Saint-Lizier

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Saint-Lizier
Saint-Lizier
Ville de Saint-Lizier.
Blason de Saint-Lizier
Blason
Saint-Lizier
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
(siège)
Maire
Mandat
Michel Pichan
2020-2026
Code postal 09190
Code commune 09268
Démographie
Gentilé Licérois
Population
municipale
1 377 hab. (2021 en diminution de 2,82 % par rapport à 2015)
Densité 153 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 00′ 10″ nord, 1° 08′ 15″ est
Altitude Min. 368 m
Max. 578 m
Superficie 9,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Girons
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton des Portes du Couserans
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Lizier
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Saint-Lizier
Liens
Site web https://www.saint-lizier.com/

Saint-Lizier (en gascon : Sent Líser) est une commune française située dans le nord-ouest du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Salat, le Baup, un bras du Salat, le Marcazeau, le ruisseau de merdançon et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Lizier est une commune urbaine qui compte 1 377 habitants en 2021. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Girons et fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Licérois ou Licéroises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède, classée en 1994, la cathédrale Saint-Lizier et le cloître, classée en 1886, la chapelle Notre-Dame du Marsan, inscrite en 1973, l'Hôtel-Dieu, inscrit en 2005, la maison canoniale, inscrite en 1989 puis classée en 1991, la maison Loubières, classée en 1929, la maison natale d'Aristide Bergès et la papeterie de Prat du Ritou, inscrites en 2007, les murailles gallo-romaines, classées en 1912, le palais épiscopal, inscrit en 1993, et le Pont de Saint-Lizier, inscrit en 1927.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Lizier se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Commune de l'aire d'attraction de Saint-Girons située dans son unité urbaine, à environ 460 m d'altitude dans les Pyrénées, sur une colline de la rive droite du Salat. Elle se situe en Couserans, dont elle a été la capitale religieuse. Elle fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées dont elle est le siège et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

Elle se situe à 38 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 2 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Lorp-Sentaraille (1,6 km), Montjoie-en-Couserans (1,8 km), Saint-Girons (2,0 km), Taurignan-Vieux (3,4 km), Gajan (3,5 km), Montégut-en-Couserans (4,2 km), Eycheil (4,2 km), Montgauch (5,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Lizier fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[4].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Lizier est limitrophe de huit autres communes.

Superficie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 9,01 km2[6],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,1 km2[9]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 210 mètres. L'altitude du territoire varie entre 368 m et 578 m[10].

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1056 - Le Mas d'Azil » et « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[11],[9] et leurs notices associées[12],[13].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Lizier.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Salat, le Baup, un bras du Salat, le Marcazeau, le ruisseau de merdançon, la gauère, L'Eau Lente, le ruisseau de Montredon et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[15],[16].

Le Salat, d'une longueur totale de 74,1 km, prend sa source dans la commune de Couflens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Boussens, après avoir traversé 27 communes[17].

Le Baup, d'une longueur totale de 20,1 km, prend sa source dans la commune de Rimont et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Salat sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[18].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 898 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lorp-Sentaraille à 2 km à vol d'oiseau[21], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 973,2 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[27].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[29], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[30].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[31] :

  • l'« aval du ruisseau du Baup et affluents » (106 ha), couvrant 6 communes du département[32] ;
  • les « collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier » (7 543 ha), couvrant 11 communes du département[33] ;
  • « le Salat et le Lens » (712 ha), couvrant 32 communes dont 21 dans l'Ariège et 11 dans la Haute-Garonne[34] ;
  • la « soulane de Balaguères au Char de Liqué » (5 178 ha), couvrant 13 communes du département[35] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[31] :

  • les « coteaux de l'est du Saint-Gironnais » (15 037 ha), couvrant 18 communes du département[36] ;
  • le « massif d'Arbas » (27 233 ha), couvrant 90 communes dont 48 dans l'Ariège et 42 dans la Haute-Garonne[37].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Lizier est une commune urbaine[Note 6],[38]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[39]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Girons, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 9 589 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,9 %), prairies (26,4 %), forêts (16,7 %), zones urbanisées (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Dès le haut Moyen Âge, Saint-Lizier compte deux quartiers : en haut, la cité, ceinte de murs gallo-romains ; tout autour jusqu'au Salat, le bourg, division conservée jusqu'à nos jours.

Face au palais des évêques, Saint-Lizier est dominée par la colline du Marsan et sa chapelle.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 791, alors qu'il était de 802 en 2013 et de 736 en 2008[I 8].

Parmi ces logements, 75,3 % étaient des résidences principales, 14,3 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12 % des appartements[I 8].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Lizier en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (14,3 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,5 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 9].

Le logement à Saint-Lizier en 2018.
Typologie Saint-Lizier[I 8] Ariège[I 10] France entière[I 11]
Résidences principales (en %) 75,3 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 14,3 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 10,3 9,7 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès avec les routes départementales D 117 et D 3. Il existe aussi un service de transport à la demande[41].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Lizier est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[42],[43].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Saint-Lizier.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Salat, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le Salat figurent les crues de 1937 (un mort à Salau), de 1992 et de 1993[44].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Saint-Lizier[45]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[46].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 12 janvier 2006[47].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[48].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune tire son nom actuel de Lizier de Couserans canonisé sous le nom de saint Lizier, évêque qui participa au concile d'Agde au VIe siècle.

Durant la Révolution française, la commune porte le nom d'Austrie-la-Montagne[49].

Ses habitants sont appelés les Licérois.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Vertèbre et pointe de lance du Magdalénien, Muséum de Toulouse.

L'abri de Montfort atteste l'occupation dès le Magdalénien. Cet abri a été fouillé notamment par Félix Régnault. En 1894, H. Miquel y découvrit une vertèbre humaine transpercée par une lame en quartzite[50],[51], désormais conservée au Muséum de Toulouse. L'abri a aussi livré entre autres un objet décoré décrit par Édouard Piette comme une fibule[52], six galets décorés aziliens trouvés entre 1889 et 1892[53]...

Antiquité[modifier | modifier le code]

L'ancienne cité gallo-romaine des Consoranni, Lugdunum Consoranorum ou Civitas Consorannorum, devint le siège d'un important évêché à partir du VIe siècle. Ayant déjà un évêque (saint Valère) au Ve siècle, Saint-Lizier fut le plus ancien siège épiscopal de l'actuel département de l'Ariège.

Pierre du pont de St-Lizier portant la dévotion à Belisama.

Une inscription lapidaire datant de l'époque gallo-romaine sur une pierre du pont sur le Salat y a révélé une dévotion à la déesse Belisama[54].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le renouveau de la ville a lieu au Moyen Âge, à l'époque romane : deux cathédrales sont alors construites. La véritable, Notre-Dame de la Sède, aujourd’hui dans l’enceinte du palais des Évêques, et l'église paroissiale du bourg d’en bas, avec son cloître remarquable, plus ancienne d’ailleurs, appelée aussi « cathédrale » (cathédrale de Saint Lizier) qui abrite son trésor avec la crosse de saint Lizier du XIIe siècle.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Le trésor de Saint-Lizier.

Le buste reliquaire de saint Lizier, en argent doré, ciselé, est attribué à Antoine Favier, orfèvre à Toulouse, qui l'aurait réalisé en 1531. Il est conservé dans la cathédrale Saint-Lizier.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

De 1866 à 1969, la commune a bénéficié d'une gare sur la ligne de Boussens à Saint-Girons.

De 1987 à 2013, le prêtre René Heuillet détourna plus de 720 000 euros de dons issus des ventes de bougies votives. Il a été condamné en 2016 à 18 mois de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende[55].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Lizier Blason
D'or à une cloche d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Lizier est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[56].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 12].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Portes du Couserans pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 12], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[57].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[58],[59].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie de Saint-Lizier.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 juin 1995 Georges Sutra    
2020 Étienne Dedieu DVD[60] Retraité
2020 En cours Michel Pichan PS Médecin anesthésiste retraité
Conseiller départemental depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelage[modifier | modifier le code]

Saint-Lizier est jumelé avec le camp de réfugiés de Beit Jibrin, Bethléem, Palestine.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[62].

En 2021, la commune comptait 1 377 habitants[Note 8], en diminution de 2,82 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0611 0499709901 1601 3111 0501 2611 295
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0921 1651 1561 2931 2561 3091 4781 4111 376
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2731 2951 2801 1621 2111 3271 3711 2901 348
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 6351 6951 7191 8551 6461 5921 4771 4571 408
2017 2021 - - - - - - -
1 4181 377-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[64] 1975[64] 1982[64] 1990[64] 1999[64] 2006[65] 2009[66] 2013[67]
Rang de la commune dans le département 14 14 13 15 15 16 15 15
Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 601 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 191 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 910 [I 13] (19 820  dans le département[I 14]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 15] 6,8 % 6,9 % 9,6 %
Département[I 16] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 17] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 642 personnes, parmi lesquelles on compte 68,2 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 31,8 % d'inactifs[Note 10],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Saint-Girons[Carte 2],[I 18]. Elle compte 1 311 emplois en 2018, contre 1 282 en 2013 et 1 257 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 392, soit un indicateur de concentration d'emploi de 334,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38 %[I 19].

Sur ces 392 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 179 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 85,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

138 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Lizier au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 22].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 138 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
14 10,1 % (12,9 %)
Construction 14 10,1 % (14,2 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
51 37 % (27,5 %)
Information et communication 2 1,4 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 6 4,3 % (2,8 %)
Activités immobilières 8 5,8 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
20 14,5 % (13,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
17 12,3 % (14,4 %)
Autres activités de services 6 4,3 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37 % du nombre total d'établissements de la commune (51 sur les 138 entreprises implantées à Saint-Lizier), contre 27,5 % au niveau départemental[I 23]. Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[68] :

  • Lilat, supermarchés (23 164 k€)
  • Sariege, supermarchés (15 634 k€)
  • Societe De Negoce Ariegeoise De Materiaux - Snam, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (8 487 k€)
  • Phoebus, supermarchés (2 112 k€)
  • Valdistri, autres commerces de détail en magasin non spécialisé (1 948 k€)
Ancienne papeterie de Pourlande.

Le budget de la ville était de 18 millions d'euros en 2013[69].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[70]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[71].

1988 2000 2010
Exploitations 23 19 13
Superficie agricole utilisée (ha) 539 649 534

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 23 lors du recensement agricole[Note 14] de 1988 à 19 en 2000 puis à 13 en 2010[71], soit une baisse de 43 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[73]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 539 ha en 1988 à 534 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 41 ha[71].

Artisanat[modifier | modifier le code]

  • Confitures et traditions de la maison Joucla, pont du Baup.

Industrie[modifier | modifier le code]

Comme quelques communes situées au fil de l'eau, Saint-Lizier a un passé industriel, notamment une usine de filature et des papeteries.

Santé[modifier | modifier le code]

Le centre hospitalier Ariège Couserans (CHAC) se trouve sur le territoire de la commune à Rozès. Il est le résultat de la fusion en 1995 de l'hôpital général et du centre psychiatrique de Rozès, ce dernier héritier de l'asile psychiatrique (1811-1969) autrefois situé dans le Palais des Evêques. En 2014, il comptait plus de 1 000 salariés dont 79 médecins et son budget de fonctionnement était de 64 millions d’euros[74].

L'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Hector-d'Ossun propose 105 lits et comprend une unité Alzheimer et un pôle d’activités et de soins adaptés.

Commerce[modifier | modifier le code]

La plupart de l'activité commerciale se trouve dans la zone commerciale de l'agglomération saint-gironnaise, située au nord de la commune, qui regroupe des enseignes nationales. Le centre-village compte quelques commerces et ceux-ci sont essentiellement liés au tourisme : boulangerie, galerie d'art, potier, salons de thé, restaurants...

Des producteurs locaux et bio proposent leurs produits sur la place de l’église chaque mercredi de 8 à 14 heures.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le village a fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France » de 1992 à 2012. L'importante présence des voitures dans le centre historique et le développement de la zone commerciale à proximité du village remettant son statut de membre en cause, la municipalité a préféré renoncer à son adhésion en raison des investissements élevés nécessaires pour y remédier[69].

Depuis 1998, différents monuments sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco au titre des chemins de Compostelle en France (chemin du piémont pyrénéen).

Le palais des évêques a fait l'objet d'une rénovation importante réalisée par Jean-Michel Wilmotte, avec l'ajout d'un bâtiment neuf.

Saint-Lizier, Collection Ariège et Grands sites Occitanie Sud de France.

Depuis 2007, Saint-Lizier fait partie des Grands Sites Occitanie dans « la collection Ariège[75] », une appellation créée par la région qui permet d’identifier les sites touristiques qui présentent un intérêt incontournable mais également de préserver et de valoriser des richesses patrimoniales, culturelles ou naturelles reconnues comme étant remarquables sur le plan national et international dont la cité d'art et d'histoire de Saint-Lizier.

Des investisseurs privés ont permis l'installation d'un restaurant gastronomique, « Le Carré de l'Ange » et d'une résidence de tourisme dans les bâtiments de l'ancien hôpital. Deux grands salons permettent également la tenue de réunions. La résidence a dû cesser son activité fin 2018, mais le Conseil départemental, devenu seul propriétaire des lieux, engage fin 2020 3,9 millions d'euros de travaux pour achever l'aménagement du site et confie la gestion de la résidence de tourisme (81 logements) à « Terres de France », société créée en 2007 spécialisée dans l'hébergement touristique[76]. Les 56 premiers logements touristiques rénovés sont loués dès la mi- et 25 autres suivront[77].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et bâtiments[modifier | modifier le code]

94 immeubles et objets de la ville sont classés au titre des monuments historiques[69].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Vie pratique[modifier | modifier le code]

Service public[modifier | modifier le code]

L'Agence postale communale a été fermée au public. Seuls existent les services de la mairie.

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'éducation est assurée sur la commune par une école primaire : école maternelle et école élémentaire Fanny Reich.

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

De nombreuses associations existent sur la comme :

  • Les Consorani : animations antiques et médiévales ;
  • Au pays des Traces - L’Œil aux aguets : activités naturalistes (ichnologie), archéologie, artisanat (vannerie, outillage en bois), à l'ancienne ferme de Miguet ;
  • Cyber-base : Initiation à l'informatique et à internet ;
  • Bibliothèque communale ;
  • Atelier de céramique Sibylle Parant.

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La déchetterie la plus proche se trouve à Palétès, route de Lacourt à Saint-Girons. L'entreprise Saica Natur Sud (anciennement Llau) est une importante entreprise industrielle de recyclage et de valorisation ; elle est installée sur la zone industrielle du Couserans, sur la commune voisine de Lorp-Sentaraille. Elle achète au poids des métaux, papiers, etc.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La Révolution à Saint-Lizier, David Cau-Durban, Saint-Gaudens, 1895
  • Abbé Henri-Louis Duclos, Histoire des Ariégeois (Comté de Foix, Vicomté de Couserans) Librairie académique Didier Perrin et Cie, Libraires- Éditeurs, 1886
  • Abbé J.B. Gros, Saint Lizier : ses monuments, ses cathédrales, ses saints, ses évêques, le Marsan, 1912
  • Louis-Henry Destel, La Princesse de Pourlande, 1936. Roman situé à Saint-Lizier dans les années 1910.
  • Louis-Henry Destel, St Girons, St Lizier, le Couserans, 1945
  • M. Caujolle, Saint-Lizier en Couserans dans l'antiquité romaine, Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse, 1970
  • A. Souquet, Le diocèse du Couserans sous l'épiscopat de Joseph de saint André de Marnays de Vercel, Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse, 1973
  • G. Costa, Le Trésor de Saint-Lizier, 1976
  • A. Morère, Quelques notes d'histoire, Gerfau, 1979
  • Simone Henry, La pharmacie de l'Hôtel-Dieu, Revue de Comminges - 1980
  • Simone Henry, Une visite de Saint-Lizier, Imprimerie Maury, 1984
  • Simone Henry, Comminges et Couserans, éditions Privat, 1985
  • A. Lebeuf, L'observatoire astronomique de la cathédrale de Saint -Lizier en Couserans, Publ.obs.astron.Strasbourg, 1989
  • Jacques Pince, La cathédrale Notre-Dame de la Sède, Imprimerie Maury, 1983 1984
  • Jean Icart, Les Consoranni, "L'Ariège à Paris", bulletin de l'Amicale des Ariégeois de Paris, no 56, 4e trimestre 2001 et no 57, 1er trimestre 2002
  • Jean-Pierre Bareille, Michel Caujolle, Étienne Dedieu, Charles Geny, Simone Henry, Augusta Morère, Jacques Pince Saint-Lizier en Couserans, Imprimerie Maury, 1991
  • Jean-Pierre Bareille, R. Sablayrolles, « Saint-Lizier en Couserans », dans Villes et agglomérations urbaines antiques du sud-ouest de la Gaule, histoire et archéologie (Bordeaux, 1990), Actes du deuxième colloque Aquitania (Supplément à Aquitania), Bordeaux, 1992, p. 149-151
  • John Ottaway, Entre Adriatique et Atlantique, Saint-Lizier au premier âge féodal, catalogue d'exposition, Saint-Lizier, 1994
  • André Ortet, un asile d'aliénés : Saint-Lizier, 1811-1969, Cazavet, 2004

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[7],[8]
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[72].
  • Cartes
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  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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    réimpression d'un guide touristique des années trente.