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Sergueï Polounine

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Sergueï Polounine
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Сергій Володимирович ПолунінVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Royal Ballet School (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
The Royal Ballet (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Taille
1,82 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Influencé par

Sergueï Polounine (en russe : Сергей Полунин, en ukrainien : Сергій Полунін), né le à Kherson en République socialiste soviétique d'Ukraine, est un danseur de ballet ukrainien, ancien danseur du Royal Ballet, ayant pris la nationalité russe en 2018[1],[2],[3].

Sergueï Vladimirovitch Polounine (en russe : Сергей Владимирович Полунин, en ukrainien : Сергій Володимирович Полунін) naît le à Kherson, alors en République socialiste soviétique d'Ukraine.

Fils d’un ouvrier et d’une mère au foyer, il commence la danse à l’âge de trois ans. Il s’installe à Londres à 13 ans, avant d’intégrer la Royal Ballet School à 17 ans[4]. En 2009, à 19 ans, il est promu premier danseur (first soloist), et en , à 20 ans, danseur étoile (principal dancer) du Royal Ballet britannique, devenant l’artiste le plus jeune à accéder à ce rôle[5].

Il crée la surprise en annonçant, de manière subite, son départ de l’institution en [6]. Parmi les raisons invoquées figurent la trop grande exigence de l'entraînement et son impact sur le quotidien, mais aussi le souhait de retrouver davantage de liberté[7].

Sergueï Polounine quitte Londres et part pour la Russie où, à l'été 2012, à l'invitation du directeur artistique Igor Zelenski, il devient le premier danseur du théâtre académique musical de Moscou, et en même temps danseur invité de la compagnie de théâtre d'opéra et de ballet de Novossibirsk. En 2014, il change pour le statut de danseur invité au théâtre musical de Moscou. Depuis 2016, il se produit également sur la scène du Bayerisches Staatsballett de Munich[8].

En , le photographe américain David LaChapelle le choisit pour danser sur le clip de Take Me to Church, du chanteur irlandais Hozier[9],[10].

Un documentaire lui est consacré : Dancer, réalisé par l'Américain Steven Cantor (en). Ce long métrage retrace son parcours artistique. Sa sortie est prévue pour aux États-Unis[11],[12]. Le film revient entre autres sur sa démission du Royal Ballet. Sergueï Polounine à ce propos, dans une interview donnée à l'AFP, avant la première du documentaire au théâtre Palladium à Londres, reconnaît qu'il s'agissait sans doute d'une décision impulsive[13].

Le lancement en du Projet Polounine, une entreprise de performance qu'il a conçue et qui a pour objectif de réunir danseurs, chorégraphes et d'autres artistes, est accueilli avec peu d'enthousiasme. La représentation au Sadler's Wells Theatre de Londres s'ouvre avec un extrait d'Icare de Vladimir Vassiliev, créé pour le ballet du Bolchoï en 1971, et dansé par Polounine et Natalia Ossipova. Il enchaîne avec Thé ou Café chorégraphié par Andreï Kaïdanovski et Narcisse et Écho, sur la musique originale d'Ilan Eshkeri, qu'il chorégraphie en tandem avec David LaChapelle. Toutefois, malgré les tentatives de se tenir aux valeurs académiques, l'événement manque de direction et les critiques sont sans pitié[14],[15],[16].

En 2017, Polounine joue dans Red Sparrow sous la direction de Francis Lawrence. Il se dit enchanté de cette expérience et nourrit l'espoir d'entamer une carrière cinématographique. L'opportunité de poursuivre sur cette voie s'offre à lui la même année, lorsque Kenneth Branagh lui donne le rôle de Comte Andrenyi dans son Crime de l'Orient-Express[17],[18]. L'année suivante, il joue un danseur classique dans le film Casse-Noisette et les Quatre Royaumes du studio Walt Disney Pictures.

En , l'artiste annonce avoir pris la nationalité russe[3].

Début 2019, ses propros homophobes, sexistes, « grossophobes » et élogieux à l'égard de Poutine (il arbore un tatouage du président russe sur la poitrine) font scandale, au point que l'Opéra de Paris annule son invitation[19],[20],[21].

Filmographie

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Notes et références

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  1. Kathleen Wuyard, « Dancer : gros plan sur le bad boy du ballet, Sergueï Polounine », Paris Match,‎ (lire en ligne)
  2. (en) « Sergei Polunin explains why he quit the Royal Ballet », sur bbc.co.uk, (consulté le )
  3. a et b « La star du ballet Sergueï Polounine prend la nationalité russe », La Presse,‎ (lire en ligne)
  4. Marine Marck, « Sergei Polunin, danseur génial et rebelle qui rêvait de liberté », L'Obs,‎ (lire en ligne)
  5. (en) Alex Needham, « Royal Ballet star Sergei Polunin quits », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  6. (en) « Royal Ballet 'in shock' as dancer Sergei Polunin quits », BBC,‎ (lire en ligne)
  7. (en) « Ballet's Sergei Polunin: 'The artist in me was dying' », BBC,‎ (lire en ligne)
  8. (de) Sonja Zekri, « Der Überflieger », sur sueddeutsche.de, 16. dezember 2016 (consulté le ).
  9. (en) Priscilla Frank, « Ballet Dancer Sergei Polunin Simply Slays Hozier's 'Take Me To Church' », Huffington Post,‎ (lire en ligne)
  10. (en-GB) Judith Mackrell, « Sergei Polunin dances with his demons to Hozier's Take Me to Church », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  11. « Dancer : La bande-annonce du film sur le danseur Sergei Polunin dévoilée ! », sur danse-et-vous.com, (consulté le )
  12. « Dancer », sur westendfilms.com (consulté le )
  13. « Le "bad boy" du ballet Sergueï Polounine s'est assagi », sur lepoint.fr, (consulté le )
  14. (en) Clement Crisp, « Project Polunin, Sadler’s Wells, London — from well-intentioned to frightful », Financial Times,‎ (lire en ligne)
  15. (en) Luke Jennings, « Project Polunin review – a ballet rebel lost in ego », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  16. (en) Mark Monahan, « A toe-curling waste of the finest dancer of his generation - Project Polunin, Sadler's Wells, review », The Telegraph,‎ (lire en ligne)
  17. (en) Tim Masters, « Ballet star Sergei Polunin sees his future in movies », sur bbc.co.uk, (consulté le )
  18. (en) « Sergei Polunin: the bad boy of ballet grows up: The Ukrainian dancer is about to become a movie star », sur thetimes.co.uk, (consulté le )
  19. Avec AFP, « L'Opéra de Paris retire une invitation au danseur Sergeï Polounine après des propos polémiques », sur France Musique, (consulté le )
  20. « Homophobe, fan de Poutine et... invité par l'Opéra de Paris : qui est le danseur Sergeï Polunin ? », sur TÊTU, (consulté le )
  21. « Sergei Polunin persiste après avoir été écarté par l'Opéra de Paris pour ses propos homophobes », sur L'Obs (consulté le )

Liens externes

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