Saka saka
Le saka saka est un plat d'Afrique centrale, d'Afrique de l’Ouest et des Comores (Afrique de l’Est) à base de feuilles de manioc pilées puis bouillies[1]. L’appellation de ce plat varie d'un pays à l’autre, d'une langue africaine à l’autre.
Préparation
[modifier | modifier le code]La façon de cuisiner le saka saka varie selon les pays, voire selon les ethnies. Le plat peut être préparé avec de l'huile de palme, de la pâte d'arachide, de la poudre d'arachide, de l'huile, du maïs, de la papaye ou encore du lait de coco et peut être consommé avec du manioc, du pain, de la banane plantain, de l'igname ou encore avec du riz.
Exemple d'une autre appellation
[modifier | modifier le code]Le saka saka s'appelle en République démocratique du Congo et en République du Congo pondu, un terme qui vient du lingala et qui se prononce « pondou »[2]. Dans l'archipel des Comores, il est nommé mataba.
Galerie
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Pilage des feuilles de manioc.
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Plat de saka saka.
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Saka saka accompagnant le moambe.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Omer Massoumou et Ambroise Queffélec, « Sakasaka », dans Le français en République du Congo : sous l'ère pluripartiste (1991-2006), Éditions des archives contemporaines / Agence universitaire de la Francophonie, (ISBN 9782914610421)
- Léo Pajon, « À Kinshasa, le pondu permet de se caler jusqu’au soir », Le Monde, (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Saka-Saka (Cassava Leaves) (The Congo Cookbook)