Silanka

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Le silanka est une langue en danger, d'origine soninké[1] parlée au Burkina Faso, dans le département de Pensa (province de Sanmatenga)[2].

Il n'en subsisterait que 600 locuteurs (2009[2]). Au moment du recensement de 1995, le silanka était parlé par 780 personnes, dans les villages de Gorxooré (ou Bagkiemdé), Zinibéogo, Darheme, Boala ou Ouapaci[1],[3].

Les Silanko (singulier Silanké) constituent la plus petite communauté linguistique du pays[2]. Ils subissent la pression linguistique du mooré et surtout du fulfulde[1].

Professeur de linguistique à l'université de Ouagadougou, Gérard Kedrebéogo est l'auteur d'un brochure lexicale, silanka-français, français-silanka, et co-auteur du document Sauvegarde et revitalisation du silanka, une langue en danger au Burkina Faso[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Alain Saint Robespierre, « Une langue en danger de mort : Parlez-vous silanka ? », www.soninkara.com, 13 février 2009, [1]
  2. a b et c « Le silanka, la plus petite communauté linguistique du Faso », L'Observateur paalga, 10 février 2009.
  3. « Une langue en danger de mort : Parlez-vous silanka ? », LeFaso.net, 12 février 2009.