Singularité trifonctionnelle

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La singularité trifonctionnelle a pour objectif de saisir la singularité des organisations, des dirigeants et des équipes et de la classifier en six noyaux résultant d’une combinatoire constituée de trois mêmes fonctions : souveraine, guerrière, productrice.

Définition[modifier | modifier le code]

La singularité trifonctionnelle a pour objectif de saisir la singularité des organisations, des dirigeants et des équipes et de la classifier en six noyaux résultant d’une combinatoire constituée de trois mêmes fonctions : souveraine, guerrière, productrice. L’outil permet une révélation de l’identité organisationnelle au sens de ce qui est « central, durable et distinctif au sein de l’organisation »[1]. La singularité est donnée à l’entreprise par son fondateur[2] et est invariable tout au long de son histoire[3]. Patrick Mathieu, concepteur de l’outil, a vérifié le positionnement de marques d’une centaine de marchés dans ce modèle. Cet outil est utilisé pour manager les équipes : chacun a sa propre singularité et peut mieux connaître celle de l’organisation qu’il sert.

Les six noyaux de singularité

En intégrant cette mécanique identitaire, l’outil met l’accent sur l’alignement des choix stratégiques et ouvre la voie de l’élucidation des dysfonctionnements managériaux et stratégiques qui ne sont pas liées à des erreurs techniques mais explicables par des erreurs identitaires.

La singularité est établie par l’analyse des discours des managers et les messages de communication de l’organisation à l’aide d’une base de données constamment enrichies de mots et expressions. Parmi les applications, l’outil est utilisé pour analyser la singularité des états, des villes et de leurs dirigeants.

Historique de la découverte[modifier | modifier le code]

  • 1984-1988 : Travail sur l’identité des entreprises qui souhaitent communiquer, prise de conscience de la nécessité de profondeur.
  • 1989-1992 : Découverte de la démarche de création des artistes.
  • 1993-1996 : Premières modélisations des stratégies de création artistiques (Christian Lapie) et découverte des « simulations » permettant de partager cette expérience.
  • 1997-2001 : Développement des Modèles Relationnels de marques et d'un modèle sur l’évolution de la maturité des marques et de la transmission de leur culture.
  • 2002-2006 : Approfondissement de la structuration des contenus de marques en 3 niveaux.
  • 2007-2009 : Intégration de la trifonctionnalité, et identification des 6 structures identitaires des marques ; définition des Lois de Singularité.
  • 2010-2016 : Approfondissement de la méthode de la singularité trifonctionnelle, autour des 6 noyaux de Singularité ; conception du Positionnement identitaire ; travaux de recherche sur le langage et la singularité ; renforcement de la recherche.

Publications[modifier | modifier le code]

Le modèle de la singularité trifonctionnelle a fait l'objet de publications dans des revues spécialisées :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Albert S., Whetten D.A. (1985). Organizational Identity. Research in Organizational Behavior, 7, p. 263-295
  2. Schein, E. H. (1983). The role of the founder in creating organizational culture. Organizational Dynamics.
  3. Mathieu P., Monneyron F. (2015). L’imaginaire du luxe. Imago, Paris (ISBN 2849528528), p. 78
  4. Article de l'éditeur Imago [lire en ligne]
  5. Entretien "La librairie de l'Eco" BFM Business du 11 mars 2016 [1]
  6. "L’odyssée de Louis XIII", publication dans lefigaro.fr le 15 mars 2016 [lire en ligne]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie complémentaire[modifier | modifier le code]

  • Paul Belmondo, « Une voiture de luxe, ça se fait avec ses tripes », Car Life Magazine,‎ , p. 18-24.
  • Patrick Mathieu et Frédéric Monneyron, L’imaginaire du luxe, Paris, Imago, (ISBN 2849528528).
  • Stéphane Reynaud, « Le luxe n'est pas superficiel », Le Figaro,‎ 12-13 décembre 2015, p. 33-36.
  • E. Valz, « La force de l'imaginaire », Infra Rouge,‎ , p. 24-25.
  • Nicole Vulser, « Attentats : le luxe retient son souffle », Le Monde,‎ 29-30 novembre 2015, p. 1-4.
  • « Prendre le luxe au sérieux », Challenges,‎ 7-13 janvier 2016, p. 77.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]