Shiranui (1938)

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Shiranui (不知火)
illustration de Shiranui (1938)
Le Shiranui le

Type Destroyer
Classe Kagerō
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Drapeau du Japon Japon
Chantier naval Compagnie des docks d'Uraga, Uraga
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 240 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 118,5 m
Maître-bau 10,8 m
Tirant d'eau 3,76 m
Déplacement 2 066 tonnes
Propulsion 2 turbines à vapeur
3 chaudières
2 hélices
Puissance 52 000 ch
Vitesse 35 nœuds (65 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 6 canons de 127 mm
8 canons de 25 mm Type 96
4 mitrailleuses de 13,2 mm
8 tubes lance-torpilles de 610 mm
18 charges de profondeur
Rayon d'action 5 000 milles marins (9 000 km) à 18 nœuds (33 km/h)
Pavillon Empire du Japon
Localisation
Coordonnées 12° 00′ nord, 122° 30′ est
Géolocalisation sur la carte : Philippines
(Voir situation sur carte : Philippines)
Shiranui (不知火)
Shiranui (不知火)

Le Shiranui (不知火?) était un destroyer de classe Kagerō en service de la Marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Historique[modifier | modifier le code]

Après l'attaque de Pearl Harbor le Shiranui rejoint la 18e Division de destroyer de la 2e Flotte où il opère à Itouroup, dans les Îles Kouriles, comme navire d'escorte dans la formation Kidō Butai de Chūichi Nagumo. Le navire retourne à Kure le .

En , le Kagerō escorte le porte-avions Shōkaku et Zuikaku à Truk puis jusqu'à Rabaul pour couvrir les débarquements des troupes Japonaises à Rabaul, Kavieng et Salamaua. En février, il escorte les porte-avions pour le bombardement de Darwin puis est transféré à Célèbes, dans les Indes orientales néerlandaises, patrouillant alors dans le sud de Java.

Le Shiranui quitte l'île le en escortant les porte-avions pour le raid sur Ceylan prévu le même jour. Après les bombardements japonais sur Colombo et Trinquemalay à Ceylan, le navire retourne à l'Arsenal naval de Kure pour des réparations le . Le , il est redéployé à Saipan en escortant un convoi de troupes pour la bataille de Midway. Par la suite, il escorte les croiseurs Kumano et Suzuya jusqu'à Truk avant de retourner à Kure.

Le , il prend part à une mission de ravitaillement pour Kiska dans les Îles Aléoutiennes, en compagnie du Chiyoda. Au cours de la traversée, il est atteint d'une torpille tirée par le sous-marin USS Growler, tuant trois membres d'équipage. Il récupère également 41 survivants du destroyer Arare, torpillé par le même sous-marin. Quant au Shiranui, son équipage parvient à le garder à flot et son remorquage jusqu'à Maizuru prendra deux mois. Les réparations dureront jusqu'au .

Le , le Shiranui est assigné à la 9e Flotte où il escorte des convois à Palaos, via Wewak et Hollandia durant les mois de janvier et . Le 1er mars, il est réaffecté dans la 5e Flotte, où il patrouille depuis sa nouvelle base du District de garde d'Ōminato en avril et revient à Kure en août en compagnie des croiseurs Nachi and Ashigara. Au cours de la bataille du golfe de Leyte les 24 et , le Shiranui est affecté à la Force de diversion du Vice-Amiral Shōji Nishimura pendant l'affrontement dans le détroit de Surigao. Après la bataille, il quitte Coron pour rechercher les disparus des Kinu et Uranami, mais ne sauve que des survivants du Hayashimo. Le , il est coulé avec la totalité de son équipage par des bombardiers en piqué de l'USS Enterprise, à 80 milles (128 km) au nord de la province d'Iloilo (Panay)[1].

Le Shiranui est rayé des registres le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Son épave repose à la position 12° 00′ N, 122° 30′ E.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • David Brown, Warship Losses of World War Two, Naval Institute Press, , 256 p. (ISBN 1-55750-914-X)
  • Andrieu D'Albas, Death of a Navy : Japanese Naval Action in World War II, Devin-Adair Pub, (ISBN 0-8159-5302-X)
  • (en) David Evans, Kaigun : strategy, tactics, and technology in the Imperial Japanese Navy, 1887-1941, Annapolis (Md.), US Naval Institute Press, , 661 p. (ISBN 0-87021-192-7)
  • Conway's All the World's Fighting Ships 1922-1946, Grenwitch, Conway Maritime Press, , 456 p. (ISBN 0-85177-146-7)
  • Stephen Howarth, The Fighting Ships of the Rising Sun : The Drama of the Imperial Japanese Navy, 1895–1945, Atheneum, , 398 p. (ISBN 0-689-11402-8)
  • Hansgeorg Jentsura, Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945, US Naval Institute Press, , 284 p. (ISBN 0-87021-893-X)
  • Watts, A. J. Japanese Warships of World War II, Ian Allen, London, 1967.
  • M. J. Whitley, Destroyers of World War 2, Cassell Publishing, , 320 p. (ISBN 1-85409-521-8)

Liens externes[modifier | modifier le code]