Sebastián Cortés

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Sebastián Cortés
Présentation
Nom de naissance Sebastián Cortés Amado
Apodo Sebastián
Naissance (73 ans)
Albacete, province d'Albacete
Nationalité Espagnole
Carrière
Alternative 22 juin 1975 à Alicante,
Parrain Paco Camino, témoin, Dámaso González
Confirmation d'alternative 24 mai 1976 à Las Ventas
Parrain, Paco Camino, témoin Ángel Teruel
Fin de carrière 11 septembre 1983
Compléments
neveu de Manolo Cortés, père d'Antón Cortés

Sebastián Cortés Amado plus connu sous le nom de Sebastián Cortés, né à Albacete (Espagne, communauté autonome de Castille-La Manche) le , est un matador espagnol[1]. Père d'Antón Cortés[2], neveu de Manolo Cortés, il est, comme son oncle, d'origine gitane[1].

Présentation et carrière[modifier | modifier le code]

Il a commencé sa carrière dans le toreo comique en 1971 dans un spectacle intitulé La Revoltosa basé sur l'opérette en trois actes de Ruperto Chapí[3]. Le , il se présente à Bilbao, face à du bétail de la ganadería Barcial, toujours en spectacle comique, en compagnie de Jose Copete « Copetillo »[4] et de Enrique Pérez « Paco Lucena », considéré par El Pais comme le dernier bon torero comique en 1977[5].

Le , Sebastián Cortés fait sa présentation à Las Ventas, face à des novillos ganadería Gallego[1].

Le jour de son alternative à Alicante, le , face à un taureau de la ganadería Torrestrella, sa prestation lui vaut deux oreilles. Il a pour parrain Paco Camino et pour témoin Dámaso González. Sa confirmation a lieu à Las Ventas pour la feria de San Isidro le , face au taureau Pajarito de la ganadería Baltasar Ibán. Il a pour parrain Paco Camino et pour témoin Ángel Teruel[1].

Il est victime de nombreuses blessures, et sa carrière est très courte. Il y met fin à Madrid avec Antonio Rubio « Macandro » et Andrés Vásquez le . Puis il fait une deuxième despedida en revenant le à Albacete, face à un taureau de l'élevage Juan Pablo Jiménez, avec Dámaso González et Espartaco.

Il est devenu ensuite directeur de l'école taurine d'Albacete où a été formé son fils Antón Cortés[6],[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, (ISBN 978-2-221-09246-0)

Article connexe[modifier | modifier le code]