Saint-Lunaire

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Saint-Lunaire
Saint-Lunaire
L'ancien Grand Hôtel vu de la plage.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes Côte d'Émeraude
Maire
Mandat
Michel Penhouët
2020-2026
Code postal 35800
Code commune 35287
Démographie
Gentilé Lunairien
Population
municipale
2 525 hab. (2021 en augmentation de 10,94 % par rapport à 2015en augmentation de 10,94 % par rapport à 2015)
Densité 246 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 04″ nord, 2° 06′ 32″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 64 m
Superficie 10,27 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Dinard
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Malo
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Malo-2
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.saint-lunaire.fr

Saint-Lunaire est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 525 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Le Crèvelin.

La commune fait partie de l'aire urbaine de Dinard. Son bourg s'étend sur les dunes sablonneuses (mielles) accumulées entre deux massifs de granite et grès se jetant de manière subméridienne vers la mer de la Manche, les pointes du Nick, du Décollé et de la Garde Guérin (cette dernière, la plus à l'ouest, se trouvant à Saint-Briac). Avec l'urbanisation, seules subsistent les plages de sable fin (découvertes de quelque 300 mètres à grande marée) dites Grande Plage et plage de Longchamp, toutes deux barrées de digues construites pour la promotion immobilière à la fin du XIXe siècle et dans les années 1930.

Le territoire inclut en outre sur le littoral à l'est vers Dinard les plages de la Fosse aux Vaults et de la Fourberie et surtout l'arrière-pays bocager sur une profondeur de trois kilomètres qui se termine par les derniers hectares de la forêt de Ponthual, laquelle couvrait antan l’ensemble du territoire.

L'arrière-pays, parsemé de lieux-dits dépendant du bourg, est traversé de deux cours d'eau principaux de direction anticlinale, le Crèvelin qui se jette à l'extrémité est de la Grande Plage dans un petit estuaire inondé à marée haute (le Goulet) et le second limitrophe de Saint-Briac-sur-Mer aboutissant aux trois quarts de la plage de Longchamp.

La commune a compté jusqu'à 45 villages ou hameaux : Barouillet, Blanche Lande, la Broussette, la Dauphinoise (la Dauphine, la Dauphinaie), la Frouberie (la Fourberie), le Haut Chemin, les Landes, Launay, le Marais, la Marre, le Moulinet, le Petit Ponbriand, le Placy (le Placis), le Pont, Pontual, la Rouaudais (la Ruaudais), le Tertre Aulot (le Tertre Allot), le Tertre Barrié (le Tertre Barrière), la Toise (la Touesse), la Ville à Gau, la Ville Bily, la Ville Fouché, la Ville es Coq (la Ville-au-Coq), la Ville es Outils, la Ville es Quelinée (la Ville-es-Quelmée), la Ville Grignon, la Ville Jehar (la Ville-Jehan), la Ville Millon, la Ville Pinolle (la Ville-Pinelle), la Ville Revault, la Ville Ruelle (la Ville-Ruette), etc[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Lunaire
La Manche
Saint-Briac-sur-Mer Saint-Lunaire Dinard
Pleurtuit

Écologie du paysage[modifier | modifier le code]

Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Lunaire, comme Saint-Briac, fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 599 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 39 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 23 taxons protégés et 22 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[2]. Parmi les sites intéressants :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleurtuit à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,0 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Lunaire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinard, une agglomération inter-départementale regroupant 9 communes[14] et 32 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (30 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), terres arables (17,8 %), forêts (11,5 %), prairies (5,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), zones humides côtières (0,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[22].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Pontualli en 1271[24], Ecclesia de Pontual en 1319, Ponthual, Pontual au cours du XVIe siècle, Saint-Léonaire de Pontual, Saint-Lunaire de Pontual à la fin du XVIIe siècle, Port-Lunaire en 1792, Saint-Lunaire en 1803[25].

En gallo le nom de la commune est Saent Lunérr[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

L’allée couverte de Plate Roche.

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

La présence des restes d'une allée couverte (dolmen allongé) atteste l'occupation de la région depuis le Néolithique (2000 à 5000 av. J.-C.). Ce très ancien bourg de paysans et de marins connut l'occupation romaine cinq siècles durant, sans que le caractère particulier de ses habitants, des Coriosolites, en soit profondément modifié.

Légende[modifier | modifier le code]

Selon l'hagiographie bretonne, les invasions barbares de Saxons et de Frisons de 509 chassèrent les princes et les seigneurs. Ce n'est que quatre ans plus tard que l'on assista à l'île de Cézembre au débarquement du roi Arthur et de Hoël 1er, roi d'Armorique, venant reprendre possession de son royaume. Saint Lunaire (ou Léonor), l'un des fils de Hoël Ier et de sainte Pompée (ou Coupaia), frère de saint Tugdual et de sainte Sève, accompagné de moines et de laïcs, pénétra vers 535 dans une vaste forêt, la défricha, y construisit une chapelle, à l'endroit où se trouve actuellement la Vieille Église, qui sera érigée par les seigneurs de Pontual au XIe siècle [style à revoir].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le fondement de la commune de Saint-Lunaire est l’église et les terres du seigneur de Pontual. La formation du paysage agraire de Saint-Lunaire est liée aux coutumes féodales qui règlent la vie de chacun, du noble au paysan en passant par le clergé. Le domaine de Pontual est le siège de la seigneurie. Élevée sur une butte de terre (la ville Revault) elle est environnée de bois et possède un grand étang[réf. nécessaire]. Il est donc vraisemblable que le bourg ne pouvait pas se développer au nord de l’église, car les terres appartenaient au seigneur. Seules les terres d’est en ouest étaient constructibles.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

C’est vers la fin du XVIIe siècle que Saint-Léonor devint Saint-Léonaire de Pontual puis Saint-Lunaire de Ponthual.

En 1758, les relevés fondés sur une triangulation géométrique, à l’échelle topographique, vont donner la carte de Cassini (première carte générale du royaume de France qui fut dressée au XVIIe siècle). Sur cette carte figurent de nombreuses informations qui aident à la compréhension de l’évolution de la commune de Saint-Lunaire.

C’est entre le 14 et le 25 février 1790 que la municipalité de Saint-Lunaire de Pontual se met en place. La commune s’appelle désormais Port-Lunaire[26]. Le , le maire décide que le nom de Saint-Lunaire remplacera celui de Port-Lunaire.

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1836, la population augmente, le maire s'occupe de l'instruction des jeunes, l'école ouvre ses portes à la Ville ès Quelmes, la nouvelle mairie-école est inaugurée en 1866.

On ignore si Victor Hugo visita Saint-Lunaire lors de son voyage à Saint-Malo et Dinan avec Juliette Drouet, mais il y plaça un épisode tragique des Travailleurs de la Mer sur la pointe du Décollé, une quinzaine d'années plus tard.

L'église et les tennis, fin XIXe ou début XXe siècle.

Au XIXe siècle, la noblesse a perdu de sa puissance et c'est la nouvelle société de notables qui va transformer l'aspect et l'économie de Saint-Lunaire. Le village se transforme en station balnéaire, sous l'impulsion principale de Sylla Laraque, richissime millionnaire haïtien. Il rachète et développe le Grand Hôtel, fait construire de nombreuses villas prestigieuses, une usine électrique et des courts de tennis encore réputés de nos jours[27]. Plusieurs personnalités, la reine de Roumanie, des hommes de lettres, des peintres, des artistes passent ou séjournent à Saint-Lunaire. On peut citer entre autres, Émile Bergerat, Jules Verne, Jean Richepin ou encore Ève Lavallière. De cette époque subsistent de superbes villas de style balnéaire.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui encore, Saint-Lunaire est ou a été le lieu de villégiature de nombreuses personnalités comme Jean Rochefort, le musicien de jazz Yannick Robert, le joaillier Fred, Nicolas Hulot ou encore Emmanuel Chain.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 2 525 habitants[Note 4], en augmentation de 10,94 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8508899259361 0191 0861 0651 4121 080
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2151 2471 2011 1891 1061 2521 3171 3571 413
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4131 4621 4641 3841 5511 5221 4741 5511 578
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 6391 5781 5852 0202 1632 2502 3072 3232 287
2018 2021 - - - - - - -
2 3962 525-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires de la commune[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1799 Joseph Ohier - -
1800 1806 Sébastien Marchix - -
1806 1830 Jonathas François Hyacinthe Marie
de Penfentenyo de Cheffontaines
- Comte de Cheffontaines, Propriétaire
1830 1833 Jean François Rozé - -
1833 1846 Joseph Marie Ohier - -
1846 1847 Ambroise Betaux - Laboureur
1847 août 1848 Jean Louis Foyer - Cultivateur propriétaire
septembre 1848 1854 Louis Latruitte - Propriétaire
1854 1865 Jean Touchet - Capitaine au long-cours
1865 1865 Ambroise Betaux - Laboureur
1865 1870 Henry Touchet - Capitaine au long-cours
1870 1871 Julien Ancelin - Capitaine de la marine marchande
1871 1884 Henry Touchet - capitaine au long-cours
1884 1912 Alphonse Ollivier - Avocat, Ancien Bâtonnier du barreau de Saint-Malo
1912 1921 Auguste Poulain - Entrepreneur, président de la chambre de commerce de Saint-Malo
1921 1929 Edouard Sauffroy - Avocat à la cour
1929 1935 Alexandre Devaux - Enseignant
1935 1942 Joseph Viel - Instituteur
1942 1945 Léonce David - Capitaine au long-cours, cap-hornier
1945 1953 Aristide Le Dantec - Médecin-général
1953 1965 Jean Foueré - Trésorier-payeur-général
1965 1977 Gilbert Leblanc - Médecin
1977 1992
(démission)
Pol Lebreton - Administrateur des affaires maritimes
1992 octobre 1997 Aimé Le Foll - Éducateur, directeur de l'institut régional des travailleurs sociaux de Rennes
octobre 1997[31] En cours Michel Penhouët PRG[32] Agriculteur, conseiller général (2008-2015)[33], président de la communauté de communes de la Côte d'Émeraude (1996-2014)
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Lunaire Blason
De sinople au pont d'une arche et deux demies d'or, maçonné de sable, surmonté de trois merlettes d'argent rangées en chef[34]. Alias : De sinople à un pont d'une arche et deux demies d'argent, maçonné de sable, surmonté de trois canettes becquées et membrées d'or.
Détails
Le blason reprend les armes de la famille de Pontual.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie principale est le tourisme balnéaire estival. Le mini-golf, les plages, les crêperies, la paillote sur la plage, le yacht-club de Saint-Lunaire, le tennis, le cinéma sont les activités touristiques dans cette commune.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

