Vicat (entreprise)

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Vicat
logo de Vicat (entreprise)

Création 1853
Dates clés 1817, 1922, 1965, 1974, 1991, 1999
Fondateurs Joseph Vicat
Personnages clés Louis Vicat, Joseph Vicat, Joseph Merceron-Vicat, André Merceron-Vicat, Jacques Merceron-Vicat, Guy Sidos
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : VCT
Slogan Bâtir le vivre ensemble
Siège social L'Isle-d'Abeau
Drapeau de la France France
Direction Guy Sidos
Actionnaires Famille Merceron-Vicat majoritaire
Activité Ciment et matériaux de construction
Produits Ciments, Béton, Granulats, Chimie du bâtiment, Papier, Préfabrication béton, Transports et grands travaux, Economie Circulaire, Pompage, Préfabrication de produits en béton, Armatures, Bloc coffrant isolant, Additions minérales
Filiales Ateliers du granier, CGMV, Condensil, Delta Pompage, Fondation Louis Vicat, Keps, Papeteries de Vizille, SATM, SATMA, Sigma Béton, VPI
Effectif 8 460 personnes (2018)
SIREN 057 505 539
Site web https://www.vicat.fr/

Chiffre d'affaires en augmentation 2,582 milliards € (2018) [1]
+5,9%
Résultat net en augmentation 161 millions € (2018) [1]
+12%

La Société des Ciments Vicat est une entreprise cimentière fondée par Joseph Vicat, fils de Louis Vicat, en 1853 à Vif (près de Grenoble, dans le département de l'Isère), aujourd'hui cotée en bourse, mais dont le capital est toujours contrôlé par la famille Merceron-Vicat.

La société Vicat a toujours eu une importante activité de recherche et, maîtrisant les processus de fabrication, elle s'est spécialisée dans les travaux importants avec des ciments de haute technicité comme le Double Artificiel Vicat élaboré en 1857.

Son activité s'est développée en France par intégration verticale puis à l'étranger par acquisitions et, plus récemment, par construction d'usines greenfield.

Elle est aujourd'hui présente dans 12 pays : en France (numéro trois du marché derrière Lafarge et Ciments Calcia/Italcementi), en Suisse (numéro deux du marché), aux États-Unis, en Turquie, en Italie, en Égypte, au Sénégal, au Mali, en Mauritanie, au Kazakhstan, en Inde et depuis 2018 au Brésil.

Le groupe Vicat a fabriqué, en 2007, quatorze millions de tonnes de ciment. Son activité d'incinération de déchets permet d'éviter des mises en décharge de déchets.

Historique de la société[modifier | modifier le code]

Débuts (1817 à 1935)[modifier | modifier le code]

Premier pont réalisé en béton par Joseph et Louis Vicat, au Jardin des plantes de Grenoble, en 1855.

En 1817, les principes d'hydraulicité des liants (chaux et ciment naturel prompt) sont découverts par Louis Vicat. En 1836, des éléments constitutifs des ciments à forte résistance (ciments Portland actuels) sont découverts : la cuisson à 1 450 °C et le clinker.

En 1853, Joseph Vicat, fils de Louis, crée les premiers fours-biberons au Genevrey de Vif dans la vallée de la Gresse, dans le but de fabriquer du ciment à prise lente. En 1857, c'est la cimenterie du Genevrey qui est construite.

En 1867, la société de nom collectif Joseph Vicat & Cie est fondée[2].

Les vestiges des premiers fours-biberons du Genevrey de Vif.

En 1875, la société Vicat créé l'usine de ciment prompt naturel à La Pérelle en Isère.

En 1907, un « syndicat libre » est fondé en Isère avec la participation de Solange Merceron-Vicat, membre de la Ligue iséroise des femmes françaises pour la défense des jaunes[3].

En 1920, La société Vicat rachète les ciments Berthelot à Vif, derniers de leurs concurrents encore en activité dans la vallée de la Gresse.

En 1922, le groupe Vicat ouvre à Montalieu (Isère) et à La Grave de Peille (Alpes-Maritimes) les deux plus grandes cimenteries de France.

Difficultés et rebond (1936 à 1964)[modifier | modifier le code]

En , ses usines de l'Isère sont occupées par les grévistes[4].

En 1941 et 1942, les bénéfices sont supérieurs à ceux de 1940 et l'entreprise renoue avec les dividendes, après la crise de la fin des années 1930[5].

De 1940 à 1944, comme celle de tous les autres cimentiers, son activité est tirée par les travaux de reconstruction, l’organisation des ouvrages bétonnés effectués par l’organisation Todt et la réparation des destructions effectuées tant par les Allemands que par les Alliés dans les combats de la Libération[6].

Le , le cours des valeurs Ciments Vicat est passé à 5 350 F (contre 270 F au ) soit un coefficient de hausse de 19,81[6].

Le , Joseph Merceron-Vicat a été condamnée a des lourdes peines, 10 ans de réclusion (réduit le 26 mai 1945 a 3 ans), une amende d'un million de francs, et l’indignité nationale a vie[7],[8].

Croissance (1965-)[modifier | modifier le code]

La société Vicat exploite un téléphérique industriel entre sa carrière de Sassenage et son usine de Saint-Égrève, rénové par la société Poma[9]

En 1965, une vague de restructuration intense parcourt le secteur, le groupe Vicat n'est pas en reste et acquiert les Ciments de Voreppe et Bouvesse-Quirieu, Ciments Chiron à Montagnole et Chambéry, etc. En 1968, le groupe Vicat acquiert les ciments de Xeuilley au groupe Heidelberg en échange d'actions Vicat.

En 1974, le premier investissement aux États-Unis (le premier marché mondial) est effectué avec l'achat de la cimenterie de Ragland en Alabama. En 1975, le groupe Vicat acquiert les Ciments de la Porte de France à Grenoble et Saint-Égrève.

En 1976, la première cimenterie Vicat du Genevrey, considérée comme vétuste, est fermée.

En , des peines d'emprisonnement sont requises contre André Merceron-Vicat et son fils Jacques Merceron-Vicat, respectivement PDG et directeur géneral de Vicat, pour « abus des biens et du crédit d'une société » ainsi que « faux en écritures privées » et usage de ce faux[10]. Le tribunal de grande instance de Grenoble les condamne à un an d'emprisonnement avec sursis, cependant le les deux dirigeants sont relaxés en appel[11].

En 1986, un nouvel investissement est effectué aux États-Unis via le rachat de la cimenterie de Lebec, près de Los Angeles en Californie.

Entre 1991 et 1994, le groupe Vicat arrive en Turquie par le rachat des cimenteries de Konya Çimento en Anatolie centrale et de Baştaş Başkent Çimento près d'Ankara.

En 1999, Vicat acquiert Sococim à Rufisque, près de Dakar, au Sénégal, permettant de profiter et de développer ses parts de marché dans les pays voisins.

En 2001, Vicat acquiert le groupe Vigier en Suisse et ses filiales de préfabrication béton.

En 2003, Vicat acquiert Cementi Centro Sud sur la côte sud-ouest de la Sardaigne et prend une participation dans Sinaï Cement Company en Égypte.

En 2008, Vicat acquiert BSA Ciment en Mauritanie, il crée également Jambyl Cement LLP au Kazakhstan.

En 2019, Vicat acquiert Ciplan au Brésil[12].

En 2021, Vicat relocalise son siège social à L'Isle d'Abeau[13].

Toutes ces acquisitions ainsi qu'une politique d'accroissement des capacités de productions internes ont fait passer la production de deux millions de tonnes de ciment en 1965 à plus de vingt millions de tonnes en 2009. Soit un accroissement annuel continu de 18 % des capacités de production sur la période considérée.[réf. nécessaire]

Vicat à l'étranger[modifier | modifier le code]

Vicat est un acteur de proximité. Depuis 1974, la société Vicat s'ouvre à l’international avec l'achat de National Cement en Alabama, aux États-Unis. Aujourd'hui Vicat est implanté dans 12 pays : France, Suisse, Italie, États-Unis, Égypte, Sénégal, Mali, Mauritanie, Turquie, Kazakhstan, Inde et Brésil[14].

Carte 12 pays où vicat est présent
Pays dans lesquels le groupe Vicat est présent

Brésil[modifier | modifier le code]

Le groupe Vicat a annoncé le l'acquisition du cimentier brésilien Cimento do Planato : Ciplan, par une augmentation de capital réservée d'environ 295 millions d'euros[15].

Créé en 1968, Ciplan opère sur le marché du centre-ouest autour de Brasilia et commercialise principalement ses ciments en sacs via un réseau de détaillants lui permettant un maillage fin de sa zone de chalandise. Elle détient une part du marché solide qui en fait le 3ᵉ acteur de la région. Ciplan produit également des granulats pour la fabrication du béton prêt à l'emploi vendu à partir de ses carrières de Sobradinho et de Guapo. En 2018, Ciplan a vendu 2 millions de tonnes de ciment, produit 2 millions de tonnes de granulats et 420 000 mètres cubes de béton.

Ciplan en Bref
Nombre de centrales à béton prêt à l'emploi 9
Nombre de cimenterie 1
Nombre de carrières 2
Capacité de production de ciment par an (en million de tonnes) 3,2
Nombre de collaboratrices et collaborateurs 887

États-Unis[modifier | modifier le code]

Cimenterie de Ragland (Alabama, États-Unis)

Vicat est présent sous les noms de National Cement, Walker et Kirkpatrick. Le Groupe possède deux sites régionaux distincts, l’un dans le Sud-Est, dans l’État de l’Alabama, depuis 1974 et l’autre en Californie, près de Los Angeles, depuis 1987. Le groupe Vicat a réalisé 15 % de son chiffre d'affaires de 2017 aux États-Unis.

  • Effectif : 1 140 collaborateurs (2017)[16].
  • Chiffre d'affaires : 393 millions d'euros (2017)[16].
  • Outil industriel : 2 cimenteries et 43 centrales à béton[16].
    • Production de ciment : 2 200 000 de tonnes (2017)[16].
    • Production de béton : 2 200 000 de mètres cubes (2017)[16].

Asie[modifier | modifier le code]

Cimenterie de Bastas Cimento (Ankara, Turquie)

La société Vicat est présente en Turquie, au Kazakhstan et en Inde sous les noms suivant : Bastas Cimento, Konya Cimento, Bharathi Cement et Jambyl Cement. Le groupe Vicat a réalisé 23 % de son chiffre d'affaires de 2017 en Asie.

  • Effectif : 2 228 collaborateurs (2017)[16].
  • Chiffre d'affaires : 579 millions d'euros (2017)[16].
Les différentes activités de Vicat en Asie [16]
2017 2018
Turquie Kazakhstan Inde Turquie Kazakhstan Inde
Nombre de centrale à béton 35 - - 37 - -
Volumes de béton vendus (en millions de mètres cubes) 3,4 - - 2,9 - -
Nombre de carrières de granulats 7 - 1 7 - 1
Volumes de granulats vendus (en millions de tonnes) 7,9 - 0,4 5,5 - 0,6
Nombre de cimenterie 2 1 2 2 1 2
Volumes de ciment vendus (en millions de tonnes) 4,6 1,3 5,5 4,3 1,5 6,6

Le groupe cimentier Vicat propose d'autres produits et services. Par exemple, en Inde, Bharathi Cement possède à 100 % la société Bhrathi Polymers et a fabriqué 52,4 millions de sacs en polypropylène laminé en 2017[16].

Afrique et Moyen-Orient[modifier | modifier le code]

Cimenterie de Sinaï Cement (El Arish, Egypte)

Le groupe Vicat est présent en Afrique de l'Ouest depuis 1999 et en Egypte depuis 2003. Vicat réalise 11 % de son chiffre d'affaires en 2017 dans la région.

  • Effectif : 1 221 collaborateurs (2017)[16].
  • Chiffre d'affaires : 291 millions d'euros (2017)[16].
Les différentes activités de Vicat en Afrique [16]
2017 2018
Égypte Sénégal Mali Mauritanie Égypte Sénégal Mali Mauritanie
Nombre de cimenterie 1 1 - 1 1 1 - 1
Volumes de ciment vendus (en millions de tonnes) 2,4 2,6 0,7 0,2 1,3 2,6 0,4 0,2
Nombre de carrières de granulats - 2 - - - 2 - -
Volumes de granulats vendus (en millions de tonnes) - 3,6 - - - 2,6 - -

Les différentes filiales Vicat en Afrique :

Europe[modifier | modifier le code]

Carrière Vigier (Reuchenette, Suisse)

Le groupe Vicat est présent en Suisse et en Italie sous les noms : Creabéton, Vigier, Vigier Ciment, Vigier Béton, Vigier Rail, Altola, Cimento Centro Sud[17].

