Sainte-Colombe-de-Villeneuve

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Sainte-Colombe-de-Villeneuve
Sainte-Colombe-de-Villeneuve
Église Sainte-Colombe à Sainte-Colombe-de-Villeneuve.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Villeneuve-sur-Lot
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois
Maire
Mandat
Michel Bruyere
2020-2026
Code postal 47300
Code commune 47237
Démographie
Population
municipale
501 hab. (2021 en augmentation de 1,01 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 38″ nord, 0° 39′ 36″ est
Altitude 196 m
Min. 70 m
Max. 224 m
Superficie 18,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Villeneuve-sur-Lot
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Lot-2
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sainte-Colombe-de-Villeneuve
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Sainte-Colombe-de-Villeneuve

Sainte-Colombe-de-Villeneuve est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Allez-et-Cazeneuve, Bias, Castella, Dolmayrac, Pujols, Saint-Antoine-de-Ficalba et Sembas.

Communes limitrophes de Sainte-Colombe-de-Villeneuve[1]
Bias
Allez-et-Cazeneuve Sainte-Colombe-de-Villeneuve Pujols
Dolmayrac Sembas Saint-Antoine-de-Ficalba,
Castella

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la Masse et l'Autonne tous deux affluents du Lot.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laroque-Timbaut à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Colombe-de-Villeneuve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (24,2 %), prairies (21,8 %), forêts (15,1 %), cultures permanentes (4,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sainte-Colombe-de-Villeneuve est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[17]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Colombe-de-Villeneuve.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003, 2009 et 2021, par la sécheresse en 1989, 2002, 2003, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

- la commune a dénommé les voies et a donné un numéro à chaque habitation

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 mars 2008 Albert Gruelles    
mars 2008 mai 2020 Jean-Pierre Merle[21]    
mai 2020 En cours Michel Bruyere    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

En 2021, la commune comptait 501 habitants[Note 4], en augmentation de 1,01 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
794948779867801758813738720
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
671670649606611584542540522
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
524510457505516513460440387
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
337279326330364403411476492
2021 - - - - - - - -
501--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Sainte-Colombe-de-Villeneuve et Laroque-Timbaut », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Laroque-timbaut » (commune de Laroque-Timbaut) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Laroque-timbaut » (commune de Laroque-Timbaut) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Colombe-de-Villeneuve », sur Géorisques (consulté le )
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur www.lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sainte-Colombe-de-Villeneuve », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
  21. http://www.adm47.asso.fr/annuaire.php?fiche=395&type=0
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Église de Laurier », notice no PA00084223, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. « Inventaire général : Eglise paroissiale Sainte-Madeleine », notice no IA47001843, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. « Eglise paroissiale Saint-Colombe », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )