Sancourt (Eure)
Sancourt | |
![]() Mairie de Sancourt. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes du Vexin Normand |
Maire Mandat |
Michel Dupuy 2020-2026 |
Code postal | 27150 |
Code commune | 27614 |
Démographie | |
Gentilé | Sancourtois |
Population municipale |
161 hab. (2018 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 21′ 18″ nord, 1° 41′ 13″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 128 m |
Superficie | 6,63 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gisors |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Sancourt est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Sancourt est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Saencuria en 1279, Seencourt en 1431[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
Une des sept « villes de Bleu »[Note 3] qui avait le droit de faire paître les bêtes et prendre du bois dans « la forêt de Bleu » (partie de la forêt domaniale de Lyons, qui s'étendait jadis jusqu'à l'actuel bois de Gisors, autrefois « Buisson Bleu »)[7].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2018, la commune comptait 161 habitants[Note 4], en diminution de 0,62 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Clair[12] doté d'un mobilier recensé, dont une Vierge à l'enfant du XIVe siècle[13], classée monument historique à titre d'objet.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- ZNIEFF de type 2
- La haute vallée de la Lévrière[14].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Charles Lebret, curé de Sancourt, exécuté le 27 messidor an II () à la barrière de Vincennes.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les sept villages de la Seigneurie de Amécourt, Tierceville, Saint-Denis-le-Ferment, Hébécourt, Heudicourt, Sancourt et Mainneville.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 906 - (ISBN 2600001336).
- Antoine Follain - Le village sous l'Ancien Régime.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no IA00017881, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IM27003003, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « La haute vallée de la Lévrière », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le 4 mars 2018).