Shriti Vadera

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Shriti Vadera
Fonctions
Membre de la Chambre des lords
depuis le
Sous-secrétaire d'État parlementaire au Développement international
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (61 ans)
OugandaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Somerville College
Northwood College (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Parti politique
Distinctions
100 Women ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Shriti Vadera, baronne Vadera, née le en Ouganda, est une femme politique puis femme d'affaires britannique. Jusqu'en , elle est ministre du gouvernement britannique. Depuis le mois de , elle est présidente de la banque Santander UK.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est née en Ouganda en 1962 au sein d'une famille d'origine indienne[1]. Sa famille est propriétaire d'une petite plantation de thé, mais cette famille doit fuir vers l'Inde en 1972 à la suite de l'expulsion d’Ouganda des Asiatiques par le gouvernement du maréchal Idi Amin Dada. Sa famille gagne ensuite le Royaume-Uni[2]. Elle fait ses études à Northwood Collège avant de mener des études de philosophie, de politique et d'économie au Somerville College, à l'Université d'Oxford[3].

Durant 14 ans, elle est ensuite employée à la banque d'investissement UBS, où elle conseille notamment les gouvernements des pays en développement, sur l'allégement de leur dette. Elle joue également un rôle dans la privatisation partielle des télécoms en Afrique du Sud[4]. Elle conseille également le chancelier de l'Échiquier, Gordon Brown, entre 1997 et 2007[5].

En , Gordon Brown, devenu premier ministre, la nomme sous-secrétaire d'État parlementaire chargée du Département du Développement international (Department for International Development  ou DfiD)[6]. Comme elle n'est pas membre de l'une des chambres du Parlement, elle est faite pair à vie le , avec le titre de Baronne Vadera du Holland Park dans le Royal Borough de Kensington et Chelsea[7]. Stephen Alambritis, de la Fédération des Petites Entreprises, déclare à son propos : “elle fait bouger les choses.”[8]. Six mois plus tard, elle devient secrétaire d'Etat au département des Affaires, de l'Entreprise et de la Réforme de régulation (Department for Business, Enterprise et de la Réforme de la Réglementation ou BERR, qui deviendra ultérieurement le Département des Affaires, de l'Innovation et des Compétences). En , elle est faite Secrétaire parlementaire du Bureau du cabinet. Elle contribue à la création d'un plan de sauvetage bancaire[5],[9]. Le , il est annoncé qu'elle démissionne en tant que ministre pour prendre un nouveau rôle de conseiller du G20[10].

En , elle quitte les ministères et devient consultante, intervenant notamment sur la restructuration de la restructuration de la dette de Dubaï[11], et pour la société d'investissement singapourienne Temasek. Elle apporte au monde de la finance internationale sa connaissance du monde politique[12].

En , elle est nommée à différents conseils d'administration, noytamment de BHP Billiton et AstraZeneca[13],[14]. En , elle se met en congé de la Chambre des Lords[15].

En , elle devient Présidente non-exécutive de Santander UK, en remplacement de Terence Burns. Elle rejoint ce conseil d'administration en et succède à Terence Burns le [16].

En 2016, elle est retenue par la BBC dans son classement des personnalités féminines comme l'une de 100 Women[17].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Shriti Vadera: A profile of the Business Minister nicknamed 'Shriti the Shriek' », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne)
  2. (en) David Teather, « Saturday Interview: Shriti Vadera », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Toby Helm et Martin Beckford, « Profile: Shriti Vadera », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Andrew Sparrow, « Profile : Shriti Vadera », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  5. a et b (en) Marc Roche, « L'application du plan de sauvetage déplaît à la City », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. « Brown unveils new faces », Bureaux du Premier ministre du Royaume-Uni, (consulté le )
  7. (en) « Crown Office. House of Lords », London Gazette, no 58392,‎ (lire en ligne)
  8. Philip Webster, « Baroness Vadera Shriti the Shriek has a temper but gets things done », The Times, London,‎ (lire en ligne)
  9. « How I helped rescue Britain from brink of bank disaster | News », Thisislondon.co.uk (consulté le )
  10. « UK | UK Politics | Vadera stepping down as minister », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Shriti Vadera's new consultancy role in Dubai | Westminster blog | Jim Pickard and Kiran Stacey share their views on the UK's political scene for the Financial Times – FT.com », Blogs.ft.com, (consulté le )
  12. Richard Tyler, « Baroness Vadera advises Singaporean sovereign wealth fund Temasek », Telegraph, London,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « BHP Billiton – Home », Bhp.com.au (consulté le )
  14. « PLC appoints new Non-Executive Director », AstraZeneca (consulté le )
  15. « Baroness Vadera - UK Parliament », Parliament.uk (consulté le )
  16. Stephen Morris, « Santander U.K. Names Shriti Vadera Chairman Replacing Burns », Bloomberg L.P.,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. 2016, BBC, Retrieved 26 November 2016

Liens externes[modifier | modifier le code]