Siège d'Ulsan

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Siège de Ulsan
Description de cette image, également commentée ci-après
Premier siège de Ulsan. Paravent japonais (Musée municipal de Fukuoka)
Informations générales
Date du 23 décembre 1597 au 4 janvier 1598
Lieu Ulsan (sud de la péninsule Coréenne)
Issue Impasse stratégique
Belligérants
Corée et Chine Toyotomi Hideyoshi, armée Japonaise
Commandants
Gwon Yul
Yang Hao
Ma Gui
Katō Kiyomasa
Forces en présence
11 500 Coréens et 36 000 Chinois 5000 de l’armée de Kato et 60 000 renforts
Pertes
20 000 10 000

Guerre Imjin

Batailles

Le Siège de Ulsan (Hangul : 울산성 전투, Hanja : 蔚山城戰鬪) fut une tentative infructueuse des Coréens et des Chinois de s'emparer du château japonais d'Ulsan à la fin de la guerre Imjin. Les Chinois subirent de lourdes pertes durant le siège.

Premier siège d'Ulsan[modifier | modifier le code]

Détail du paravent.

En 1597, les Japonais lancèrent de nouvelles[Quoi ?] attaques contre la Corée. Privés d'approvisionnement et de troupes fraîches par leur défaite navale de Myong-Yang, leurs troupes durent rapidement se retirer dans le sud de la province de Gyeongsang, à l'abri de celles de leurs forteresses côtières (les wajō) qu’elles contrôlaient encore. L’armée du commandant Katō Kiyomasa était stationnée à Ulsan, où il fit construire un château.

Les commandants d'Ulsan, Yang Hao et Ma Gui, à la tête d’une armée de 36 000 Chinois et le commandant Gwon Yul à la tête de 11 500 Coréens, lancèrent un premier assaut le . Ils prirent les Japonais par surprise, leur campement encore largement sans défenses à l’extérieur des murs en construction d'Ulsan.

Les soldats coréens, équipés de singijeons et de hwach'as, étaient prêts à s'emparer de la forteresse lorsque des renforts Japonais vinrent à son secours en traversant la rivière sous le commandement de Mōri Hidemoto. Plus tard, alors que les Japonais commençaient à manquer de nourriture et que la victoire s’annonçait pour les forces alliées, de nouveaux renforts arrivèrent par l’arrière des troupes chinoises et coréennes, les forçant à se retirer. Cependant, l’accumulation des pertes japonaises affaiblit significativement leur position en Corée.

Second Siège d'Ulsan[modifier | modifier le code]

Le , les forces alliées coréennes et chinoises tentèrent une seconde attaque contre les forces japonaises. Leur commandant, Ma Gui, était à la tête d’une armée de 24 000 Chinois et le général Kim Eung-seo dirigeait une armée de 15 000 Coréens. Ils échouèrent une nouvelle fois à capturer le château d'Ulsan.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Source de la traduction[modifier | modifier le code]