Sallanches

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Sallanches
Sallanches
Le torrent de la Sallanche traverse la ville éponyme.
Blason de Sallanches
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Arrondissement de Bonneville
Intercommunalité Communauté de communes Pays du Mont-Blanc
Maire
Mandat
Georges Morand
2014-2020
Code postal 74700
Code commune 74256
Démographie
Gentilé Sallanchards
Population
municipale
17 133 hab. (2021 en augmentation de 6,75 % par rapport à 2015)
Densité 260 hab./km2
Population
agglomération
44 281 hab. (2015)
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 14″ nord, 6° 37′ 58″ est
Altitude Min. 515 m
Max. 2 749 m
Superficie 65,87 km2
Élections
Départementales Canton de Sallanches
Localisation
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Sallanches
Liens
Site web www.sallanches.fr

Sallanches est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Sallanchards. Jusqu'au début du XXIe siècle, on les appelle aussi Sallanchois.

Géographie

Situation

La ville occupe la partie nord du bassin de Sallanches, large plaine glaciaire traversée par l'Arve et bordée par le massif des Aravis, le massif du Mont-Blanc et le massif du Faucigny. Ce vaste bassin aux versants peu raides contraste avec les hauts sommets qui l'entourent. Dédié principalement à l'agriculture et au tourisme (lacs et campings), il abrite aussi les communes de Domancy, Passy et Saint-Gervais-les-Bains.

La ville de Sallanches est dominée à l'ouest par une partie de la chaîne des Aravis, avec en particulier le sommet des Quatre Têtes et la Miaz.


Communes limitrophes

Climat

La situation de Sallanches, d'une altitude moyenne d'environ 550 m, la place dans un milieu continental montagnard en raison de la proximité de la Chaîne des Aravis ainsi que du massif du Mont Blanc. La ville se caractérise par une humidité marquée[1]. Les hivers sont plus froids et neigeux et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (mars-avril et septembre-octobre) sont généralement moins humides que le reste de l'année.

L'été les températures varient en moyenne de 15°C à 26°C. Le record absolu de chaleur lors de la canicule de 2015, plus précisément le 7 juillet 2015 avec 39.4 °C

Les hivers sont froids en raison de la proximité de massifs montagneux, les températures moyennes sont de -3°C à °C et le record absolu de froid enregistré est de −20,3 °C. La neige tombe parfois en grande quantité comme en février 1977 où des précipitations continues de neige ont été enregistrées 3 jours et 3 nuits, avec une hauteur de 1,1 m. Sallanches a connu aussi des hivers doux comme en février 1958 où une température de 24,0 °C fut relevée.

Sallanches ainsi que la totalité des villes de la Vallée de l'Arve est atteintes de pics de pollutions violents dû notamment au fait que la ville se situe en aval des montagnes, lesquelles forment un dôme accumulant ainsi les particules et polluant l'air, en 2015, Sallanches a passé 192 jours en alerte pollution.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Sallanches 1 975 h/an 1 146 mm/an 28 j/an 28 j/an 45 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an
Normales & records 1981-2010 Sallanches (Station Météo France)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −3 −1,9 1,3 4,2 9 11,8 14 13,7 10,4 6,7 1,5 −1,8 5,5
Température moyenne (°C) 0,9 2,9 6,9 10,3 15,1 18 20,3 19,8 16 11,7 5,4 1,5 10,8
Température maximale moyenne (°C) 4,8 7,7 12,6 16,5 21,1 24,1 26,7 25,9 21,5 16,8 9,4 4,9 16
Précipitations (mm) 103,8 88,4 82,7 78,8 100,8 101,9 94,7 102,7 88,3 98,9 90,9 112,5 1 144,4
Source : Météo France[2]
Record de températures par Météo France
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Record de froid (°C)
date du record
−20,3
1985
−19,7
2012
−13,4
2006
−5,8
2017
−3
2019
−1,2
2006
5
1984
2,8
2006
0
1995
−4,7
2009
−13
2005
−17,3
2005
−20,3
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,5
2014
24
1958
26,5
1990
30
2005
35
1958
37
2003
39,4
2015
39
2003
34,7
1987
32,3
2009
23,9
2018
21,3
2019
39,4
2015
Source : Météo France[2]
Normales & records 2003-2019 Sallanches (Station secondaire)[Note 1]
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,2 −2 1,8 5,9 9,1 13,4 14,5 13,9 11,2 6,9 2 −1,6 6,1
Température moyenne (°C) 1,6 2,9 7,6 12,1 15,2 19,8 21,2 20,4 17 12,2 6,3 2,1 11,5
Température maximale moyenne (°C) 5,5 7,8 13,4 18,3 21,3 26,3 28 26,9 22,8 17,4 10,5 5,8 17
Précipitations (mm) 106,6 66,3 75,8 67,4 99,4 83,7 99,4 109,7 63,4 75,8 82,1 104,6 1 034,3
Source : Infoclimat[3]
Record de températures (Station secondaire)[Note 1]
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Record de froid (°C)
date du record
−14,7
2017
−17,7
2012
−13,7
2005
−4
2017
−2,6
2019
−1,2
2006
5,5
2011
5
2006
1,7
2017
−5
2009
−13,8
2005
−17
2005
−17,7
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18
2014
20,9
2017
26
2004
31
2005
33,1
2009
38
2003
40,7
2015
39,6
2003
33
2016
32
2009
24,5
2014
21
2019
40,7
2015
Source : Infoclimat[3]