La commune abrite deux monuments historiques :

  • la vieille église, restaurée en 1954 et en cours de restauration en 2010. La nef du XIe siècle, flanquée de deux collatéraux, est reliée au chœur gothique par un arc triomphal. En transept, les deux chapelles des familles seigneuriales du pays, les Pontual et les Pontbriand, possèdent des tombes en arcades et des gisants étonnants. Parmi ceux-ci, le tombeau de saint Lunaire, sarcophage gallo-romain, recouvert d'une dalle sculptée en haut-relief, le gisant représente le saint dans ses ornements épiscopaux. L’église a été classée par arrêté du 18 mars 1913[35] ;
  • le calvaire du XVIe siècle, situé devant la façade sud de la vieille église, représente sur sa face est le Christ et sur l’autre face la Vierge Marie. Il a été inscrit par arrêté du 22 mars 1930[36].

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Sites naturels[modifier | modifier le code]

Pointe du Décollé[modifier | modifier le code]

Chaos de rochers et de grottes qui s'avancent profondément dans la mer, la pointe du Décollé s'ouvre sur un panorama qui s'étend de la pointe de la Varde au cap Fréhel. On note la présence de deux grottes marines : la grotte des Sirènes et la grotte des Hirondelles.

À l'ouest apparaît la plage de Longchamp et à l'est la Grande Plage surplombée par le Grand Hôtel. La petite plage des Hirondelles se trouve à l'extrémité nord-ouest du Décollé. La pointe, au nord-est est surmontée d'une croix en granit de 1880.

Plusieurs blockhaus, vestiges de la Seconde Guerre mondiale, sont encore apparents.

Un ancien tunnel, aujourd'hui effondré, reliait la vieille église à la pointe du Décollé.

C'est ici qu'en 1977, le peintre Geoffroy Dauvergne fit une chute mortelle.

Pointe du Nick et le Goulet[modifier | modifier le code]

À l'embouchure du Crèvelin, au pied de la pointe du Nick (espace naturel départemental), le Goulet est un des sites naturels de Saint-Lunaire.

Saint-Lunaire au cinéma[modifier | modifier le code]

