Slimane Daoudi

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Slimane Daoudi
Surnom Hamlaoui
Naissance
Constantine, Algérie
Décès (à 25 ans)
Constantine, Algérie
Mort au combat
Origine Drapeau de l'Algérie Algérie
Allégeance FLN
Arme Armée de libération nationale
Unité Wilaya II
Années de service 19541960
Conflits Guerre d'Algérie

Slimane Daoudi, surnommé Hamlaoui, né vers 1935 à Constantine[1], où il est mort au combat en juin 1960[2], est un combattant indépendantiste de la guerre d'Algérie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

L'enfant de Constantine a vécu des conditions difficiles dans son enfance, il fréquentait les salles de cinéma, vendant des bonbons à des clients[1].

Engagement militant[modifier | modifier le code]

Après le déclenchement de la Guerre d'Algérie, le , Slimane Daoudi la rejoint comme simple feda'i et a rapidement gravi les échelons de responsabilité jusqu'à ce qu'il devienne responsable de la région de Constantine dans son domaine d'action, il menait des opérations de guérilla urbaine représentées par le placement de bombes, le meurtre d'officiers français et l'organisation de grèves, ce qui faisait de lui le centre d'une attention croissante de la part des autorités françaises pour l'arrêter[1].

Le nom de Hamlaoui était lié à plusieurs attentats, ayant fait plusieurs morts parmi la police française à Constantine, à l'image de la fusillade de la cité Bel Air qui avait fait deux morts, dont l’inspecteur de police Salles, ainsi que l’attentat de à Sidi Mabrouk où le commissaire Cayol et son épouse furent tués par Hamlaoui[2].

Après plusieurs tentatives, les autorités françaises ont réussi à capturer Hamlaoui, le , à la suite d'un accrochage entre lui et une patrouille française dans laquelle Hamlaoui a été grièvement blessé; il a donc été arrêté, mais a réussi à s'échapper après quelques jours de l'hôpital[1].

Sa mort[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du au , soit quatre jours après l’Aïd al-Adha, une attaque a eu lieu dans la Médina de Constantine. Hamlaoui, Mériem Bouatoura, Bachir Bourghoud et Mohamed Kechoud, membres de la zone 5 de la Wilaya II historique, se sont réfugiés dans l'un des appartements d'un immeuble de Constantine, puis ils ont été repérés[2].

Dès h du matin, des contingents de l’armée française a été déployé, la zone située entre la place de la Brèche et la Casbah a été bouclée, le groupe de Hamlaoui a tenté de dénouer l'étau, armé de deux pistolets-mitrailleuses, de quatre pistolets automatiques et de quelques grenades à main[2]. Vers h 15, les murs de l’appartement ont été défoncés par les contingent français, les corps de Slimane Daoudi et Mériem Bouatoura ont été retrouvés, tandis que Bachir Bourghoud et Mohamed Kechoud ont été arrêtés, qui ont été grièvement blessés[2].

Hommages[modifier | modifier le code]

Quelques établissements portent le nom de Slimane Daoudi (Hamlaoui) dont l'ex école Julien Puyade à Constantine[3], et le Stade Chahid-Hamlaoui[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (ar) MUSÉE RÉGIONAL DU MUJAHID SKIKDA, « الشهيد داودي سليمان », sur skikdamusee.weebly.com,‎
  2. a b c d et e « Daoudi Slimane, alias Hamlaoui, était insaisissable pour la police coloniale. », sur elwatan.com,
  3. « École Julien Puyade devenue École Daoudi Slimane », sur constantine-hier-aujourdhui.fr
  4. « Foot/Supercoupe 2017: la pelouse du stade Hamlaoui se fait belle pour le choc ES Sétif-CR Belouizdad », sur aps.dz,