Voies de communication et transports

Voies routières

Sallanches est desservie par l'autoroute A40 Mâcon-Chamonix, permettant aux Sallanchards de rejoindre Annemasse en 35 minutes, Annecy ou Genève en moins de 50 minutes, et Lyon ou Grenoble en moins de deux heures. Sallanches est reliée au réseau autoroutier national (liaison A40-A41, A40-A6...). Jusqu'en 2009, Sallanches ne disposait que d'un demi-échangeur, empêchant la population de se rendre par l'autoroute en direction de Chamonix, source d'engorgements réguliers de la ville. L'échangeur est désormais complet depuis début septembre 2009, permettant une liaison autoroutière directe Sallanches-Chamonix.

La ville est traversée par deux ex-routes nationales, départementalisées depuis 2006 dans le cadre du transfert de compétences du réseau routier national aux départements : la RD 1212 (ex-RN 212) Sallanches-Albertville, et la RD 1205 (ex-RN 205) Bonneville-Chamonix.

Pistes cyclables

Le réseau cyclable sallanchard reste peu développé, et ne permet pas de relier les villes voisines. En revanche, au sein de la ville, il dessert l'ensemble des établissements scolaires.

Transport ferroviaire

Sallanches est desservie par la gare SNCF de Sallanches-Combloux-Megève, située sur la ligne Saint-Gervais-Genève-Annecy. Le réseau TER permet des trajets réguliers et quotidiens en direction de Saint-Gervais, de Cluses-La Roche-Genève et Annecy, et des trajets (en week-end et pendant les vacances scolaires) directs vers Paris en TGV.

Transports en commun

La ville reste peu reliée à un réseau de transports en commun, hormis le réseau ferroviaire et le réseau départemental inter-urbain (lignes locales Lihsa Sallanches-Le Fayet, Sallanches-Praz sur Arly, Sallanches-Cordon, Sallanches-Cluses...).

Transports aériens

Sallanches dispose d'un petit aérodrome de tourisme, à la base de loisirs des Ilettes. Celui-ci sert de base arrière aux secours en montagne du massif du Mont Blanc. En 2019, malgré l'opposition des autorités de tutelle, la municipalité tente de le supprimer pour agrandir la zone naturelle.

D'autre part, elle est située à moins de 65 km de l'aéroport international de Genève-Cointrin, à moins de 70 km de l'aéroport d'Annecy-Haute-Savoie, et enfin à moins de 200 km de l'aéroport international de Lyon Saint-Exupéry.

Urbanisme

Morphologie urbaine

La commune est composée d'un bourg principal et de plusieurs hameaux.

Logement

On totalise, au sein de la commune de Sallanches, environ 7 450 logements, parmi lesquels 78,9 % sont des résidences principales, 14,9 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants[4]. Ces logements sont pour 24,7 % des maisons individuelles, pour 71,6 % des appartements et 3,7 % sont d'un autres type[4]. Les habitants de la commune sont 48,9 % à être propriétaires, 44,9 % sont locataires et 6,3 % sont des personnes logées gratuitement. S'agissant du nombre de pièces, 8,4 % des logements sont des studios, 20,1 % sont des logements de deux pièces, 24,3 % sont des logements de trois pièces, 25,2 % sont de quatre pièces et enfin 21,9 % sont des logements dont le nombre de pièces est égale ou supérieur à cinq pièces[4].

Projets d'aménagements

Toponymie

Le toponyme Sallanches dérive, selon Ernest Nègre, Chalanche, un mot francoprovençal, d'origine probablement préceltique, désignant « pente raide qui sert de couloir aux avalanches, flanc raviné d'une montagne ou encore un ravin »[5],[6],[7],[8]. Il s'agit d'un nom assez répandu sous divers dérivés dans la région alpine[9]. La ville s'est ainsi édifiée sur le torrent homonyme de la Sallanche[7],[8].

La paroisse ou le village sont mentionnés sous différentes formes latines Salancia Sabaudiorum, Chalanchia, Salanchia en 1178 dans le cartulaire de Cluny[7],[8]. Au cours des siècles suivant, la graphie évolue avec apud Salanciam (1212), Salenchia (1339) ou encore Cura de Salanchia (1344)[7],[8]. La forme actuelle semble se stabiliser à partir du XVIIIe siècle.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Salanshe, selon la graphie de Conflans[10].

Histoire

Origines et développement de la ville

Rien ne permet jusqu'ici d'attester la réalité d'un site gallo-romain, et ce malgré l'étymologie ancienne du nom de la ville. Lors de fouilles récentes (1992), deux tombes caractéristiques des Ve-VIe siècles ont été mises au jour dans le sous-sol de l'église. La présence d'une communauté chrétienne remonte donc probablement à cette période. Jusqu'à la fin du XIIIe siècle, le petit bourg se développe comme centre religieux et économique de toute la région. Dès le XIVe siècle son église, érigée en collégiale, étend son territoire juridictionnel sur de nombreuses paroisses alentour et ce jusqu'à la Révolution. La présence ecclésiastique est renforcée à Sallanches par la fondation de deux couvents : les capucins en 1619 et les ursulines en 1630 ; ils disparaîtront dans la tourmente de la Révolution.

Un important marché hebdomadaire draine les produits agricoles des communautés rurales des environs et offre des produits manufacturés par les artisans de la cité. En 1310, des premières franchises sont accordées à ses habitants. Ce code communal est à l'origine de la prospérité de la ville et de l'installation de familles nobles qui y bâtissent châteaux et maisons-fortes. Durant toute cette période, le sort de Sallanches est lié à celui de la province du Faucigny, dépendance depuis 1355 de la Maison de Savoie à l'origine du royaume de Piémont-Sardaigne (1718).

Sallanches a connu sept incendies majeurs, le , le , le , le , le , le . Le septième du ravage la ville au moins trois heures durant[11], détruisant 268 maisons sur les 273 du bourg.

Après la période de l’occupation française pendant la Révolution (Sallanches fut chef-lieu d'un arrondissement judiciaire sous le Directoire) et le Premier Empire, de 1792 à 1814, la monarchie sarde est restaurée jusqu’au rattachement définitif de la Savoie à la France, en 1860.

D'anciennes communes sont absorbées au profit de Sallanches : Saint-Roch en 1971, Saint-Martin-sur-Arve en 1977.

Le XIXe siècle, début de l'essor économique

Au début du XIXe siècle, le rayonnement religieux de la ville régresse. Elle poursuit son essor économique avec les foires et marchés, le commerce varié et quelques fabriques (filatures, brasserie, chocolaterie). Les premiers touristes en route vers les « glacières » de Chamonix, font halte dans ses auberges[12].

Au cours des siècles, la ville connaît plusieurs épreuves dévastatrices : épidémies, crues torrentielles et incendies (1519, 1669, 1840). 1840 est la date la plus marquante de son histoire : un incendie la détruit presque entièrement. Dans cette catastrophe, son passé architectural est anéanti. Le roi Charles-Albert de Savoie-Carignan consacre alors des crédits exceptionnels à la reconstruction. On édifie une ville neuve, dont le plan en damier sarde est dessiné par l’ingénieur François Justin. Ce dernier dessine son plan en articulant la cité autour des deux torrents qui traversent la cité, c'est ce plan qui forme toujours le squelette urbain du centre-ville.

L'architecture des bâtiments reconstruits est de style néo-classique sarde, à savoir des bâtiments très symétriques avec des balcons donnant sur la rue et des arrière-cours dissimulées au regard direct. L'hôtel de ville est achevé en 1844, dans ce style caractérisé par de nombreuses colonnades et des peintures en trompe-l'œil. Le voyageur et archiviste paléographe Francis Wey (1812-1882) commente ainsi ces aménagements en 1860 : « On peut résumer à distance l'aspect de cette ville récemment rebâtie [...]. Si cette cité [...] avait pu conserver ses rues, ses monuments et la physionomie que tant de siècles lui avaient imprimée, Sallanches offrirait le double attrait d'une ville gothique des Flandres, étalée au milieu d'un des sites les plus splendides qui soient au monde. [...] Sallanches, chef-lieu actif et industriel d'un canton, n'est plus, pour le voyageur, qu'un premier campement des excursions alpestres [...] »[12].

Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 2], dont 127 pour la commune[15],[16]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[17].

Nouveau plan de Sallanches (1840).

L’impulsion est donnée, et, la fin du XIXe siècle est le témoin de grands travaux : construction des quais (1863), aménagement de la place Saint-Jacques (1886), ouverture de la route nationale 202 Cluses-Saint-Gervais (1886), réalisation d'un réseau d'eau potable (1889), arrivée du train (1889). La ville entre dans l'ère moderne en 1901, avec la première ampoule électrique.

Sur le plan économique, si certaines activités traditionnelles stagnent ou disparaissent, l'horlogerie fait son apparition vers 1880, annonciatrice de l'essor futur du décolletage. En 1921, Sallanches est décrétée « station de tourisme ».

Parallèlement au développement des industries de transformation, sa fonction commerciale (banques, assurances, distribution alimentaire) au service des stations voisines se confirme et s'amplifie. L'activité économique soutenue qui règne dans la ville après la Seconde Guerre mondiale engendre un appel de population et l'expansion du domaine bâti hors du plan à damier de 1840. Au cours des années 1970, la commune fusionne avec celle de Saint-Roch (1972) et celle de Saint-Martin (1977).

Après plus de quinze ans de développement industriel intensif (industrie du décolletage et les skis Dynastar) et le regain d'activité touristique et commerciale, favorisée par l'ouverture du tunnel du Mont-Blanc (1965), le rôle de Sallanches comme capitale de la région du Mont-Blanc s'affirme et perdure, et son cadre somptueux, ouvert sur la chaîne du Mont Blanc, un environnement préservé, sont les atouts « nature » de Sallanches, « la ville au Pays du Mont-Blanc ».

Le XXIe siècle

La ville de Sallanches, en raison de son explosion démographique (due notamment à un coût de vie et des prix de l'immobilier plus bas que ceux en vigueur dans les stations environnantes), est confrontée à un manque accru de logements, et en particulier de logements sociaux (la ville se situe bien en deçà de la limite minimum de 20 % fixée par la loi SRU, puisqu'elle affiche actuellement un taux de 11 % de logements sociaux).

De nombreux projets municipaux actuels ont pour objectif une reconversion et une totale réorganisation du cœur de ville sallanchard. La ville croît en effet aujourd'hui avant tout par sa périphérie et ses coteaux, mais se développe peu au centre. De plus, un contournement routier de la ville, très régulièrement victime d'embouteillages importants en son centre, est en cours de réflexion.

Quelques évènements depuis 2000 (non exhaustif) :

  • 2003, départ d'une étape du Tour de France cycliste jusqu'à L'Alpe d'Huez ;
  • 2007, Sallanches accueille le Conseil National de la Montagne ;
  • 2007, ouverture du premier parking souterrain de la ville, au Pré de Foire ;
  • 2005-2009, restructuration totale de l'hôpital de Sallanches.

Politique et administration

Situation administrative

La commune est un chef-lieu de canton (canton de Sallanches).

Anciennement rattachée au syndicat mixte du Pays du Mont-Blanc (regroupant initialement 14 communes), elle est depuis 2013 membre de la communauté de communes Pays du Mont-Blanc (CCPMB) regroupant dix communes, avec Combloux, Les Contamines-Montjoie, Cordon, Demi-Quartier, Domancy, Megève, Praz-sur-Arly, Saint-Gervais-les-Bains et Passy (les quatre autres communes ont formé la communauté de communes de la vallée de Chamonix Mont-Blanc).

Sallanches relève de l'arrondissement de Bonneville et de la sixième circonscription de la Haute-Savoie (créée en 2009).

Tendances politiques et résultats

La population sallancharde a tendance à se prononcer majoritairement, tant aux élections nationales que locales, en faveur des partis de droite. La gauche (et encore moins l'extrême-gauche) n'est que peu implantée dans la vie politique locale (cf. résultats municipaux ci-dessous).

Administration municipale

En mars 2008, les élections municipales sallanchardes voient se confronter trois listes concurrentes : deux listes classées à droite, « Sallanches, Ensemble Agissons » (conduite par le maire sortant, Georges Morand), « Sallanches 2008, un autre avenir » (conduite par un adjoint de la majorité sortante, René Chesney) et une liste de gauche, « Démocratie et progrès » (conduite par une conseillère municipale d'opposition sortante, Marie-Pierre Gourichon). Le 9 mars 2008, la liste de Georges Morand est élue au premier tour, avec environ 66,5 % des voix, contre 18,9 % pour Marie-Pierre Gourichon et 14,5 % pour René Chesney.

Les maires de Sallanches

Depuis 1947, six maires seulement se sont succédé :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1947 1951 Léon Curral ... ...
1951 1959 André Bottollier Lasquin ... ...
1959 1964 Léon Curral ... ...
1964 1965 André Bottollier Lasquin ... ...
mars 1965 mars 1971 Marcel Gouttry ... ...
mars 1971 mars 1989 Gabriel Viard ... ...
mars 1989 mars 2001 Marie-Louise Pezet UDF-CDS  
mars 2001 En cours
(au 30 avril 2014)
Georges Morand UMP-LR Commerçant
Conseiller départemental du canton de Sallanches (2015 → )
Président de la CC Pays du Mont-Blanc

Instances judiciaires et administratives

Sallanches dispose du greffe détaché du tribunal d'instance de Bonneville, située dans les locaux de l'Hôtel de la Ville, d'une brigade de gendarmerie et de police municipale. Les administrations les plus importantes disposent toutes d'antennes à Sallanches : Sécurité sociale, ANPE (en centre-ville jusqu'en 2009, dans la zone industrielle depuis), Centre des Finances Publiques,...

Politique environnementale

Jumelages

La ville de Sallanches est jumelée avec Spaichingen, avec laquelle sont effectués des échanges socio-culturels.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[18],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 17 133 habitants[Note 4], en augmentation de 6,75 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 2361 5251 5241 6672 0852 1501 9811 9291 948
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
2 0051 9792 0642 0811 9772 1432 0321 9432 084
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
2 0032 1412 5812 9673 1793 5524 7685 3548 251
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
10 29612 76714 38315 46915 68315 90217 133--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Évolution de la pyramide des âges de la ville de Sallanches, comparaison entre l'année 1999 et 1982[21] :

Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
295 
75 à plus
554 
715 
60 à 74
849 
1 809 
40 à 59
1 841 
2 272 
20 à 39
2 240 
1 943 
0 à 19
1 869 
Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
150 
75 à plus
287 
388 
60 à 74
493 
1 051 
40 à 59
1 000 
1 685 
20 à 39
1 748 
1 600 
0 à 19
1 611 

Enseignement

Sallanches compte six écoles publiques (Saint-Martin, Boccard, J.-Ferry, Vouilloux, Les Marmottes), les 3 classes uniques de Blancheville, La Pierre et La Provence ont fermé en 2008, 2009 et 2012 un collège public (Le Verney) ainsi que deux groupes scolaires privés désormais regroupés en une entité l'ECS (école catholique de Sallanches) : Saint-Roch (maternelle-primaire) et Saint-Joseph (collège-lycée). Sup Sallanches, établissement associé à l'ECS, forme des étudiants en BTS NRC, MUC, Tourisme et AG.

Manifestations culturelles et festivités

  • Juillet 2003 : Tour de France. Sallanches est en effet ville de départ de l'étape la plus suivie de la manifestation sportive, celle de Sallanches-L'Alpe-d'Huez.
  • Été 2006 : Conseil national de la montagne, auquel participent plusieurs membres du gouvernement (D. De Villepin, C. Estrosi...).
  • Juin 2009 : 174e Festival des Musiques du Faucigny. Rencontres de 1000 musiciens issus des harmonies du Faucigny dans une ambiance festive et conviviale entre défilés, concerts dans les quartiers de la ville et bal populaire.
  • Juillet 2009 : Arrivée du Critérium du Dauphiné Libéré avec franchissement de la fameuse « côte de Domancy ». Cet évènement sera couronné par la participation de Bernard Hinault puisque c'est à Sallanches qu'il a été sacré champion du monde en 1980.
  • Novembre 2013 : Programmation culturelle. La salle Léon-Curral est en cours de rénovation pour devenir une véritable salle de spectacle qui accueillera prochainement une programmation culturelle éclectique.
  • Juillet 2016 : Lors du Tour de France, une épreuve (contre la montre) débute à Sallanches.

Par ailleurs, le tissu associatif étant dense, de nombreuses animations ont lieu tout au long de l'année - info sur www.sallanches.fr ou www.sallanches.com -

Santé

Sallanches dispose d'un centre hospitalier intercommunal (hôpitaux du Pays du Mont-Blanc) sur son territoire, qui compte 271 lits. Les hôpitaux du Pays du Mont-Blanc comprennent également trois autres sites, un EHPAD à Sallanches, un EHPAD à Chamonix, et l'hôpital de Chamonix.

Sports

Sallanches compte trois gymnases municipaux (Cayenne, Rosay, Vouilloux), ainsi que deux stades de football (dont l'un est équipé d'une pelouse synthétique) et d'un stade de rugby. L'OMS (office municipal des sports), qui fédère l'ensemble des associations sportives sallanchardes, organise annuellement une « fête des sports ».

Médias

Radios et télévisions

La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Mont-Blanc, La Radio Plus ou encore Radio Giffre… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazines

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Faucigny, le Courrier savoyard, ou l'édition locale Le Faucigny.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 29 230 €[22].

Emploi

Le taux de chômage reste bas à Sallanches, comparativement aux moyennes régionale et nationale. L'emploi sallanchard est stimulé par l'activité industrielle (décolletage...) et le secteur des services (commerce, tourisme...), mais aussi grâce à l'emploi saisonnier. Le taux de chômage de la ville s'élève actuellement à environ 7,06 % de la population active[réf. nécessaire].

Entreprises industrielles de l'agglomération

  • Skis Rossignol (seule usine restante, en 2019, de fabrication de skis en France)[23]. L'entreprise de skis Dynastar avait été fondée à Sallanches par fusion des entreprises de skis Dynamic et Starflex[24]. Elle fut plus tard rachetée par le groupe Rossignol.

Le groupe de négoce industriel Descours & Cabaud y possède également un important centre de stockage.

Commerce

Tourisme

En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 6 477 lits touristiques répartis dans 1 037 structures[Note 5]. Les hébergements se répartissent comme suit : 180 meublés ; 6 hôtels ; deux structures d'hôtellerie de plein air ; 3 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 4 refuges ou gîtes d'étape et une chambre d'hôtes[25].

Culture et patrimoine

La collégiale vue depuis la Place Saint-Jacques.

Lieux et monuments

Églises et structures

Parmi les monuments remarquables de Sallanches, le vieux Pont de Saint-Martin et la collégiale Saint-Jacques sont classés Monuments historiques. L'église originelle, très ancienne a été érigée en collégiale en 1389. L'église actuelle a été reconstruite sous sa forme actuelle entre 1680 et 1688. Le tabernacle est médiéval. Elle est à ossature et façade baroques avec un cadran solaire de 1848 au sud — corrigé en 2000. Elle possède un mobilier et une décoration intérieurs réalisés par des peintres et sculpteurs piémontais du XIXe siècle ainsi qu’un trésor d’art sacré. L'orgue de Callinet date de 1850. La tour abrite treize cloches (qui ont pour notes sib2-ré3-mib3-fa3-sol3-lab3-la3-sib3-do4-ré4-mib4-fa4-sol4) servant à un carillon électrifié, dont un bourdon de 2,7 tonnes fondu par Paccard, et dont certaines servent à sonner la volée.

On peut aussi citer l'église Saint-Martin, beaucoup plus modeste cependant que sa collègue[26], et plusieurs chapelles de hameaux comme la chapelle Sainte-Anne sur le coteau de Saint Roch, chapelle de l'Immaculée-Conception (montagne de Têtes) ou encore la chapelle Notre-Dame-de la Paix-du-Monde de Doran.

Châteaux

L'emplacement de l'ancien château des Burgondes, qui auraient ensuite été restauré par les sires de Faucigny, a aujourd'hui disparu. Le château de Bourbonge peut être celui qui de nos jours a été édifié au plus proche de cet ancien emplacement[27]. Un nouveau château est édifié par Pierre II de Savoie en 1263[27]. D'autres châteaux se sont ensuite élevés sur le territoire dont il ne reste bien souvent que des traces :

  • Château de Sallanches (dit aussi de Cordon), dont il ne reste que le toponyme « Château », situé sur la commune de Cordon. Il est le siège d'une châtellenie. Il passe à la famille de Menthon puis une branche de celle-ci dont le nom passe au château, Bourbonge(s)[27],[28].
  • Château de Montagny ou Montrosset, dite également maison Brêche ou encore Tour de Fer, maison forte, longtemps faussement considérée comme ayant été le siège de la châtellenie. Elle est démantelée par les troupes révolutionnaires françaises en 1793. Il a depuis été restauré[27],[29] ;
  • Château des Rubins[27],[28]. Ancienne demeure seigneuriale du XIVe siècle, contrôlant l'entrée de la gorge de Lévaud, il abrite le Centre de la nature montagnarde, sur 600 m2 d’exposition et cinq niveaux. Il propose un parcours didactique permettant la découverte du patrimoine naturel montagnard de la Haute-Savoie. À partir d’une approche globale de plusieurs milieux naturels, on découvre les paysages et la géologie qui le constituent ainsi que les animaux et végétaux qui y vivent ;
  • Château ou tour de Disonche (maison forte, 1357)[27],[29]. Ancienne tour défensive construite au XIIIe siècle juste derrière l'église de la ville, on aperçoit encore sur sa façade nord une meurtrière d'époque, preuve de sa vocation militaire. Doté avant le XVe d'une toiture monumentale à quatre faces, elle servit au fil des siècles de résidence au Juge Mage, puis plus récemment de local de séchage de laine à l'époque où la famille Henry exploitait les lainières de Sallanches (au XIXe). Ce bâtiment, l'un des plus anciens, sinon le plus ancien de Sallanches, fut l'un des rares à ne pas être détruit lors de l'incendie de 1840. La tour de Disonche (qui portait aussi le nom de château Pissard ou de château d'Isonche), est resté au XXe une résidence secondaire. Désormais propriété de la famille George, il est actuellement en cours de réhabilitation ;
  • Château ou tour de la Frasse (maison forte attestée 1357), reconstruit en 1602[27],[28] ;
  • Château de Pormonay (maison forte), à l'ouest de l'église[27] ;
  • Château ou tour de Bellegarde (hameau de Saint-Joseph), rasé[27],[28].
  • Château de Malsain (maison forte attestée).
  • Maison forte de Vorzier (1444 attestée).
  • Tour de Chissé (maison forte indice).
  • Tour de Servoz (autre, indice).

Espaces verts et fleurissement

La ville est relativement bien agrémentée en espaces verts aménagés : la place Charles-Albert en est l'un des meilleurs exemples, au même titre que le pré de Foire, les abords de la Sallanche. Elle est d'ailleurs, en 2014 et depuis quelques années, récompensée de « 3 fleurs » par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[30].

La population peut profiter, sur le territoire communal, de la base de loisirs des Ilettes, formées de trois lacs, et, sur la commune limitrophe de Passy, d'un vaste lac de baignade.

Sites naturels

  • La cascade d’Arpenaz est un site classé. La cascade est surtout active au printemps et à l'automne. La hauteur de la cascade est de 270 m de chutes.
  • La cascade de Reninges, située au-dessus de Saint-Martin, culmine à 480 m d'altitude. Elle offre une splendide vue sur la ville, mais est plus difficile d'accès que la cascade d'Arpenaz.
  • Les lacs des Ilettes sont trois lacs où l'on peut pratiquer la randonnée, la baignade, la pêche et la planche à voile.
  • Les Gorges de Lévaud.

Gastronomie

La cuisine savoyarde traditionnelle fait partie des spécialités présentes sur les tables de Sallanches. La fondue, comme la polenta, y est présente.

Patrimoine culturel

Personnalités liées à la commune

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Naissance à Sallanches.
  • Charles-François Montfort (1683-1769), natif, alias Carl-Franz Montfort. Marchand-colporteur en Alsace, il fut élu bourgmestre de Fribourg en Brisgau (Freiburg i. Br.) pour avoir prié le commandant de l'armée française de ne pas brûler la ville. Il fit souche dans cette cité et fut inhumé dans le chœur de la cathédrale. Sa postérité se souvient toujours de ses origines savoisiennes.
  • François Biolley (1751 -) né à Sallanches, père d'une lignée d'industriels et hommes politiques belges établis à Verviers.
  • Alexis Bouvard, né aux Contamines-Montjoie le 27 juin 1767 et mort à Paris le 7 juin 1843, est un astronome français.
  • Général-baron Jacques de Montfort (1770-1824), général de brigade, baron de l'Empire et donataire de l'Empire en Westphalie. Il est cité sur l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris et une rue de Sallanches porte son nom.
  • François Justin (1796-1860), ingénieur et parlementaire, une rue de Sallanches porte son nom.
  • Le roi Charles-Albert de Savoie-Carignan (1798-1849), la place centrale de la ville porte son nom.
  • Nicolas Parent, (1817-1890), natif, avocat, journaliste et homme politique républicain.
  • Antonin-Gilbert Sertillanges (1863-1948), philosophe moraliste français.
  • Ange Abrate (1900-1985), peintre de montagne.
  • Fernand Piccot (1906-1985), natif, syndicaliste.
  • François Bussini (1936), natif, évêque catholique.
  • François Ponchaud (1939), natif, prêtre catholique missionnaire.
  • Pierre Ducimetière (1942), natif, épidémiologiste.
  • Bernard Tissier de Mallerais (1945), natif, évêque catholique traditionaliste.
  • Alain Penz (1947), natif, skieur alpin.
  • Jean-Pierre Lemaire (1948), natif, poète.
  • Jeannie Longo (1958). La célèbre cycliste a légué une propriété à Sallanches aux Œuvres Hospitalières Françaises des Chevaliers de l'ordre de Malte, où sont accueillis des enfants autistes.
  • Michel Bibollet (1963), natif, coureur cycliste professionnel.
  • Christopher Murray (1965), natif, auteur-compositeur-interprète.
  • Serge Djelloul (1966), natif, joueur professionnel de hockey sur glace.
  • Laurent Boudouani (1966), natif, boxeur français.
  • Christophe Barbier (1967), natif, journaliste, directeur de la rédaction de L'Express.
  • Denis Cortella (1968), parapentiste et chef de l'entreprise « Kortel Design », basée à Sallanches.
  • Maurice Manificat (1986), natif, skieur de fond.
  • Bernard Hinault, champion du monde de cyclisme sur route en 1980 lorsque l'épreuve a été organisée dans la commune.
  • Coline Mattel, médaillée olympique de saut à ski.
  • Jocelyne Troccaz, chercheuse en informatique française spécialisée dans l’imagerie et la robotique médicale pour la chirurgie assistée par ordinateur.

Héraldique

Blason Blasonnement :
« De gueules au chevron versé ondé d'argent. »[31],[32].
Commentaires : Blason mentionné dès le XVIIe siècle[32]. Le chevron ondulé rappelle les deux rivières ou torrents passant par la ville, la Sallanche et la Frasse, qui se rejoignent à l'emplacement de l'édification du bourg[32].

Au XVIIe siècle, les armes du mandement se blasonnaient de même[33].

Voir aussi

Bibliographie

  • Sallanches - Station touristique - alt. 560 m : Vingt-cinq promenades autour de Sallanches, Imprimerie Chevallier à La Roche-sur-Foron, anonyme & non daté (vers 1930), 11 pages.
  • Yves Borrel et Pierre Dupraz : C'était hier, Sallanches, préface de Gilbert Jond, 2000.
  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 481-482, « Le canton de Sallanches », 483-499 « Sallanches », 511-513 « Saint-Martin », 514-515« Saint-Roch ».
  • James Pierre, Histoire de Sallanches, St-Roch et Cordon, éd. du Messager, 1974 (réédité en 2003 aux éd. Le Livre d'Histoire), 349 pages (ISBN 978-2-84373-204-1).

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. a et b Les calculs se basent sur une série de données de 14 années (2003-2019), ce qui peut être insuffisant pour les calculs de moyennes par rapport à celle de Météo France qui ce basent sur un plus longue période (1981-2010).
  2. Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[13],[14].
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[25].

Références

  1. [PDF] Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « Section « 1.2.2. - Climat » », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur inventaire-forestier.ign.fr, , p. 4.
  2. a et b « Sallanches », sur le site meteociel.fr.
  3. a et b « [1] », sur le site infoclimat.fr.
  4. a b et c Données INSEE compulsée par Linternaute - Immobilier Sallanches
  5. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., n°1404, p. 71
  6. D'après Henry Suter, « Chalanche », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
  7. a b c et d D'après Henry Suter, « Sallanches », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
  8. a b c et d Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 437.
  9. Hubert Bessat et Claudette Germi, Les noms du paysage alpin : Atlas toponymique, Savoie, Vallée d'Aoste, Dauphiné, Provence, vol. 1, Ellug, , 324 p. (ISBN 978-2-84310-020-8), p. 111-113.
  10. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 15
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou
  11. Roger Devos et Charles Joisten, Mœurs et coutumes de la Savoie du Nord au XIXe siècle : L'enquête de Mgr Rendu  , Pringy, Académie salésienne - Centre alpin et rhodanien d'ethnologie, , 502 p. (ISBN 978-2-9011-0201-4, lire en ligne), p. 25.
  12. a et b Francis Wey, La Haute-Savoie. Récits d'histoire et de voyage, imprimerie générale de Ch. Lahure, Paris, p. 210-212, « L'ancien et le nouveau Sallanches » (lire en ligne).
  13. Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p. 98
  14. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-71710-235-2), p. 163.
  15. Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152 p. (lire en ligne).
  16. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-71710-235-2), p. 167.
  17. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (lire en ligne), p. 18.
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Recensement de l'INSEE en 1999 - Population totale par sexe et âge
  22. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
  23. https://www.ledauphine.com/economie-et-finance/2018/02/13/haute-savoie-sallanches-chez-dynastar-on-fabrique-les-skis-du-groupe-rossignol
  24. https://www.cairn.info/revue-entreprises-et-histoire-2014-1-page-88.htm
  25. a et b « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
  26. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-8420-6350-4), p. 239.
  27. a b c d e f g h et i Lucien Guy, « Les anciens châteaux du Faucigny - Château de Chuet (section) », Mémoires & documents, vol. 47,‎ , p. 202-204 (lire en ligne).
  28. a b c et d Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410 p. (ISBN 978-2-8426-5326-2), p. 48.
  29. a et b Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410 p. (ISBN 978-2-8426-5326-2), p. 49.
  30. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  31. Paul-Louis Rousset, Les Alpes & leurs noms de lieux : 6000 ans d'histoire ? Les appellations d'origine pré-européenne, P.-L. Rousset, , p. 54.
  32. a b et c Exposition « D'or, de gueules et d'argent, les armoiries communales en Haute-Savoie », présentation sur le portail des Archives départementales de la Haute-Savoie - archives.hautesavoie.fr, diapo n°8, 2016.
  33. J.-F. Gonthier, « Funérailles de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours (1659) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II,‎ , p. 249 (lire en ligne)