Santa-Maria-Poggio
Santa-Maria-Poggio | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Corte |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Costa Verde |
Maire Mandat |
François Mela 2020-2026 |
Code postal | 20221 |
Code commune | 2B311 (ex 20311) |
Démographie | |
Gentilé | Poggiolais |
Population municipale |
792 hab. (2021 ) |
Densité | 77 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 20′ 49″ nord, 9° 29′ 45″ est |
Altitude | 300 m Min. 0 m Max. 1 131 m |
Superficie | 10,28 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Castagniccia |
Localisation | |
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Santa-Maria-Poggio est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Moriani.
Géographie[modifier | modifier le code]
Santa-Maria-Poggio est située dans l'Est de la Corse, c'est une commune qui marie la montagne à la mer. Elle est située à la fois dans la montagne, adossée au Monte Osari (1109 mètres), et à la fois sur la magnifique Mer Tyrrhénienne. Parfois, de beau temps, les silhouettes de Monte Cristo et de l'Île d'Elbe sont visibles à l'horizon.
U Poghju, le vieux village repose dans un vaste maquis au milieu de la magnifique montagne. Il a un fort attrait de randonneurs l'été car de très beaux chemins parcourent le maquis pour faire escale au village. De plus la place du village est un cadre idéal pour y venir prendre des photos le l'Île d'Elbe et de Monte Cristo.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Santa-Maria-Poggio est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,6 %), cultures permanentes (9,7 %), zones urbanisées (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom en corse de la commune est u Poghju di Moriani, issu du corse poghju « monticule » désignant la surélévation sur laquelle est bâtie le village.
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2021, la commune comptait 792 habitants[Note 2], en augmentation de 13,79 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- U Palazzu : Palais habité par Théodore de Neuhoff.
- Église de l'Assomption de Santa-Maria-Poggio. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[14].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église paroissiale de l'Assomption », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )