furet Sigrif, le blaireau vouera plus tard une haine (réciproque) envers son ravisseur. La confrontation finale inévitable est au cœur de l'intrigue du roman.

Solaris entretient une très forte amitié avec le faucon Cresserel, depuis le moment où ce dernier l'a libéré de ses liens quand il était prisonnier de Sigrif.

Salamandastron prospérera et connaîtra son âge d'or (et de paix) sous le règne de Solaris, décrit comme "l'ami des plus âgés, le confident des jeunes et le copain de jeux des tout-petits, dont la compagnie le ravissait." Le souverain ne s'assoira jamais sur l'énorme trône sculpté qui lui est réservé, préférant s'asseoir en compagnie de ses soldats. Il ne rechigne jamais à la tâche et développera l'agriculture à Salamandastron. À la mort de son fidèle compagnon Cresserel, il pose sa massue et commence à écrire de la poésie, cas unique dans l'histoire des blaireaux souverains. Son principal sujet d'inspiration est son ami Cresserel, dont il pleure la mort et regrette de ne pas l'avoir mieux connu.

Écureuils[modifier | modifier le code]

Les écureuils sont des experts en escalade et sont connus pour leur rapidité et leur dextérité. Ils sont habituellement des archers expérimentés, utilisant l'épais feuillage des bois de Mousseray à leur avantage, d'où ils peuvent tirer sans être vus et ainsi donner l'impression d'être plus nombreux. Ils sont également pourvu d'un solide (et parfois difficile) caractère; ainsi dans La patrouille, la cheftaine d'un groupe d'écureuils entre souvent en conflit avec un lièvre de Salamandastron. Ils ne sont d'ailleurs pas toujours du bon côté, à l'exemple des Aramoks, qui essayeront de tuer Martin et ses compagnons, avant de se joindre à eux dans lutte contre Tarkan, dans Le fils de Luc.

Hérissons[modifier | modifier le code]

Les hérissons sont souvent présentés comme nomades, assez indisciplinés et généralement plus vigoureux que plusieurs espèces de Rougemuraille. Ils s'attirent parfois le mépris d'autres espèces à cause de leur manque d’éducation, bien que quelques exceptions puissent exister. Certains sont des combattants, utilisant leurs piquants à leur avantage, alors que d'autres sont herboristes ou artisans. Dans plusieurs des ouvrages de Rougemuraille, ils sont définis comme s'entendant relativement bien avec les musaraignes, qu'ils côtoient en naviguant sur les cours d'eau. Ils n'utilisent pas des barques ou des pirogues, comme ces dernières, préférant voguer sur des radeaux assez larges pour permettre une cabine sur le "pont".

Lièvres[modifier | modifier le code]

Les lièvres sont connus pour être bavards et surtout pour leur capacité à engloutir d'énormes quantités de nourriture, capacité qui est souvent mise à l'épreuve lors des banquets à l'abbaye. Ils font partie des créatures les mieux entraînées au combat et la plupart d'entre eux ont ce don naturellement. Ils vivent pour la plupart à Salamandastron où ils font partie d'une troupe de combat d'élite appelée la Patrouille des Coureurs des Fonds (qui est au centre du roman La Patrouille) combattant pour le seigneur blaireau de Salamandastron. Ils détestent être appelés « longues-oreilles » ou qu'on les confonde avec des lapins.

Les lièvres de Salamandastron vivent une vie très militaire, avec une hiérarchie stricte et sont très attachés aux bonnes manières. Cela fait d'eux des combattants loyaux mais que l'ont pourrait qualifier de dandys.

Loutres[modifier | modifier le code]

Les loutres sont des créatures qui ne peuvent vivre loin d'une étendue d'eau. Elles vivent donc généralement près des rivières, ou dans le cas de loutres de mer, près d'un océan. Elles sont très qualifiées et agressives au combat, favorisant les frondes et les javelots, et sont de plus de très bon marins. Elles sont également renommées pour leur goût prononcé pour les épices, et particulièrement pour leur plat favori, la soupe d'algues et de crevettes à la sauce piquante. Elles font partie des quelques créatures de l'univers de Rougemuraille qui semblent pouvoir faire jeu égal avec les blaireaux, en ce qui concerne force et robustesse.

Musaraignes[modifier | modifier le code]

Les musaraignes sont les plus petits animaux dans la saga, mais sont des guerriers farouches, combattant avec des rapières. Elles vivent généralement en tribu nomades, se déplaçant sur les rivières à l'aide de petits radeaux. Les musaraignes vivant dans les bois de Mousseray se sont donné le nom d'Ugmuray, pour «Union Guerrière des Musaraignes de Mousseray». Leur chef porte le nom de «Dugudule». Dans Cluny le Fléau, les musaraignes n'ont pas vraiment d'allégeance et se disent neutres, mais après que Matthieu les ai libérées de la crainte du serpent Asmodeus, elles deviennent des alliés importants pour l'abbaye.

Taupes[modifier | modifier le code]

Les taupes ont un patois qui leur est caractéristique, qu'on peut éventuellement rapprocher d'un patois paysan (on peut souligner le rapport à la terre), avec des expressions telles que « J'en savions fichtrre rrien » (on remarque également le roulage des « r »). Elles vivent en communauté dont le chef porte le nom de « Creuse-en-chef ». Leur plat préféré est la « tourrte patates-navets-betterraves ben d'chez nous ». Elles détestent être autre part que sur la terre ferme : dans les arbres, sur un bateau... Pendant les combats, elles creusent des tunnels utiles pour les autres combattants, sous les fondations d'une forteresse par exemple. La plupart du temps, les taupes sont moins éduquées que les autres animaux mais compensent par des qualifications supérieures dans les autres domaines.

Chauve-souris[modifier | modifier le code]

Les chauves-souris sont peu présentes dans la saga, mais on a un aperçu de leur mode de vie dans Martin le guerrier et dans Solaris où les héros rencontrent le seigneur Peaunoire. Elles ont la manie de répéter le dernier mot de leur phrase, à la manière d'un écho.

Créatures du mal[modifier | modifier le code]

Dans Rougemuraille, les créatures mauvaises font partie de notre patrimoine culturel en tant qu'animaux malins et chapardeurs, comme les renards par exemple.

Chats sauvages[modifier | modifier le code]

N'apparaissant que rarement dans la série, et peu souvent en grand nombre, les Chats sauvages sont peu développés dans les premiers romans mais restent de terribles adversaires. Ils sont plus forts physiquement qu'une bonne partie des autres ennemis que connaissent les habitants de Rougemuraille, mais ils sont également plus disciplinés et tendent à être des meneurs rusés et cruels pour les autres espèces.

Parmi les chats sauvages les plus notables, on peut noter Tsarmina, la Reine aux Yeux Multiples dans la saga de Martin le guerrier, et dont le château de Castelfelis se tenait sur le site de l'Abbaye avant sa destruction. Parmi d'autres chats sauvages notables, peut aussi être noté Tranchkol Perceboyaux, le seigneur d'une horde de rats bleus, qui était également le frère aîné du père de Tsarmina.

Si plusieurs chats sauvages deviennent les chefs de hordes et autres armées de vermines tyrannisant des régions entières, d'autres comme Cajolin, le frère cadet de Tsarmina, sont plus doux et pacifiques.

Furets[modifier | modifier le code]

Les Furets ne sont que peu développés dans la saga... Ils font souvent partie, plus souvent il faut avouer, des soldats et de la piétaille que des chefs à proprement parler... Sinon, ils sont tout aussi ambitieux, cruels et méchants que les autres vermines.

Parmi les Furets notables, se trouvent Sigrif et Sinik Kourou, tous deux étant des chefs de guerre expérimentés et habiles.

Hermines[modifier | modifier le code]

Les Hermines font partie des créatures formant, souvent, le gros des hordes dirigés par d'autres vermines. Mais il arrive, parfois, qu'elle soit à des postes de leaders d'une horde ou d'une troupe importante, comme c'est le cas de Tarkan le Tyran, antagoniste principal de la série "Le fils de Luc"ou du corsaire Vil Daskar .

Belettes[modifier | modifier le code]

Les Belettes sont, avec les Furets et les Fouines, les antagonistes les plus nombreux de la série... Généralement, ces trois espèces sont ensemble, comme dans l'armée des Yeux Multiples, dirigée par la reine Tsarmina.

Des Belettes peuvent, néanmoins, faire partie des dangereux chefs de guerre que compte la saga... C'est notamment le cas de Ferrago l'Assassin, une belette aux yeux bleus qui dirigea sa horde contre Salamandastron.

Fouines[modifier | modifier le code]

Les Fouines font partie, avec les Belettes et les Furets, des antagonistes les plus communs de la série, s'assosciant souvent avec les Belettes et les Furets pour former des armées de pillards barbares...

Rats[modifier | modifier le code]

Les Rats font partie des ennemis les plus communs de la saga Rougemuraille, quelques-uns des antagonistes principaux étant des rats comme, notamment, Cluny le Fléau ou Kamoul le Sauvage.

