Saran Sérémé

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Saran Sérémé
Fonctions
Députée

(10 ans)
Élection 2002 (en)
Réélection 2007
Président Blaise Compaoré
Groupe politique Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP)
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Ouagadougou
Nationalité Burkinabé
Parti politique Parti pour le développement et le changement (PDC)
Diplômée de École nationale d'administration (Mali)
Profession dirigeante d'entreprise
Site web saransereme.com

Saran Séré Sérémé est une femme politique burkinabè. Militante engagée dans le parti de l'ancien président Blaise Compaoré - le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) -, elle démissionne en 2010 et crée son parti - le Parti du Progrès et le changement (PCD), puis se présente à l'élection présidentielle de 2015.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et débuts[modifier | modifier le code]

Saran Séré Sérémé est née le 17 novembre 1968 à Ouagadougou[1]. En 1987, elle est admise au baccalauréat série D à Ouagadougou. De 1988 à 1989, elle est étudiante à la faculté de médecine de la même ville. À l'École nationale d'administration (ENA) de Bamako au Mali, elle suit dès 1990 et pendant 3 ans une formation en sciences économiques option gestion des entreprises[1].

Elle est titulaire d'un MBA - International High School of Nigeria obtenu en 2008.

Saran Sérémé est économiste de formation. Étudiante, elle participait aux activités politiques sous la révolution de Thomas Sankara[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Saran Sérémé commence sa carrière politique dans l'ODPMT qui devient le Congrès pour la démocratie en 1991. En 2002, elle est élue députée sous la barrière du CDP, puis en 2007 et 2011. En 2012, elle quitte le CDP[2],[3] pour créer son parti. Saran Séré Sérémé devient ainsi la deuxième femme au Burkina Faso, à créer son propre parti politique après l'épouse de feu Joseph Ki-Zerbo, Jacqueline Zerbo.

Elle s'oppose à la modification de l'article 37 et participe aux mouvements de protestation qui aboutit à l'insurrection populaire. Le , après la chute du régime Compaoré le 31 octobre, elle a été trainé par des jeunes à la télévision nationale du Burkina pour se proclamer présidente[4] de la Transition[5].

Auteure de la « marche de la spatule », Saran Séré est l'une des figures de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Candidate malheureuse à l'élection présidentielle[6],[7],[8]de 2015, elle est nommée médiateur[9] du Faso en 2016. Fin septembre 2021, elle y démissionne[10] pour convenance personnelle. Son parti quitte la majorité présidentielle[11],[12]et rejoint l'opposition politique le 26 octobre 2021.

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

Chevalier de l'ordre des mérites.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Saran Sérémé », sur Leaders Afrique, (consulté le )
  2. SAID, « Saran Sereme, la femme qui a des couilles ! », sur WAKAT INFO (consulté le )
  3. « Saran Sérémé annonce sa démission du CDP : les internautes saluent un acte de courage. - leFaso.net », sur m.lefaso.net (consulté le )
  4. « Saran Sérémé : "Je n'ai jamais voulu faire de déclaration à la télé" », sur L'Actualité du Burkina Faso 24h/24, (consulté le )
  5. « Burkina Faso: Saran Sérémé, une femme plébiscitée pour mener la transition », sur fr.news.yahoo.com (consulté le )
  6. « Présidentielle 2015 : Saran Sérémé à la conquête de l’électorat de (...) - Centre - Lefaso.net », sur centre.lefaso.net (consulté le )
  7. awiplay, « Présidentielle 2015: Saran Sérémé, première candidate », sur Les échos du Faso, (consulté le )
  8. « Saran Sérémé: ma priorité, «œuvrer pour la refondation de l’État burkinabè» », sur ActuBurkina, (consulté le )
  9. « "L’amazone du Sourou", Saran Sérémé nommée médiateur du Faso — Queen MAFA », Queen MAFA,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Médiateur du Faso : Saran Sérémé /Séré rend sa démission - leFaso.net », sur lefaso.net (consulté le )
  11. Redaction Aconews.net, « Politique : Le PDC de Saran Sereme quitte l'APMP », sur Aconews, (consulté le )
  12. « Vie des partis : le PDC de Saran Sérémé quitte la majorité et le gouvernement », LobsPaalga,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]