Simon Tookoome

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Simon Tookoome
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(à 75 ans)
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Tobi Tookoome (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Simon Tookoome, né en 1934 et mort le , est un artiste et sculpteur inuit. Il vivait depuis 1965 dans la communauté Qamani’tuaq (Baker Lake) au Nunavut (Canada).

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est né près de Gjoa Haven, et il habitait Baker Lake depuis 1965. Il s'occupait à la fois de dessin, de gravure, et de sculpture. Il est suffisamment indépendant pour commercialiser une grande partie de ses œuvres lui-même grâce à sa notoriété et à son bon contact avec les gens du sud.

Il participe à la collection de gravures de Baker Lake depuis 1971 et ses œuvres ont été présentes dans les plus grandes expositions telles que celle sur l'Estampe Inuit présentée au Musée de l'Homme de Paris en 1980. Celle sur le chamanisme de la Winnipeg Art Gallery de 1978 et la collection de la famille KLAMER. En 85, ses œuvres ont participé à l'exposition sur les Traditions et sa notoriété lui permet d'exposer en solo depuis 1980 aussi bien à NEW YORK qu'à VANCOUVER. En 1992, la ville de MONTREAL fit figurer ses œuvres dans son exposition "Nouveaux Territoires, 350/500 ans après" sur l'art aborigène contemporain du Canada. Il est souvent présent au vernissage des expositions d'Art Inuit.

En 1980, l'une de ses œuvres a été reproduite sur le timbre canadien de 35 centimes et en 1988 il a gagné un concours pour la réalisation d'une affiche pour les Jeux olympiques d'hiver de Calgary. Ses œuvres ont illustré six mois du calendrier d'art inuit édité pour 1992 par l'Inuit Galerie de Mannheim. Ainsi, ses œuvres sont présentes dans les collections de la Famille KLAMER à l’Art Gallery of Ontario à Toronto, la collection McMichael, le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec[1], le Musée d’art inuit Brousseau de Québec, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Museum d’anthropologie de Vancouver, le Musée des beaux-arts du Canada et la Winnipeg Art Gallery.

Il reste très attaché à la chasse (dont il a exclusivement vécu jusqu'à 1965) et est admiré pour son habileté à conduire les attelages de chiens ; il est grand amateur des danses traditionnelles inuit et un conteur recherché pour ses histoires vécues pendant sa vie de nomade.

Son importance dans l'Art Inuit contemporain se manifeste par le choix de ses œuvres pour illustrer le livre de Harold SEIDELMAN "The Inuit imagination" (Douglas + McIntyre, 1993 n°148) et “Art Inuit”(Editions Fragments Paris 1997+2006). Ses œuvres illustrent aussi le livre "Inuit Art, an introduction" de Ingo Hessel Ed. Douglas et Mc Intyre 1998 n° 40. En 1999, un livre lui a été consacré : “The shaman’s nephew”(Ed. Stoddart Kids, Simon Tookoome et Sheldon Oberman). I.A.Q. 1997, Vol. 12, n° 3, pages 24-25-26-27. I.A.Q. 2001, Vol. 16, n° 1, pages 20-21-22-23-24.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Simon Tookoome | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]