  • Effectif : 1 130 collaborateurs (2017)[16].
  • Chiffre d'affaires : 410 millions d'euros (2017)[16].
Les différentes activités de Vicat en Europe [16]
2017 2018
Suisse Italie Suisse Italie
Nombre de centrale à béton 18 - 19 -
Volumes de béton vendus (en millions de mètres cubes) 0,7 - 0,7 -
Nombre de cimenterie 1 - 1 -
Volumes de ciment vendus (en millions de tonnes) 0,9 0,16 0,9 0,2
Nombre de carrières de granulats 20 - 20 -
Volumes de granulats vendus (en millions de tonnes) 2,7 - 2,5 -
Nombre de centre de brotage - 1 - 1
Volumes de granulats broyés (en millions de tonnes) - 0,2 - 0,2

En 2017, la demande pour les produits préfabriqués augmente. Les filiales suisses Vicat ont augmenté ses volumes de ventes de 8,1 % à 0,3 million de tonnes. Parallèlement, la reprise des projets de l'opérateur ferroviaire helvétique est à l'origine d'une hausse significative des ventes de traverses ferroviaires avec plus de 34 %.

Le groupe Vicat en France[modifier | modifier le code]

Ciment[modifier | modifier le code]

Carrière et usine de la Grave de Peille à Blausasc.

Vicat possède au total 15 usines : 5 en France à Xeuilley, Créchy, Montalieu, Saint-Égrève, La Grave de Peille, 2 aux États-Unis, 2 en Turquie, 1 au Sénégal, 1 en Suisse, 1 en Égypte, 1 au Kazakhstan, 2 en Inde ainsi que 4 stations de broyage : 2 en France, 1 en Italie et 1 en Mauritanie.[Quand ?]

  • Capacité : 21 millions de tonnes à l'issue de la réalisation du programme d'investissements.[Quand ?]
  • Effectif : 2 504 personnes (2008).
  • Part du chiffre d'affaires 2006 générée par cette activité : 45,3 %.

Béton[modifier | modifier le code]

226 centrales en France, aux États-Unis, en Turquie et en Suisse.[Quand ?]

  • Production : 9 739 000 mètres cubes.[Quand ?]
  • Effectif : 2 309 personnes.[Quand ?]
  • Part du chiffre d'affaires 2006 générée par cette activité : 45,3 %.

Granulats[modifier | modifier le code]

Carrière de granulats de La Courbaisse.

70 sites en France, en Turquie, au Sénégal et en Suisse.[Quand ?]

  • Production : 20 915 000 tonnes.[Quand ?]
  • Effectif Béton et Granulats : 2 897 personnes.[Quand ?]
  • Part du chiffre d'affaires 2006 générée par les activités Béton et Granulats : 40,3 %.

Actionnaires[modifier | modifier le code]

Liste des principaux actionnaires au [18] :

Parfininco 30,6%
Soparfi 26,6%
Fidelity Management & Research 2,02%
Vicat (Autocontrôle boursier) 1,60%
Dimensional Fund Advisors 1,40%
Vicat (Actionnariat salarié) 1,29%
Norges Bank Investment Management 1,06%
Lupus alpha (de) Asset Management 0,96%
The Vanguard Group 0,88%
Mackenzie Investments Europe 0,54%

Direction[modifier | modifier le code]

Sous l'Occupation, l'entreprise est dirigée par Joseph Merceron-Vicat. Ce dernier est nommé membre du Conseil national instauré par Vichy[19]. Il y propose un « Schéma d'organisation corporative » conforme à la Révolution nationale[20].

Président-directeur général[modifier | modifier le code]

Buste en terre cuite de Louis Vicat réalisé par Aimé Charles Irvoy en 1884 (coll. Bibliothèque municipale de Grenoble, en dépôt au musée Champollion de Vif).

De 1786 à 1861 : Louis Vicat

De 1821 à 1902 : Joseph Vicat

De 1846 à 1904 : Maurice Merceron-Vicat

De 1879 à 1968 : Joseph Merceron-Vicat

De 1910 à 2001 : André Merceron-Vicat

De 1938 à aujourd'hui : Jacques Merceron-Vicat

De 1945 à 1952 : Joseph Jehl

De 2008 à aujourd'hui : Guy Sidos

En 2008, elle est dirigée par Jacques Merceron-Vicat, président du conseil d'administration et du comité de direction, par Guy Sidos, directeur général et par Jean-Michel Allard, directeur général adjoint.

