Selatosomus miegi

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Selatosomus miegi est une espèce fossile d'insectes de la famille des Elateridae, de la sous-famille des Dendrometrinae et du genre Selatosomus.

Classification[modifier | modifier le code]

L'espèce Selatosomus miegi est décrite en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) dans sa thèse[1],[2],[3].

Holotype fossile[modifier | modifier le code]

L'holotype R 624 de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Oligocène (33,9 à 23,03 Ma.) fait partie de la collection Mieg conservée au musée d'histoire naturelle de Bâle en Suisse[note 1] et vient du gisement de Kleinkembs ou (Kleinkems)[2].

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'épithète spécifique miegi rend hommage à la famille Mieg collectionneuse de cet insecte.

Confirmation du genre[modifier | modifier le code]

En 2021, les paléontologues Robin Kundrata, Gabriela Pačková, Alexander S. Prosvirov et Johana Hoffmannova ont confirmé l'appartenance de l'espèce Selatosomus miegi au genre Selatosomus[4],[2].

Description[modifier | modifier le code]

Caractères[modifier | modifier le code]

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[5],[note 2] :

« Élytre de forme allongée, à bords presque parallèles, se rapprochant à peine de la base jusqu'au tiers externe, puis le bord marginal se recourbe progressivement vers le sommet arrondi ; surface ornée de neuf stries ponctuées, lignes bien enfoncées, ponctuation très nette ; stries 3 et 4, 5 et 6, 7 et 8 se réunissent deux à deux à peu de distance du sommet. À la base, la strie 9 s'arrête à l'écusson, 8 et 7 se réunissent, 3 et 4 aussi ; les autres se terminent isolément. Les interstices présentent une ponctuation très fine et irrégulière[5]. »

Dimensions[modifier | modifier le code]

La longueur est de 9,5 mm, et la largeur de 3,5 mm[5].

Affinités[modifier | modifier le code]

« Le parcours des stries ponctuées justifie l'attribution de l'échantillon au g. Diacanthus Latreille. Il est très voisin de Diacanthus sutor Heer d'Oeningen (Ins. I 1847. p 136 pl II, fig 5). Il a la même taille, mais les élytres sont de forme plus élancée. L'élytre seul ne permet pas de faire la comparaison avec les Insectes actuels[5],[note 3]. »

Biologie[modifier | modifier le code]

« Le g. Selatosomus vit sur les vieux pins et sous les pierres. Les larves vivent dans le bois en décomposition.[5]. »

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [2021] (en) Johana Hoffmannova, « The fossil record of Elateridae (Coleoptera: Elateroidea): described species, current problems and future prospects », Insects, vol. 12, no 286,‎ (DOI 10.3390/insects12040286). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon la Thèse de 1937
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.
  3. L'espèce Diacanthus sutor est en 2022, une espèce classée dans le genre Ctenicera, alors que le genre Diacanthus est désormais un synonyme de Selatosomus.

Références taxonomiques[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nicolas Théobald 1937, p. 1-473.
  2. a b et c (en) Référence Paleobiology Database : Selatosomus miegi Theobald 1937 (click beetle) (consulté le ).
  3. (fr + en) Référence GBIF : Selatosomus miegi Theobald, 1937 (consulté le ).
  4. Robin Kundrata et al. 2021, p. 27.
  5. a b c d et e Nicolas Théobald 1937, p. 175.