Plusieurs films ont eu pour cadre la commune :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Aristide Le Dantec (1877-1964), médecin-général, membre de l'académie des sciences coloniales, créateur de l'école de médecine de l'Afrique occidentale Française à Dakar, chevalier et officier de la légion d'honneur, croix de guerre de la résistance, maire de St-Lunaire de 1945 à 1953.
  • L'acteur Jean Rochefort possédait une résidence dans la commune[37]. Le centre culturel de Saint-Lunaire porte son nom depuis le [38].
  • L'artiste peintre Geoffroy Dauvergne, mort accidentellement à la pointe du Décollé.
  • Carole Lavoie, romancière et auteur dramatique, a vécu à Saint-Lunaire. Elle est l'auteur d'une saga romanesque qui retrace l'histoire des bains de mer en France, notamment sur la Côte d'Emeraude (voir la section bibliographie).
  • Sébastien Bazin, homme d'affaires français et actuel PDG de l'opérateur hôtelier Accor. Il possède une maison sur la pointe du Décollé.
  • Etienne Daho, le Rennais a une chanson méconnue intitulée Saint-Lunaire dimanche matin, dans son créatif répertoire[39],[40],[41].
  • Une chanson du rappeur Reynz est nommée Saint-Lunaire.
  • Nicolas Hulot, journaliste, reporter, animateur et producteur de télévision, écrivain, militant écologiste, homme d'affaires et homme politique français y vit (2023)[42].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
  3. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005. p. 37.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Saint-Lunaire et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Dinard », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  20. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  24. André Carrée et Bernard Merdrignac, La vie latine de Saint Lunaire, Landévennec, Britannia Monastica, , 186 p., p. 22.
  25. Danielle Clément-Heintz, Il était une fois... Saint-Lunaire, Dinard, Editions Danclau, , 246 p. (ISBN 2-907019-33-3).
  26. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Max Bontems et Claude-Youenn Roussel, Saint-Lunaire balnéaire : Le grand rêve de Sylla Laraque, Saint-Malo, Éditions Cristel, , 140 p. (ISBN 2-84421-027-9).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. « Michel Penhouët brigue un nouveau mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  32. Journal Radical 605, PRG, consulté le 22 avril 2014
  33. Élu le - Gérard Lebailly, « Michel Penhoët, l'homme de la Rance », Ouest-France, no 19316,‎ , p. 9.
  34. « Saint-Lunaire Ille-et-Vilaine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur GASO, la banque du blason (consulté le ).
  35. « Ancienne église Saint-Lunaire », notice no PA00090796, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. « Calvaire situé dans le jardin de l'église », notice no PA00090795, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. Un jour, un destin à lui consacré, par Laurent Delahousse & consort
  38. Bulletin municipal, novembre 2006
  39. https://www.youtube.com/watch?v=SvjcM3PqXIg
  40. https://www.youtube.com/watch?v=QpCwVazUz54
  41. https://www.paroles.net/etienne-daho/paroles-saint-lunaire-dimanche-matin
  42. Sarah Moreau, « Nicolas Hulot fait des révélations inattendues sur sa nouvelle vie », sur voici.fr, (consulté le ).

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arthur de la Borderie, Saint Lunaire son histoire, son église, ses monuments, Rennes, J. Plihon libraire-éditeur, 1881, 46p
  • Irène Martin, Les carnets de mémoire, Les Amis de Saint-Lunaire, 57 pages
  • André Carrée et Bernard Merdrignac, La vie latine de Saint-Lunaire, Britannia Monastica, 1991, 199p
  • Danielle Clément-Heintz, Il était une fois... Saint-Lunaire, Éditions Danclau, 1996, 246p, (ISBN 2-907019-33-3)
  • Henri Fermin, Il était une fois le tramway Dinard Saint-Lunaire Saint-Briac, Éditions Danclau, 1987 réédition 2004, 119p, (ISBN 2-907019-00-7)
  • Éclats d’Émeraude, roman historique de Carole Lavoie, qui relate les débuts du tourisme sur la Côte d’Émeraude. Prix Jackie-Bouquin « la Femme dans l'histoire ». Éditions Prologue 2007.
  • Marie-France Faudi, La Fourberie en Saint-Lunaire, Association Histoire et Patrimoine du Pays de Dinard, 2008, 32p
  • Aimée et Cédric Gourin, La Côte d’Émeraude, de Saint-Lunaire à Saint-Jacut-de-la-Mer, éditions Alan Sutton, 2009 (ISBN 2849109843)
  • Max Bontems et Claude-Youenn Roussel, Saint-Lunaire balnéaire Le grand rêve de Sylla Laraque, Éditions Cristel, 2012, 140p, (ISBN 2-84421-027-9)
  • Association Histoire et Patrimoine du Pays de Dinard, Journal d'Angéline ou chronique quotidienne de Saint-Lunaire pendant la Grande Guerre, 1987 réédition 2014, 47p, (ISBN 2-907027-05-0)
  • Solange Auzépy, Saint-Lunaire Petite histoire du Décollé, Association Histoire et Patrimoine du Pays de Dinard, 2014, 44p, (ISBN 2-907027-06-9)
  • Marc Bonnel, Sylla Laraque le Magnifique, Association Histoire et Patrimoine du Pays de Dinard, 27p, (ISBN 978-2-907027-25-0)