Saint-Genest-Malifaux

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Saint-Genest-Malifaux
Saint-Genest-Malifaux
Le village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Communauté de communes des Monts du Pilat
Maire
Mandat
Vincent Ducreux
2020-2026
Code postal 42660
Code commune 42224
Démographie
Gentilé Genesiens
Population
municipale
2 917 hab. (2021 en augmentation de 1,5 % par rapport à 2015)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 27″ nord, 4° 25′ 14″ est
Altitude Min. 680 m
Max. 1 292 m
Superficie 47,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pilat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web st-genest-malifaux.fr

Saint-Genest-Malifaux [sɛ̃ ʒənɛ malifo] est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Genest-Malifaux est située au cœur du plateau du Haut-Pilat dans le Parc naturel du Pilat, au sud du département de la Loire (arrondissement de Saint-Étienne). Cette commune de moyenne montagne, ancien chef-lieu de canton, a gardé un caractère rural malgré sa proximité avec la ville de Saint Étienne et la vallée de l'Ondaine, en maintenant une agriculture d'élevage et de nombreuses surfaces boisées. Elle s'étend sur 47,02 km2, en tête de bassin de la rivière La Semène et une grande partie du bassin de la rivière Le Cotatay.

Les communes voisines sont Saint-Romain-les-Atheux, Le Chambon-Feugerolles, La Ricamarie, Saint-Étienne, Planfoy, Tarentaise, La Versanne, Saint-Régis-du-Coin, Marlhes et compte près de 70 hameaux et lieux-dits dont le Moulin du Sapt qui fait face au barrage des plats.

Saint-Genest-Malifaux est au carrefour d'anciennes provinces, Forez, Vivarais et Velay, et sur la route RD 1082 (ex-RN 82) reliant la plaine du Forez à la vallée du Rhône, un tronçon de la célèbre route bleue, Paris-Nice avec le col de la République (1160 M) par le col de la République ou col du Grand-Bois.

Voies de communications et de transports[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la lignes L14 du réseau Cars Région Loire.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du Massif Central  » et « Sud-est du Massif Central »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 982 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tarentaise », sur la commune de Tarentaise à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 8,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 128,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Genest-Malifaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), prairies (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), zones urbanisées (2,2 %), terres arables (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[12].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Saint Genest fut un martyr décapité à la fin du IIe siècle.

La découverte en 1970 de silex au pied d'un chemin qui domine la source de Font Ria témoigne d'une présence humaine à l'époque préhistorique.

Les sources médiévales indique la présence d'une église Saint-Barthelémy initiale qui aurait par la suite changé de vocable[13]. L'église paroissiale de Saint-Genest est mentionnée en 1061 parmi les possessions du prieuré de Saint-Sauveur-en-Rue dépendant de la Chaise-Dieu.

Au XIIe siècle, Saint-Genest, inféodée au Forez, rejoignait la couronne de France.

Au XVe siècle, une église fut construite dans le style gothique auvergnat sur les directives de cette abbaye.

Au début du XVIe siècle, l'église fut entièrement reconstruite et achevée en 1507. Elle fut profondément remaniée au XIXe siècle.

Au cours du XVIIIe siècle et du XIXe siècle, la multiplication des moulins pour le travail du bois et de l'industrie textile favorisèrent l'essor économique et démographique de la commune. En 1832, la route nationale 82, permettant de rejoindre la vallée du Rhône, fut inaugurée, plaçant la commune sur un axe important. En 2006, cet axe fut déclassé en RD 1082.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Saint-Genest-Malifaux se blasonnent ainsi :

D’azur à la fasce d’or chargée de trois étoiles de gueules et accompagnée de quatre croissants d’or, trois rangés en chef et un en pointe.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Vincent Ducreux est élu maire en 2014.

En 2020, sa liste est à nouveau en tête lors du premier tour le . Seul candidat à sa succession, il obtient 772 voix[14]. Le taux de participation s'élève à 39.05 %[15].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Vincent Ducreux.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1959 mars 1977 Jean-Charles Stribick DVD  
mars 1977 mars 1983 Laurent Béal DVD  
mars 1983 mars 2014 Daniel Mandon UDF-CDS puis DVD Vice-président du conseil général, Député
mars 2014 en cours Vincent Ducreux Sans étiquette  

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 2 917 habitants[Note 4], en augmentation de 1,5 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7651 9872 5382 7113 2743 3473 6913 4273 301
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 1453 5172 4162 3442 6262 6042 7112 6332 572
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5032 5232 5352 5112 5212 5232 3522 0171 989
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 7691 7491 7592 1992 3842 6912 8992 8792 931
2015 2020 2021 - - - - - -
2 8742 9452 917------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Essentiellement, agriculture de moyenne montagne, exploitation du bois, tourisme et quelques établissements industriels. Récemment, la commune s'est urbanisée avec l'arrivée d'habitants travaillant à Saint-Étienne, et dans les vallées industrielles du Gier et de l’Ondaine qui ne se trouvent qu'à quelques kilomètres.

  • Commerces : bar-restaurant, épicerie, boulangerie, fleuriste… proposant des denrées essentielles à la vie dans un petit village.
  • Loisirs : cinéma, camping, salles et terrains de sport dont un stade de football synthétique, deux gymnases et de nombreux terrains de tennis… témoignent d'un relatif dynamisme pour une petite commune.
  • Industries : 9 établissements emploient une centaine de salariés, principalement situés dans la "zone des Trois Pins".

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château du bois, où séjourna Mandrin et ses brigands

Barrage de Saint-Genest-Malifaux[modifier | modifier le code]

Également nommé barrage des Plats, il fut construit sur le cours de la Semène. Les travaux commencèrent en 1957 pour permettre de subvenir aux besoins de la région de Firminy. Une scierie "Scierie de la Trappe" sera engloutie par le nouveau lac. Plus récemment, le barrage fut vidé pour effectuer des travaux de rénovation. Les vestiges de cette scierie sont ainsi visibles en 2007.

Moulin du Sapt[modifier | modifier le code]

Initialement situé sur la rivière de Semène, le moulin fut ensuite déplacé pour la construction du barrage des Plats. Le moulin a donné son nom à un hameau d'une cinquantaine d'habitants.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Genest-Malifaux et Tarentaise », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Tarentaise », sur la commune de Tarentaise - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Tarentaise », sur la commune de Tarentaise - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. J.-E. Dufour, Dictionnaire topographique du département de la Loire, PUSE, 1946, p. 872.
  14. « Résultat élection municipale 2020 Saint-Genest-Malifaux », sur 20 minutes (consulté le ).
  15. « Résultats municipales 2020 à Saint-Genest-Malifaux », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]