Saint-Disdier

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Saint-Disdier
Saint-Disdier
Blason de Saint-Disdier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Canton Veynes
Commune Dévoluy
Statut Ancienne commune
Code postal 05250
Code commune 05138
Démographie
Gentilé Saint-Didierois, Saint-Didieroises
Population 138 hab. (2014)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 44′ 09″ nord, 5° 53′ 52″ est
Altitude Min. 950 m
Max. 2 755 m
Superficie 45,89 km2
Historique
Commune(s) d'intégration Dévoluy (commune)
Localisation
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Saint-Disdier est une ancienne commune française, située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le , Elle a fusionné avec trois autres communes pour constituer la commune nouvelle de Dévoluy.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Saint-Disdier est situé au nord de la commune de Dévoluy, à la limite du département de l'Isère, entre le Grand Ferrand, à l'altitude de 2 759 mètres, à l'ouest et la montagne de Féraud, qui culmine à 2 565 mètres à l'est, à l'entrée du défilé par lequel la Souloise s'échappe du Dévoluy pour rejoindre le Drac dans le lac du Sautet.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Au confluent de la Souloise et de son affluent la Ribière, Saint-Disdier est le principal carrefour du Dévoluy.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Traversé du nord au sud par la route départementale 937 qui relie Corps à Veynes, c'est le point de bifurcation vers Saint-Étienne-en-Dévoluy, la station de SuperDévoluy et le col du Noyer.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous l'appellation latine Sanctus Desiderius en 1152[1].

L’existence d'une paroisse de Saint-Disdier (Sanctus Desiderius de Devoludio) est avérée à la fin du XIIIe siècle.

Il est probable que la paroisse, puis le village de Saint Disdier, ait été placée sous la protection de Didier de Vienne.

Sant Disdier en occitan.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1427, la paroisse compte 57 feux (foyers, c'est-à-dire familles). L'église paroissiale est alors située aux Gicons ; l'église paroissiale actuelle, au village, date de 1875.

Le , les quatre communes du canton de Saint-Étienne-en-Dévoluy, Saint-Étienne-en-Dévoluy, Agnières-en-Dévoluy, La Cluse et Saint-Disdier fusionnent pour constituer une nouvelle commune nommée « Dévoluy »[2],[3]. Saint-Disdier devient une commune déléguée conformément au régime juridiques des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Après les élections municipales de , une décision du conseil municipal du suivant entérine la suppression des quatre communes déléguées[4]. Désormais, l'ancienne commune est une localité de Dévoluy.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des derniers maires[5]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Christian Sarrazin    
mars 2008 décembre 2012 Guy Michel    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 138 habitants, en augmentation de 2,99 % par rapport à 2009 (Hautes-Alpes : 2,89 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
599397596540575592570505560
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
557526546546537528527525515
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
509506520461441445376332262
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2014
244211190163157141134141138
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique
Mère église
La Mère église vue de la route d'accès

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La chapelle des Gicons, dite « Mère Église », est classée monument historique depuis 1927. Cette petite église, dont la date de construction est inconnue (XIe ou XIIe siècle), et dont le surnom est d'origine inconnue (mère pour maire, principale ?), est de style roman, comportant une nef à trois travées en voûtes de plein cintre et une abside semi-circulaire, le tout flanqué d'une chapelle latérale surmontée du clocher et prolongée par une absidiole. Le bâtiment, plusieurs fois modifié, a été longtemps laissé à l'abandon. Il est actuellement en cours de restauration à l'instigation d'une association locale[10], et avec le soutien de la commune.
  • La chapelle Saint-Jean-Baptiste du hameau de Tuchières.
  • Bien que n'étant pas situées sur la commune du Dévoluy, mais sur les communes de Pellafol et de Monestier-d'Ambel, dans l'Isère, un peu plus au nord, les Gillardes, exsurgences se jetant dans la Souloise, sont un des lieux les plus visités à partir de Saint-Disdier.

Personnalités liées à Saint-Disdier[modifier | modifier le code]


Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Disdier Blason
D'azur à la bande d'argent chargée de trois croisettes à plomb de sable[11].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1614 - (ISBN 2600028846).
  2. Dévoluy & nous, n° 31, juin 2012; page 11 « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  3. Le Dauphiné libéré, 15 avril 2012
  4. Compte-rendu sommaire du conseil municipal du 17 avril 2014
  5. Site de la préfecture des Hautes-Alpes, consulté le 9 mai 2008 (fichier au format Excel)
  6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  10. l'association des amis de Mère Eglise (AAME, Mairie de Saint-Disdier) a édité une monographie très documentée sur le bâtiment et le pays environnant : Mère Eglise en Dévoluy, un pays et son église, 2007, 178 p., (ISBN 978-2-9529531-0-8)
  11. Jean-Charles d'Amat, Armorial des communes des Hautes-Alpes, Société d'étude des Hautes-Alpes, , 46 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]