Mais il faut faire une distinction entre deux types de Rats, les Rats ordinaires aux multiples origines sur la terre ferme et les Rats de mer.

En effet, l'univers de Rougemuraille compte des pirates qui parcourent les mers à bord de différentes embarcations, allant des galères de guerre aux galions. Parmi ces pirates se distinguent deux types: les Corsaires, dont les équipages sont composés de n'importe quelle espèce de "nuisibles" et les Rats de mer qui n'ont parmi eux qu'une majorité de membres de leur propre espèce.

Sinon, les Rats ordinaires comme les Rats de mer sont plus où moins semblable: ils sont belliqueux, querelleurs entre eux, opportuniste et ils adorent attaquer les espèces plus faible qu'eux...

Renards[modifier | modifier le code]

Les Renards sont généralement rusés, menteurs et flatteurs, profitant de leur intelligence pour diriger divers bandes de Vermines... Ils sont souvent cruels et plus forts que la plupart de leurs subordonnés...

Parmi les Renards notables on peut compter Salik le Barbare, antagoniste principal de la série Mattiméo, et Ourgan le Garou, antagoniste de la série Joseph. On retrouve aussi les Ombrenards dans le roman éponyme, des créatures spécialisée dans l'infiltration et l'assassinat.

Gloutons[modifier | modifier le code]

On ne rencontre que deux gloutons dans tous les livres, Goziar le Cruel et son frère Azkor qui apparaissent dans la Pierre qui Marche. Ce sont des créatures très puissantes, très grandes, et de redoutable combattants, quoique souvent sujets à la folie. En cela ils sont un peu le pendant négatif des seigneurs blaireaux, même si aucune confrontation entre les deux espèces n'a jamais eu lieu. Ils ont pour coutumes de dévorer leurs ennemis tombés au combat, coutumes qu'ils ont imposées à leurs soldats, des renards blancs et des hermines. Ils viennent d'un pays froid couvert de neige au nord de Mousseray, mais on ne sait pas exactement où.

Reptiles et amphibiens[modifier | modifier le code]

Tout au long de la série, de nombreux reptiles et autres amphibiens apparaissent comme des antagonistes...

Il y a tout d'abord les crapauds, vivants dans des marécages sinistres et se battant à l'aide de fléau primitif et de tridents. Lorsqu'il parle, leur prononciation n'est pas toujours des plus compréhensible.

Il y a aussi des Serpents, comme notamment la vipère Asmodeus, qui sont de différentes tailles, même si la plupart sont énormes par rapport aux espèces qu'ils avalent... D'autres sont énormes, comme le Serpentissime de la série Salamandastron, qui est une sorte d'énorme serpent marin vivant dans un lac.

D'autres reptiles apparaissent, comme les lézards amateurs de viandes fraîche de Sampêtra, apparaissant dans la série "Les perles de Loubia" où ils sont peu nombreux mais féroces et assez disciplinés.

Créatures neutres[modifier | modifier le code]

Oiseaux[modifier | modifier le code]

On rencontre divers oiseaux dans les livres de la série, qui ont des rôles souvent ambigus. Certains ne semblent pas être doués de paroles et bien souvent sont là pour servir de repas aux vermines de passages, mais d'autres ont des rôles importants dans la saga. Ce sont des êtres peu préoccupés par les luttes qui se passent en dessous d'eux, et qui confondent facilement les paisibles rongeurs de l'abbaye avec les féroces vermines qui les attaquent.

Rapaces[modifier | modifier le code]

Ce sont des créatures solitaires, de farouches guerriers que les personnages principaux combattent bien souvent au premier abord, avant de se découvrir un ennemi commun: les vermines. Leurs becs et leurs serres tranchantes, leur taille imposante ainsi que leur vue perçante en font des terribles ennemis mais de solides alliés quand ils décident d'épauler le héros. Au fil de livres on rencontre chouette, faucon, autour, ...

Moineaux[modifier | modifier le code]

Au sommet du clocher de Rougemuraille vivent une colonie de moineaux qui habituellement ne se préoccupe pas des affaires des paisibles rongeurs de l'abbaye, mais lorsqu'on s'aventure sur leur territoire ils se montrent très hostiles et attaquent en nuée piaillante. Ils ont un étrange patois où plusieurs sons sont remplacés par des "ou" et où la plupart des phrases se terminent par "non?" quand bien même il ne s'agit pas d'une question à la base.

Articles connexes[modifier | modifier le code]