Communication[modifier | modifier le code]

En , l'agence de communication Publicis LMA a accompagné le Groupe Vicat pour promouvoir sa nouvelle offre Vicat Circulère.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b https://www.vicat.fr/sites/www.vicat.fr/files/2019-05/Rapport%20d%27activit%C3%A9%202018%20Vicat.pdf
  2. « Bicentenaire de la naissance de Joseph Vicat : l’histoire d'un grand capitaine d'industrie | Vicat », sur www.vicat.fr (consulté le )
  3. Martine Ratto et Andrée Gautier, « Les syndicats féminins libres de l'Isère 1906-1936 », article paru sur le site de la revue Clio : lire en ligne
  4. « C’était le 17 octobre 1936, L’Isère ouvrière en grève », article disponible sur l'espace documentaire du conseil général de l'Isère : lire en ligne
  5. Pauline Destrem et Dominique Destrem, À la botte : la Bourse sous l'occupation, L'âge d'homme, 2003, p. 258.
  6. a et b Pauline Destrem et Dominique Destrem, À la botte : la Bourse sous l'occupation, L'âge d'homme, 2003, p. 260.
  7. « Le stade porte le nom d’un industriel collaborateur de Vichy et condamné à la Libération, ils veulent le changer, le maire dit non », sur nicematin.com,
  8. « Des anonymes révèlent que le stade porte le nom d’un collabo du régime de Vichy, les villageois cherchent "qui a balancé" », sur nicematin.com,
  9. https://www.poma.net/realisation/vicat-telepherique-materiaux/
  10. Bernard Élie, « Des peines d'emprisonnement avec sursis sont requises contre deux dirigeants des Ciments Vicat », sur Le Monde, (consulté le ).
  11. Bernard Elie, « Relaxe en appel pour les dirigeants des Ciments Vicat » Inscription nécessaire, sur lemonde.fr,
  12. « VICAT finalise l'acquisition de Ciplan au Brésil », sur Capital.fr, (consulté le )
  13. « Isère. Le cimentier Vicat relocalise son siège social à L’Isle-d’Abeau », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  14. « Vicat dans le monde », sur www.vicat.fr (consulté le )
  15. « VICAT finalise l'acquisition de Ciplan au Brésil », sur Capital.fr, (consulté le )
  16. a b c d e f g h i j k l m n et o « Rapport financier annuel », sur www.vicat.fr (consulté le )
  17. « Vicat : acquisition de Cementi Centro Sud », sur Boursier.com (consulté le )
  18. « VICAT : Actionnaires Dirigeants et Profil Société », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  19. Arnaud Berthonnet, docteur en histoire économique et sociale, université de Paris-Sorbonne (Paris IV), « L’histoire d’une épuration : l’industrie du bâtiment et des travaux publics en région parisienne (1944-1949) » article paru sur le site du CAIRN : lire en ligne.
  20. Michèle Cointet, Le Conseil national de Vichy : vie politique et réforme de l'État en régime autoritaire, 1940-1944, éditions Aux amateurs de livres, Paris, 1989, 483 p. (ISBN 978-2-87841-000-6) (BNF 35066559). Cet ouvrage est constitué du texte remanié d'une thèse d'État en lettres, soutenue en 1984 devant l'université Paris X. Voir p. 85 de l'ouvrage.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Fégueux, Histoire de la cimenterie de Grenoble et sa région : des origines à 1939, Grenoble : s. n., 1972.
  • Louis Henri Maurice Merceron-Vicat, L. Vicat, sa vie et ses travaux, imprimerie Allier frères, Grenoble, 1903, 245 p., (BNF 30928068).
  • 1817, Louis Vicat invente le ciment artificiel (publié par André Coulmeau), société Vicat, Paris-La Défense, 1999, 189 p. plus 8 p. de planches illustrées, [pas d'ISBN] (BNF 37693502). Comprend des extraits de l'ouvrage de 1903 sur Louis Vicat et un extrait d'un rapport de l'Académie royale des sciences sur l'ouvrage de Louis Vicat titré « Recherches expérimentales sur les chaux de construction ».
  • Jacques Coret, Vicat, deux siècles au service du ciment, société Vicat, Paris-La Défense, 2003, 81 p. (ISBN 978-2-9520401-0-5) (BNF 39044145).

Liens externes[modifier | modifier le code]