Société musicale indépendante
La société musicale indépendante (SMI) fut fondée en 1910 notamment par Gabriel Fauré, Maurice Ravel, Charles Koechlin et Florent Schmitt.
Lors de la création de la SMI, la Société nationale de musique est la principale société parisienne défendant la création musicale française. Les circonstances de la naissance de la Société sont détaillées dans Le Temps du 31 août 1910[1]. Certains compositeurs[Lesquels ?] supportent mal l'ambiance dictatoriale[Interprétation personnelle ?] de cette société, qui reste extrêmement fidèle à César Franck. Certaines œuvres de Maurice Ravel sont mal accueillies, d'autres de Charles Koechlin, de Maurice Delage ou de Ralph Vaughan Williams voient leur programmation refusée.
Maurice Ravel quitte alors la Société nationale et devient un des fondateurs de la société indépendante, dont le but sera de soutenir la création musicale contemporaine, en étant libérée des restrictions liées aux formes, aux genres, et aux styles des œuvres programmées[Interprétation personnelle ?].
Comité de direction
Le président-fondateur de la SMI sera Gabriel Fauré. Le comité de direction verra entre autres en son sein :
- Louis Aubert
- Béla Bartók
- Nadia Boulanger
- Manuel de Falla
- Arthur Honegger
- Jacques Ibert
- Charles Koechlin
- Maurice Ravel
- Albert Roussel
- Florent Schmitt
- Arnold Schönberg
- Igor Stravinsky
- Jules Écorcheville
Premiers concerts
- Premier concert, le 20 avril 1910 : Fauré (La Chanson d'Ève) ; "Cinq morceaux pour piano à quatre mains de M. Maurice Ravel, inspirés des Contes de ma mère l'Oye" ; Jean Roger-Ducasse , Pastorale pour orgue ; André Caplet (Septuor pour cordes vocales et instrumentales); D'un cahier d'esquisses de Debussy jouée par Ravel, des mélodies de Delage, une suite de morceaux pour piano de Zoltán Kodály.
- Deuxième concert, le 4 mai 1910, salle Gaveau : Suite de piano de Raoul Bardac, une œuvre inédite de Saint-Saëns (orgue), des mélodies de de Falla, une sonate de Maurice Le Boucher, Les Bouffons (K.101) de John Bull, deux pièces d'Henry Purcell par la claveciniste Wanda Landowska, une Suite Javanaise op. 44 (deux pièces symphoniques transcrites par Charles Koechlin), Quatre chansons (textes de Maeterlinck, éditions A. Z. Mathot) de Marguerite Debrie (1879-19, ancienne élève de Raoul Pugno au Conservatoire de Paris, lauréate du Prix Popelin 1900, elle reçut le deuxième prix d'accompagnement au piano en 1902 et publia en 1912 Douze petites pièces pour piano[2].
- Le premier concert d'orchestre de la Société, en septembre 1910, dirigé par Désiré-Émile Inghelbrecht, fut consacré au Psaume XLVI de Florent Schmitt ; à une Étude symphonique de Delage ; la première symphonie (Vae Victis, 1906) d'Eugeniusz Morawski-Dąbrowa (1876-1948), compositeur polonais (voir Wikipédia en allemand)[3].
Notes et références
- http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34431794k
- http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
- Voir article de Charles Koechlin : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34421972m